Nadine Morano, Rachida Dati, Patrick Buisson, Claude Guéant, Emmanuelle Mignon… Ils ont tous incarné, chacun à leur manière, quelque chose du sarkozysme, avant de finir par « trahir » l’ex-chef de l’État. Passage en revue de ces amis devenus des bombes à retardement.
Il voulait transformer l’UMP en « une armée », métamorphoser les élus en sarkozystes convaincus, devenir « le meilleur rempart au FN » et prendre le parti comme bouclier pour se protéger judiciairement. Un an après son retour, aucun des objectifs fixés par Nicolas Sarkozy n’a été rempli. Panique à bord.
S'il débauche aussi à gauche, le Front national s'est donné pour objectif d'aspirer une droite divisée sur son leader et sa ligne. Sa stratégie : conquête par segments électoraux, distribution de postes, ajustements de son programme économique et exploitation d'une grande porosité entre les deux formations politiques sur la question migratoire.
De la honteuse visite en Arabie saoudite aux violences verbales contre les syndicats, Manuel Valls achève une semaine sarkozyste en diable, accentuant encore la rupture de ce pouvoir avec «le peuple de gauche».
À deux mois des élections régionales et en plein conflit social à Air France, François Hollande semble fragilisé, incapable de répondre aux inquiétudes des Français et aux interpellations de son électorat. Au gouvernement et même dans son entourage, une partie de ses partisans sont gagnés par le doute.
La présidente du FN ne s’est pas présentée à la convocation par les juges chargés de l’affaire des financements illicites du FN, mardi. Le FN a déposé une requête en suspicion légitime contre les deux magistrats. Il a également attaqué le réquisitoire supplétif délivré par le parquet en juin.
Devant le tribunal correctionnel, Claude Guéant peine à justifier les compléments de revenus qu'il s'était octroyés quand il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy entre 2002 et 2004. Vendredi, il a expliqué qu'il devait, par exemple, rémunérer des informateurs corses, et que cela avait un prix. Le tribunal en est resté interloqué.
Trésorier du micro-parti de Marine Le Pen et mis en examen dans l'affaire du financement du FN, Axel Loustau figure en troisième position sur la liste frontiste des Hauts-de-Seine. Ancien militant du Groupe Union Défense, il apparaît régulièrement dans des manifestations de l'extrême droite la plus radicale.
Mis en examen dans l'affaire du financement du FN, Frédéric Chatillon, prestataire du parti et vieil ami de Marine Le Pen, s'est expatrié en Italie, où il diversifie ses affaires. Son bras droit vient de lancer un projet sans précédent à Rome : un lieu gastronomique et culturel "made in France" de 600 m2. Un million et demi d'euros a été investi.
Pendant trois jours, alors que les ténors de LR (ex-UMP) se contentaient de se désolidariser des propos de Nadine Morano sur « la race blanche », les centristes, alliés aux modérés du parti, s’activaient en coulisses pour lui retirer son investiture aux régionales. Nicolas Sarkozy a fini par céder.
Après Robert Ménard à Béziers, au tour du maire FN de Fréjus de proposer une « mutuelle communale ». À la tête de cette société, Robert Ottaviani, ancien chanteur d'un groupe de rock néonazi. C'est la troisième fois que David Rachline fait appel à une société liée à l'extrême droite.
À l’initiative du Siel, un petit parti allié au Front national, un large éventail de groupuscules d’extrême droite s’est donné rendez-vous jeudi 24 septembre à côté de l’ambassade d’Allemagne, dans le XVIe arrondissement.
Dans un livre-enquête, deux journalistes de StreetPress déconstruisent le « système Soral » et son « facho business » qui draine des millions de clics. Ils démontrent aussi l'influence du polémiste sur le Front national, et ses liens étroits avec des proches de Marine Le Pen, sur lesquels il s'est appuyé pour lancer son mouvement.
Alors que les musulmans célèbrent ce jeudi l'Aïd, plusieurs maires Front national multiplient les provocations à l'égard de la communauté musulmane : tweets insultants, opposition à l'ouverture de mosquées. À Fréjus, le maire a annoncé jeudi l'organisation d'un référendum sur la mosquée.
Portée par quatre députés éloignés de leur parti d’origine, l’initiative d’un rassemblement parlementaire réunissant déçus du PS, écolos et Front de gauche fait long feu. Mais l’idée n’est pas abandonnée pour autant.
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