Alors que la gauche a noué des liens historiques avec la cause arménienne, son soutien au Haut-Karabagh s’est fait plus discret et tardif que celui de la droite, qui instrumentalise la situation au profit de la théorie du choc des civilisations.
L’autocratie pétrolière, régulièrement mise en cause par les organisations de défense des droits humains, s’appuie toujours sur les relais de quelques élus au Parlement pour redorer son blason et pousser ses éléments de langage dans le conflit avec l’Arménie.
Critiqué de longue date, le régime issu de la Constitution de 1958 – qui fête ce mercredi ses 65 ans – est devenu plus inadapté et dangereux que jamais. Les acteurs de la société civile, syndicats et mouvement pour le climat au premier rang, auraient tout intérêt à s’approprier la revendication d’une nouvelle République.
Lors d’une soirée organisée par Mediapart, des constitutionnalistes et des parlementaires débattent de la méthode concrète pour dépasser les travers du régime actuel. Et insistent tous, au-delà des mécanismes juridiques, sur la nécessité de l’implication populaire.
Les démêlés judiciaires et les révélations sur le comportement de la députée de Paris relancent la question de son statut au sein de La France insoumise. À mots couverts, des militants estiment que ce sujet tabou doit enfin être tranché.
Notoirement proche des patrons en Occitanie, Carole Delga soigne son image d’élue mobilisée auprès des salariés des entreprises menacées dans la région. Une posture mise à mal par son impuissance à infléchir les décisions des grands groupes, et par sa relation conflictuelle avec les syndicats de la collectivité qu’elle préside.
Le média identitaire organisait samedi au Cirque d’Hiver, à Paris, une soirée pour lancer son nouveau trimestriel. L’événement, censé rapprocher les droites et créer des ponts entre elles, a surtout consisté en un meeting d’Éric Zemmour.
Le sénateur des Yvelines a été reconduit lundi aux commandes de la chambre haute pour un cinquième mandat de trois ans à ce poste. Une formalité pour ce ténor de la droite, plusieurs fois épinglé pour le manque de transparence de l’institution qu’il préside.
Un rassemblement était organisé ce week-end en soutien au maire LFI de Grabels, victime d’une agression après une campagne haineuse de l’extrême droite. Cet élu, solidaire des migrants et critique de Robert Ménard, n’a pas reçu la moindre marque de soutien d’Emmanuel Macron, de ses ministres ni de son parti.
La planification écologique annoncée à grand bruit le 25 septembre par Emmanuel Macron est éloignée de la véritable ambition planificatrice dont le pays aurait besoin. Tant par le manque de contrôle et de pilotage que par l’absence de vision démocratique.
Le Rassemblement national est de retour au Sénat avec trois nouveaux élus. Encore loin de pouvoir constituer un groupe au Palais du Luxembourg, le parti de Marine Le Pen confirme sa progression dans les zones rurales, où il a recueilli les voix de plusieurs milliers d’élus locaux, souvent sans étiquette politique revendiquée.
La majorité et la droite Les Républicains ont fait passer, à trois voix près, l’une des mesures les plus contestées de la réforme du RSA, avec 15 heures d’activités obligatoires pour les bénéficiaires. La gauche dénonce une loi qui aura pour seul effet de radier les allocataires.
Alors qu’Europe Écologie-Les Verts (EELV) s’apprête à se refonder, des militants extérieurs tentent de faire évoluer le parti sur son rejet du nucléaire civil. Un basculement qui perturbe les cadres historiques et témoigne d’un nouveau rapport de force sur le sujet.
Dans leur livre « Une histoire du conflit politique », les deux économistes décryptent les ressorts historiques du vote. Et interrogent la gauche sur sa stratégie politique pour accéder au pouvoir. Dans « À l’air libre », ils débattent avec le député de la Somme, figure montante de La France insoumise.
En mal de majorité pour faire voter sa loi de programmation des finances publiques, le camp présidentiel se retrouve à espérer l’abstention du groupe de Marine Le Pen. Afin de s’éviter un énième 49-3, les macronistes jouent encore un jeu dangereux avec l’extrême droite.
Si les équilibres restent globalement stables au terme des élections de dimanche, la défaite de la ministre Sonia Backès et le renforcement des soutiens d’Édouard Philippe illustrent le faible ancrage territorial du parti présidentiel. La gauche passe la barre des 100 sénateurs et le RN gagne trois sièges.