Le rapport du Quartet (États-Unis, ONU, Russie, UE) vient d’être rendu public après des négociations destinées à atténuer une version jugée trop sévère pour Israël. Netanyahou a malgré tout décidé la construction de 800 nouveaux logements dans les colonies.
Lancé en 2006, le programme EUPOL COPPS de l’Union européenne s’est notamment donné pour objectif la mise en place d’une police civile efficace dans la perspective d’un futur État palestinien. Cours d’autodéfense, d’anglais ou encore de lutte anticorruption… Jusqu’ici, 8 500 policiers ont déjà profité de cette formation.
Entretien avec Sevim Dagdelen, députée allemande d'origine turque, membre de Die Linke, mise en cause par le président turc Recep Tayyip Erdogan pour avoir voté la reconnaissance du génocide arménien le 2 juin dernier.
Trois kamikazes se sont fait exploser mardi soir à l'entrée de l'aéroport international d'Istanbul-Atatürk après avoir ouvert le feu dans le hall des départs. Les premiers indices impliquent l'organisation djihadiste État islamique (EI).
Avec sa vision d’une Turquie conquérante, Ahmet Davutoğlu avait subjugué le président Recep Tayyip Erdoğan. Son ambition lui a été fatale. Résolu à diriger seul le pays, le chef de l’État lui a préféré au poste de premier ministre un homme de l’ombre, Binali Yıldırım.
Après des débuts pour le moins maladroits, l’émir Hamad al-Thani a mis en place un système très organisé pour placer son gigantesque magot à l’étranger en toute opacité dans des paradis fiscaux, afin d’échapper à l’impôt et de se protéger d’un éventuel coup d’État.
Une enquête de Mediapart dévoile que l’ancien émir Hamad ben Khalifa al-Thani et ses enfants ont accumulé 4,5 milliards d’euros d’avoirs à l’étranger, dont 3,3 milliards en France. Révélations sur la fortune cachée d’un monarque, qui a puisé sans compter dans les caisses de son pays.
Plafonds dorés à la feuille d’or, yacht à 410 millions, voitures de luxe, résidences somptuaires : révélations sur le train de vie délirant de la famille régnante du Qatar, qui dépense ses milliards sans retenue et cultive une aversion pour l’impôt.
En Syrie, en Irak et en Libye, des offensives militaires contre « l’État islamique » viennent de commencer. Avec des fortunes et dans des conditions diverses. La bataille, presque partout, s’annonce longue et la victoire probable, mais lointaine. Quant à l’après-guerre éventuel, il présente peu de garanties de sérénité et de stabilité.
Harcelées en Égypte par le pouvoir militaire, considérées comme terroristes par l’Arabie saoudite, les organisations issues des Frères musulmans tentent de nouvelles alliances, se radicalisent (en Égypte) ou se sécularisent (en Tunisie). Mais le mouvement est totalement marginalisé, laissant des militants sans perspective politique.
Derrière l'ancien président Bourguiba, dont la statue trône depuis le 1er juin sur la grande avenue de Tunis qui portait déjà son nom, la mémoire de la révolution et le bilan des années Ben Ali sont occultés par les dirigeants actuels. Explications avec la politologue Olfa Lamloum et l’historien Khaled Melliti.
Notre émission « Moyen-Orient Express » se penche sur le sort de l’Irak, pris en étau entre les attentats de l’État islamique et la corruption qui pèse sur l’avenir du pays. L’Irak est-il en voie de partition ? Pour en débattre, deux invités : la chercheuse Loulouwa Al-Rachid et le journaliste Wassim Nasr.
À l'occasion du congrès du parti au pouvoir ce dimanche, visant à nommer un proche d'Erdogan à sa tête, Mediapart vous propose de relire un récent reportage en Turquie racontant – des saisies des médias à l'emprisonnement d'universitaires – la manière dont ce pays s'enfonce dans l'autoritarisme.
Le régime saoudien vient d'annoncer un plan de développement, « Horizon 2030 ». Objectif : s'émanciper de la rente pétrolière. Mais cette modernisation à marche forcée pourrait causer sa perte. Comment développer une classe moyenne sans changer un système de pouvoir archaïque ? Le « plan 2030 » ne comporte aucune perspective sur ce point.
Depuis juillet 2015, des odeurs pestilentielles dégagées par les ordures entassées dans les rues de Beyrouth envahissent régulièrement les foyers. En cause : la fermeture de la décharge de Naamé, et l'impossibilité pour le gouvernement de trouver une solution durable de gestion des ordures. Cette crise n'est pourtant pas récente et illustre l'impossible notion de service public.
En Syrie, alors que la communauté internationale se focalise sur Daech, la politique israélienne vise exclusivement à contrer l’influence de l’Iran et du Hezbollah. Cette obsession anti-iranienne risque de conduire Tel-Aviv à sous-estimer la problématique djihadiste.