Porté par l’« optimisme identitaire » des militants du PCF, Fabien Roussel a obtenu 82 % des suffrages exprimés lors d’un vote interne en vue du prochain congrès. Un atout dont il entend profiter en pleine crise de leadership à gauche, loin des débats sur l’union.
Le premier secrétaire du Parti socialiste a rallié à sa majorité son concurrent Nicolas Mayer-Rossignol lors du congrès de Marseille. Si ses partisans estiment que la ligne stratégique du rassemblement l’a emporté, Olivier Faure n’aura cependant pas les coudées franches à l’avenir.
Olivier Faure et ses opposants internes, Nicolas Mayer-Rossignol et Hélène Geoffroy, ont signé un « pacte de gouvernance et de rassemblement des socialistes » qui éloigne le spectre d’une scission. Une issue « inespérée » pour beaucoup de militants.
L’ancien secrétaire national du Parti communiste français, président de son conseil national, réagit au mouvement contre la réforme des retraites, et explique comment il peut contribuer à une « victoire politique » de la gauche.
Le politiste Pierre-Nicolas Baudot analyse les résultats du congrès du Parti socialiste. Selon lui, la fracture entre le camp d’Olivier Faure et celui de Nicolas Mayer-Rossignol traduit un décalage entre certains intérêts locaux et la stratégie nationale de la direction sortante.
Encore une élection ratée pour le PS – interne, cette fois-ci. Dans la nuit de jeudi, les deux camps qui s’opposaient pour le poste de premier secrétaire ont revendiqué la victoire. Dimanche, le parti a confirmé le maintien d’Olivier Faure, sans l’approbation de son rival.
Olivier Faure a obtenu 49,15 % des voix au premier tour du congrès du Parti socialiste. À Villeurbanne, une des sections les plus importantes, les fidèles entre les fidèles de la « vieille maison » ont préféré nettement l’union à la disparition.
Des candidats aux législatives soutenus par Carole Delga, Stéphane Le Foll et Bernard Cazeneuve ont attribué leur financement électoral, pour un montant global de plus d’un million d’euros, au Parti radical de gauche. Certains proches du premier secrétaire du PS y voient la constitution d’un pécule en vue d’une scission après le congrès qui s’ouvre jeudi. Les intéressés démentent.
Malgré l’« épiphanupes », la gauche est toujours en pleine crise de foi. À force de fragmentations ou de refus de toute structuration démocratique, aucun des mouvements et partis alliés il y a huit mois ne semble vouloir aller plus loin dans une refondation unitaire pourtant incontournable.
Lundi 19 décembre à 19 heures, Mathieu Dejean revenait sur les congrès politiques en cascade à gauche. Il répondait également à vos questions sur le fonctionnement du pôle Politique de Mediapart.
La dynamique de la Nupes a-t-elle du plomb dans l’aile ? C’est ce que l’on peut penser en écoutant les réactions des un·es et des autres à l’affaire Adrien Quatennens, condamné pour des faits de violences conjugales et dont la réintégration future ne fait pas l’unanimité.
La réorganisation du parti de gauche, qui suscite de très vives réactions, consacre la mainmise sur l’appareil des plus fidèles à Jean-Luc Mélenchon. Paradoxe : elle vise aussi à renforcer les possibilités d’implantation locale, selon le chercheur Manuel Cervera-Marzal.
Lors de son 5e congrès, le Nouveau Parti anticapitaliste a définitivement explosé. Les partisans d’Olivier Besancenot et de Philippe Poutou ont annoncé la rupture avec l’autre moitié de la formation trotskiste, hostile à tout accord avec La France insoumise.
Si des garanties sont données aux militants insoumis en vue d’améliorer l’implantation locale du mouvement, la composition de la nouvelle direction, restée jusque-là à la discrétion d’une poignée de cadres, fait craindre de mauvaises surprises.
Derrière Olivier Faure, Hélène Geoffroy et Nicolas Mayer-Rossignol, trois équipes se disputent la direction du Parti socialiste. Mi-janvier, les adhérents les départageront sur la base de « textes d’orientation » aux stratégies bien distinctes.
Après un Conseil national tendu, le projet de la direction du parti communiste pour le prochain congrès n’a obtenu que 58 % des suffrages exprimés. Un appel signé par trente-cinq cadres critique une perte de boussole idéologique. Un événement, dans un parti aux habitudes légitimistes.