Devant l’ampleur de la crise sociale et sous pression, la direction de La Poste a ouvert avec les syndicats une négociation pour améliorer les conditions de travail des facteurs et des agents postiers, l’un des métiers les plus en souffrance depuis la transformation au pas de charge de l’entreprise.
Julien Brygo et Olivier Cyran sont les auteurs de Boulots de merde ! Du cireur au trader, recueil de reportages ayant pour fil rouge la question de l’utilité sociale des métiers. L’un des deux journalistes est l’invité de notre émission « Espace de travail ».
Une étude, très en vogue, établissant que les 35 heures n’ont créé aucun emploi, est mise en cause pour des erreurs graves. Les Économistes atterrés demandent à l'Insee et à la Dares la tenue d’une « conférence de consensus ». Nous mettons en ligne à cette occasion notre nouvelle émission « L’Éco à contre-courant », consacrée à ce débat.
Comment résoudre cet insoluble casse-tête, faire tourner les hôpitaux publics avec 22 000 personnes en moins d’ici à 2017 ? La question hante les directeurs hospitaliers et affole le personnel soignant. Illustration à Tours, où le passage aux 12 heures oppose équipes de jour et équipes de nuit.
Le syndicat Sud-PTT veut briser le mur du silence, établi par la direction de la Poste, et qui entoure la souffrance au travail des postiers. Surcharge de travail, management par la peur, cadences infernales: les familles et les facteurs témoignent.
Dans le groupe fondé par Xavier Niel, on risque d'être rapidement écarté si on est identifié comme une forte tête. En 2015, des centaines de licenciements ont eu lieu, et des contestations sont en cours devant les prud’hommes.
Parler des ouvriers, parler aux ouvriers n’a jamais été le fort de François Hollande. Ce mercredi 28 septembre, il a réhabilité les mineurs grévistes de 1948. Mais la ficelle paraît un peu grosse.
Mille euros d’amende, deux à quatre mois de prison avec sursis: le procureur de la République a demandé des condamnations relativement mineures en ce deuxième et dernier jour du procès dit de la « chemise arrachée ».
Au premier jour du procès des quinze hommes poursuivis pour dégradations et violences volontaires, on a beaucoup regardé d'images, dont certaines ont fait le tour du monde. Sans qu'il soit toujours possible de trancher entre les interprétations opposées que font l'accusation et la défense des événements du 5 octobre 2015.
Les images de deux dirigeants d’Air France torse nu, bousculés par une foule de salariés en colère le 5 octobre 2015, ont fait le tour du monde. Après deux reports, les quinze personnes mises en cause vont être jugées. Rappel des enjeux de ce dossier moins simple qu’il n’y paraît.
Depuis plus de 18 mois, deux matelots qui assuraient la liaison entre Saint-Malo et les îles Anglo-Normandes se battent pour avoir le droit à la Sécurité sociale et à la retraite. Le 1er janvier, ils auront gain de cause. Mais depuis le début du mois, leur employeur Condor Ferries a suspendu le paiement de leur salaire.
Les salariés américains du Westin Long Beach dénoncent des pratiques contraires au droit du travail et des entraves à l’implantation d’un syndicat. Ils espèrent des réponses de la banque française, dont une filiale gère l’établissement, mais qui reste mutique.
Le syndicalisme n'est pas épargné par la montée des discours anti-migrants et tente d'y faire face, sans pouvoir balayer totalement les angoisses des salariés. Cas d'école à Calais, à l'occasion de la manifestation appelant au démantèlement de la jungle et à la fin de la "pression migratoire", appelée notamment par des militants de la CGT.
Après les politiques de tous bords, c’était aux syndicats de faire leur rentrée. Un meeting unitaire s’est tenu à Nantes mercredi 7 septembre, avec en ligne de mire une première manifestation le 15 septembre. Le plan d’attaque, concernant la suite de la mobilisation contre la loi sur le travail, reste flou.
À la SNCF, entreprise publique, la précarité gagne les salariés. Comme ailleurs, les CDD à répétition deviennent un mode de gestion du personnel, quitte pour la direction à payer des indemnités prud’homales plutôt que d’embaucher.