L’usine Whirlpool de la capitale picarde va mettre la clé sous la porte mi-2018. Quelque 290 salariés et 400 sous-traitants et intérimaires risquent de perdre leur emploi. Cette fermeture intervient après une dizaine d’autres dans l’agglomération et ses environs lors de ces quinze dernières années. Dans cette ville qui concentrait nombre d’entreprises emblématiques, l’emploi industriel s’effondre, comme partout en France. Reportage.
Le patronat a transmis aux syndicats son projet d’accord pour la négociation express d’une réforme de l’assurance-chômage avant la présidentielle. Un texte que Mediapart publie, et que les syndicats jugent inacceptable en l’état.
Deux syndicalistes SUD, employés des centres d’appels du groupe Iliad-Free, sont en cours de licenciement. Le comité d’entreprise a donné son accord, mais deux inspectrices du travail ont rejeté les motifs invoqués par la direction, et refusé de valider la procédure. La tension entre direction et syndicat est très forte depuis plusieurs mois.
Patronat et syndicats rouvrent la négociation sur l’assurance-chômage. L’incertitude politique qui entoure l’élection présidentielle précipite ces retrouvailles. Car certains candidats, comme Emmanuel Macron qui veut étatiser le régime, donnent des sueurs froides aux partenaires sociaux.
Longtemps ignoré par la gauche comme la droite, le RSI, régime de sécurité sociale des indépendants, s’est invité dans la campagne, de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen. Depuis son lancement, le RSI a multiplié les dysfonctionnements mais les propositions des candidats pourraient ne rien arranger.
Les candidats à la présidentielle ne montrent aucune volonté d'agir sur les questions de travail, les conditions dans lesquelles il s'exerce et ses effets sur la santé. « Espace de travail », l'émission sociale de Mediapart, tente de comprendre pourquoi avec la sociologue Danièle Linhart.
À l'été 2016, le journaliste Geoffrey Le Guilcher s'est fait embaucher durant 40 jours dans un abattoir breton. Il livre aujourd'hui Steak Machine, une enquête de terrain édifiante décrivant la condition ouvrière et animale sur les chaînes d'abattage. Entretien avec l'auteur et bonnes feuilles.
Le conseil départemental du Haut-Rhin a réussi à l'imposer: conditionner le versement du RSA à des heures de bénévolat hebdomadaires. Le programme démarre dès ce mois et pourra s’appliquer aux 20 000 allocataires du département. C'est une première en France, avec, un possible effet boule de neige dans d’autres départements.
L’éco à contre-courant, l’émission de Mediapart en partenariat avec les Économistes atterrés, s’intéresse au système de retraites français avec Christophe Ramaux, spécialiste de l’État social.
Certaines caisses d’allocations familiales ponctionnent illégalement le RSA des allocataires qui disposent d'une épargne. Certains d'entre eux commencent à attaquer en justice les départements pour ne pas voir leur RSA amputé de dizaines d’euros chaque mois.
Lors de l’Euro 2016, la métropole du Grand Lyon, présidée par le socialiste Gérard Collomb, a poussé des allocataires du RSA triés sur le volet à devenir bénévoles sur la « fan zone » de la place Bellecour. Une initiative qui a fait grincer des dents dans le secteur associatif et qui illustre le virage pris par l’insertion dans sa version Grand Lyon.
En appel, sept des huit ex-Goodyear écopent de 3 à 10 mois de prison avec sursis pour séquestration ou violences en réunion, de cinq ans de mise à l'épreuve et d'une inscription au casier judiciaire. Un seul salarié est relaxé. L'entreprise a depuis longtemps retiré sa plainte et c'est le parquet seul qui poursuivait. Le monde syndical s'indigne.
Un protocole d'accord de fin de grève a été validé par les grévistes de la polyclinique de l'Ormeau, à Tarbes. Un dénouement heureux pour un personnel en lutte qui, grâce au soutien de la population, a finalement réussi à convaincre la direction.
Plutôt tous partants sur la ligne de départ, les candidats à la primaire du PS se divisent sur le revenu universel, tant sur les modalités budgétaires que sur la valeur du « travail ».
Les salariées de la polyclinique de Tarbes ont voté mercredi 4 janvier la reconduction du mouvement de grève. Exigeant de meilleures conditions de travail et une hausse des salaires, les grévistes plaident pour une amélioration de la prise en charge des patients. Et pointent les dérives de leur patron, Médipôle Partenaires.
Dès le 1er janvier 2017, l’essentiel des textes de la loi sur le travail sera applicable : sur le temps de travail, l’assouplissement des licenciements ou la réforme de la médecine du travail.