Une révolte a éclaté en février 2014 dans le centre de détention de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où l'Australie « transfère » depuis plusieurs mois les demandeurs d'asile qui arrivent sur ses côtes. Une répression sanglante s'en est suivie. Mediapart publie une série de photos (à voir ici), témoignages et vidéos documentant cet événement tragique passé inaperçu en France.
Les coûts afférents à la demande d’asile en France sont « croissants et déséquilibrés », selon les conclusions d'un rapport parlementaire. Les délais d'examen des dossiers sont jugés « insoutenables ».
Médecins sans frontières alerte sur les conditions de vie dramatiques des migrants dans les centres de détention grecs. L'ONG s'inquiète de la dégradation de l'état de santé de ces personnes traitées « comme des animaux ».
Dans une circulaire qui vient d'être envoyée aux préfets, Manuel Valls exhorte ses services à procéder à davantage de reconduites à la frontière. À quelques jours des élections municipales, il cible en particulier les déboutés du droit d'asile auxquels il entend interdire l'accès à l'hébergement d'urgence.
Le premier ministre a présenté ce mardi un éventail de mesures visant à mieux intégrer les immigrés en France, dont la création d'un délégué interministériel. Sa feuille de route consiste en un redéploiement de dispositifs existants, si consensuel que l'objectif de ne pas donner prise aux critiques de droite devrait être atteint.
Jean-Marc Ayrault doit présider mardi prochain une réunion interministérielle. Un organisme public, rattaché au premier ministre, serait créé. Mediapart publie la feuille de route provisoire du gouvernement.
Lors de la présentation du bilan de sa politique migratoire, Manuel Valls a réfuté les accusations de laxisme portées par la droite. Il a bataillé pour expliquer que la baisse des expulsions est un effet d'optique et que la hausse des régularisations est temporaire.
Manuel Valls présente vendredi le bilan de sa politique migratoire. Le premier flic de France est aussi le ministre de l’immigration, de l’asile et de l’intégration. Alors qu'il y a urgence, des projets de loi dorment au ministère, en attendant les municipales. L'« apaisement » est devenu immobilisme.
Un état civil élargi et ultra-détaillé de la personne et de ses proches : c'est ce que des fonctionnaires zélés du CNRS ont demandé aux étrangers recrutés en CDD. Face à l'émoi de directeurs de laboratoire, la direction a fait retirer ce questionnaire.
Matignon l'assure, le projet de « refondation » de la politique d’intégration n’est pas enterré. Une réunion interministérielle est prévue « début février ». La réforme est toutefois mal engagée.
François Hollande avait promis qu'il n'y aurait plus d'enfants enfermés dans les centres de rétention administrative. Promesse non respectée pour les « mineurs isolés », perpétuellement « présumés suspects », observent les associations dans leur rapport annuel.
Pour réformer l'asile, les deux parlementaires mandatés par le ministre de l'intérieur proposent la création d'établissements d'hébergement visant à faciliter l'expulsion de « déboutés » du droit d'asile. Ils souhaitent en contrepartie que l'État accueille mieux les demandeurs d'asile.
Environ 17 000 sans-papiers ont bénéficié de la circulaire de régularisation signée il y a un an. Un chiffre peu élevé compte tenu du nombre d'étrangers en situation irrégulière sur le territoire.
Les expulsions de lycéens majeurs sont plus fréquentes sous la présidence Hollande que sous celle de Sarkozy. Alors que les lycéens se mobilisent mardi pour y mettre fin, Mediapart a retrouvé Cheick, arrêté en juin dernier en route vers une épreuve du bac, et renvoyé au Mali. Son récit.
Le centre de rétention du Mesnil-Amelot, près de Roissy, inaugure ce lundi son « tribunal délocalisé ». Les juges qui décident du devenir des retenus officieront désormais depuis la caserne de CRS attenante, au grand dam des avocats et associations.