À Charles-Hermite, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, toute l'équipe enseignante de l'école élémentaire se bat contre la fermeture d'une classe. Dans cet établissement difficile, classé REP, les professeurs estiment que pour pouvoir travailler sereinement, les effectifs ne doivent pas augmenter.
Dans le département le plus défavorisé de France, environ sept mille élèves du primaire se retrouvent souvent sans professeur ni remplaçant. Les jeunes sont répartis dans d'autres classes, mais les parents ne supportent plus ces pis-aller et réclament des solutions pérennes.
Une étudiante a formulé un recours au tribunal administratif contre l'École nationale de commerce de Paris pour faire annuler la mesure d'exclusion dont elle a écopé.
La polémique autour de la suppression des classes bilangues a été relancée par l'ancien ministre de l'éducation nationale, François Bayrou. La ministre actuelle, Najat Vallaud-Belkacem, a dû répondre à ses attaques.
Les enseignants du secondaire ont fait grève pour protester contre la mise en place de la réforme du collège. Au collège Joseph-Bara de Palaiseau, dans l'Essonne, les professeurs grévistes estiment que les nouveaux programmes sont mal conçus et inefficaces pour la réussite des élèves.
Un enseignant-chercheur de l'université d'Avignon est cité à comparaître pour incitation à la haine raciale après qu'il a cité ironiquement les propos de Manuel Valls sur « les blancos » dans un mail interne.
Alors que la ministre de l'éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, fait la promotion des « parcours d'excellence », ce nouvel outil devant permettre aux collégiens et lycéens des établissements prioritaires de bénéficier de tuteurs afin de les aider à intégrer des filières prestigieuses, Agnès van Zanten, spécialiste de la politique éducative, estime que ce type de dispositif a une efficacité limitée.
Un an après les attentats de janvier 2015, la ministre de l'éducation Najat Vallaud-Belkacem multiplie les initiatives pour promouvoir les valeurs républicaines à l'école, alors que les enseignants sont désormais désignés comme cibles par l'État islamique. Cet activisme ministériel, parfois en décalage avec les autres préoccupations des enseignants, laisse perplexes plusieurs responsables syndicalistes.
À l'occasion de la « journée de la laïcité », le ministère de l'éducation nationale a demandé aux enseignants du primaire et du secondaire d'organiser des activités dans leur classe. Une « injonction » qui passe mal pour certains, redoutant que les efforts de formation sur le sujet ne tournent à l'idée fixe, tout en reconnaissant la difficulté de se confronter à « des élèves qui se situent de plus en plus sur le terrain moral ».
Comment parler avec les élèves des attentats ? Comment les rassurer, leur expliquer, se recueillir… ? Comment se comporter avec ceux qui ont été directement touchés ? Pour les enseignants ce lundi matin, après à peine un week-end pour se préparer à retrouver leurs classes, le défi était immense.
Le sociologue Fabien Truong accompagne ses anciens lycéens de banlieue dans leurs années post-bac. Une enquête au long cours, qui dévoile l’identité foisonnante de ces jeunes Français issus des quartiers populaires et de l’immigration.
Quand ils ont compris que leur diplôme ne serait pas reconnu par les autorités chinoises, un groupe d'élèves a menacé l'école où ils étudiaient de porter l'affaire devant les tribunaux. De là, la société gérante va se démener pour débloquer la situation, jusqu'à licencier le directeur de l'école qui refusait de signer ce qu'il considère comme des « faux ».
Le règlement intérieur de la Ville stipule que seuls les enfants dont les deux parents travaillent peuvent bénéficier de ce service public. Alors que la justice a été saisie, la mairie s'apprêterait à supprimer cette disposition.
Dans School business, comment l'argent dynamite le système éducatif, Arnaud Parienty, enseignant en sciences économiques et sociales, montre comment la France a basculé dans une autre école, ni publique, ni gratuite, ni vraiment méritocratique.
La première école musulmane de la région Centre ne verra pas le jour. Ainsi en a décidé le maire socialiste de La Chapelle-Saint-Mesmin dans le Loiret. Depuis plus d’un an, l’élu s’oppose par tous les moyens légaux à l’ouverture de cet établissement.
Les nouveaux programmes de maternelle entrent en vigueur dès cette rentrée. Si le syndicat majoritaire en salue la « qualité », il craint, faute de formation, que les enseignants ne puissent se les approprier.