Une fédération bretonne de la Capeb, syndicat patronal du bâtiment, ont rompu les rangs et appelé à rejoindre la mobilisation contre la réforme des retraites. Certains de leurs adhérents ont même décidé de payer les jours de grève de leurs salariés.
Face à un pouvoir radicalisé, le mouvement social doit à la fois durcir ses actions et élargir la bataille à d’autres enjeux que la réforme des retraites. La victoire n’est aucunement garantie, mais seule cette voie est constructive, même en cas d’échec.
Un préavis de grève reconductible à l’Institut géographique national a été déposé ce vendredi par la CGT. Objectif : obtenir hausses de salaires et titularisations pour les contractuels travaillant sur les données de la PAC.
L’électricien public a annoncé des pertes encore plus gigantesques qu’anticipé : 17,9 milliards d’euros. Ce résultat marque l’aboutissement d’une politique assumée de spoliation publique, ruinant une entreprise indispensable à la planification énergétique et écologique.
Épuisés et en colère, les agents de sécurité de la Cité de l’architecture à Paris considèrent ne pas avoir été « respectés » par leur nouvel employeur, Korporate. En parallèle, la mort d’un passant devant les portes du musée remet sur la table les problèmes du marché de la sous-traitance.
Selon un organe du Conseil de l’Europe, la France restreint le « droit fondamental » de grève en retenant une journée de salaire à des fonctionnaires qui ne débrayent que quelques heures. Cette décision épingle le non-respect d’une charte européenne mais n’est pas contraignante.
En un an, le conflit provoqué par la Russie a redessiné de fond en comble les routes et les marchés énergétiques. Les États-Unis ont remplacé la Russie comme premier fournisseur de gaz en Europe. Le pétrole russe coule désormais vers l’Asie. Deux blocs mondiaux se font face.
Selon « Libération », la Financière et immobilière bordelaise (FIB), principale société détenue par l’homme d’affaires Michel Ohayon, a déposé le bilan, incapable de rembourser sa dette.
Pour la cinquième journée de mobilisation, les dirigeants des huit syndicats s’étaient donné rendez-vous dans le Tarn. Manière de renouveler le récit médiatique et de contrer une affluence fatalement moins forte. Mais pas d’adoucir le propos face au gouvernement, au milieu d’une foule galvanisée par le défilé.
Sur les plateaux des grandes radios et télévisions, des ministres ont été sévèrement secoués par les journalistes pour avoir menti sur la pension minimale de retraite à 1 200 euros. Sur les sujets économiques, on n’était plus habitués à pareille rébellion. Mais cela s’explique.
Le gouvernement échoue à convaincre du bien-fondé de sa réforme. Et pour cause : sur les pensions à 1 200 euros, la situation des femmes ou la démographie, l’argumentaire déroulé de plateau en plateau est truffé de contrevérités.
Lors de deux CSE extraordinaires, organisés mardi 14 février, les syndicats de Radio France et France Télévisions ont exprimé leurs réticences au projet de rapprochement des réseaux régionaux de France 3 et France Bleu.
Un enregistrement de 2016 montre que le PDG de Kering savait que l’évasion fiscale pratiquée par son groupe en Suisse était problématique, son bras droit précisant que cela allait leur « péter à la gueule ». François-Henri Pinault a pourtant continué à opérer ce montage pendant encore trois ans.
Ancien employé de PriceWaterhouseCoopers, Raphaël Halet avait transmis en 2012 au journaliste Édouard Perrin des documents prouvant que le Luxembourg participait à l’évasion fiscale des grandes entreprises en Europe. Après quatre condamnations, il est définitivement mis hors de cause, au nom de la liberté d’expression.
Près de deux cents ex-salariés de Camaïeu portent plainte pour « abus de biens sociaux ». Ils s’interrogent sur des « opérations financières anormales », réalisées par leur ancien propriétaire Michel Ohayon, qui auraient mené l’enseigne à sa perte.
À l’entrepôt de Brétigny-sur-Orge, un électricien a été gravement brûlé en octobre, et a porté plainte contre le géant de la logistique. Deux syndicalistes estiment aussi que la direction les a prises pour cible. L’entreprise dément.