L’anthropologue Frédéric Keck explore dans un ouvrage vertigineux, à paraître quand le coronavirus le permettra, comment la nature se venge avec des virus qui rendent caduques nos techniques de prévention des maladies et des épidémies, chamboulant la géopolitique planétaire.
En ces temps de confinement, faites-vous du bien, il n’y a pas que le télétravail ou Netflix dans la vie… Voici un premier deuxième conseil de lecture. Nina Bouraoui nous parle de son dix-septième roman férocement d’actualité.
À la fois médecin et philosophe, Anne-Marie Moulin décrypte, à la lumière de l’histoire des épidémies et de la médecine, la situation actuelle en France, où l’inquiétude médicale prend le pas sur les risques économiques. « La situation sociale est déjà catastrophique », insiste-t-elle.
En ces temps de confinement, faites-vous du bien, il n’y a pas que le télétravail ou Netflix dans la vie… Voici un premier conseil de lecture, un article déjà publié de notre partenaire En attendant Nadeau. Ce lundi, Bertrand Leclair revient sur la vie et la mort de Jean-Baptiste Tavernier, marchand, orfèvre et écrivain, qui narra ses voyages jusqu’aux Indes.
Climat, Coronavirus, OGM, « gilets jaunes », ZAD : dans un monde devenu intrinsèquement problématique, la philosophe appelle à se défaire de la sécurité de nos démonstrations. Et à faire de la place au pouvoir de l’imagination.
Lazaret, quarantaine... Comment la logique du confinement est-elle née, qui la décide ou la suspend, et comment a-t-elle évolué à travers les siècles ? Éléments de réponse avec l’historienne Celia Miralles Buil.
Avec Un, deux, trois, l’écrivain israélien Dror Mishani se lance dans le « thriller » psychologique. Une incursion réussie dans le genre, grâce à une triple focale multipliant les suspens et une dose subtile de critique sociale et morale.
La traduction, outil de pacification dans un monde consensuel, uni par le dialogue ? Tout au contraire, répond Tiphaine Samoyault, avec Traduction et violence : la violence est au cœur de traduire, et il faut le penser pour comprendre les rapports de domination, et les combattre.
« Gilets jaunes », journalistes, chercheuses et chercheurs et acteurs et actrices du numérique ont croisé leurs regards et leurs expériences, samedi 7 mars à Saint-Denis, au long d’une journée qui aura consacré cette nouvelle démocratie numérique en gestation.
Isabelle Huppert atteint au sublime dans La Ménagerie de verre, de Tennessee Williams, mise en scène par Ivo van Hove. Conçue comme un huis clos familial, la pièce s’avère solidaire de tous les laissés-pour-compte.
Aller vers autrui, en quittant notre prétendu pré carré enraciné plutôt que de nous arcbouter face au danger de la différence, tel est le message de la socio-anthropologue dans Faut-il se ressembler pour s’assembler ?.
Peut-on aujourd’hui s’inspirer du « municipalisme libertaire » de l’anarchiste états-unien ? Face aux faillites de l’État, tout le pouvoir doit-il revenir aux assemblées générales communalistes ou à une structure étatique renouvelée ? Débat vidéo entre Pinar Selek et Aurélien Bernier.
Travail gratuit, dissimulé, micro-travail, travail ubérisé : Aude Launay, curatrice de l’exposition « Algotaylorism », présentée à Mulhouse, et Silvio Lorusso, artiste pionnier du concept d’entreprécariat, croisent leurs points de vue avant une rencontre jeudi 12 mars à Paris.
Joseph Mitchell a été journaliste au New Yorker pendant quelque trente ans. Dans ses inédits qui viennent d'être publiés, on découvre ses rencontres avec des profils extravagants.
Le sociologue Denis Colombi démonte dans un livre passionnant notre regard volontiers moralisateur ou critique sur les dépenses des classes les moins aisées. Il démontre que la façon de gérer cet argent ne manque pas de rationalité.
Trois économistes proches d’Emmanuel Macron ont critiqué les études mettant en avant le creusement des inégalités du fait de la politique mise en place depuis bientôt trois ans. Une démarche politicienne qui tente de sauver la théorie du ruissellement au cœur des choix gouvernementaux.