A la suite de notre enquête sur «Total menacé par un arbitrage à 170 milliards de dollars», nous avons reçu ce droit de réponse de Me Olivier Pardo, avocat des régions russes.
Le professeur Jean-Michel Alexandre a été considéré pendant quinze ans, jusqu'en 2000, comme le patron du médicament en France. Interrogé le 10 février par la mission parlementaire d'information sur le Mediator, il a adopté une ligne de défense simple: tirer sur tout ce qui bouge. Avec un credo: tout le monde est fautif, sauf lui.
Le Brésil a dévoilé un plan de 30 milliards de dollars d'économies pour 2011. La Chine et l'Inde relèvent à toute vitesse leurs taux d'intérêt. Ces poids lourds de l'économie mondiale luttent tous contre un même ennemi: une inflation galopante.
C'est la privatisation socialement la plus grave qui ait jamais été engagée: le logement social français est en passe d'être livré progressivement à la spéculation. Avec l'appui de l'Elysée, des grandes manœuvres ont commencé en ce sens. L'enquête de Mediapart en apporte de nombreuses preuves, sur fond d'intrigues dans les coulisses du pouvoir et d'affairisme.
Selon les textes, «un arbitre ne doit être ni parent, ni allié des parties, ni directement intéressé à la solution du litige». Jean-Pierre Mattei, désigné comme arbitre dans le conflit Elf NeftGaz, répond-il à ces critères? Un témoin, Omar Harfouch, raconte le voyage qu'il a organisé en Ukraine en février 1999 pour André Guelfi, alias Dédé la sardine, à l'instigation de Jean-Pierre Mattei.
C'est le portrait d'une génération de «travailleurs jetables après usage» que propose le documentaire de Marc Petitjean, Tokyo freeters, programmé sur Arte mardi pour une soirée sur «une jeunesse qui réinvente la désobéissance».
Total risque de devoir payer une pénalité de 125 milliards d'euros pour ne pas avoir exécuté un contrat en Russie du temps d'Elf. Derrière ce dossier vieux de 1992, on retrouve André Guelfi, «Dédé la sardine», mais aussi bien d'autres noms rencontrés dans la chronique judiciaire depuis vingt ans.
Le récent salon automobile de Detroit a témoigné du retour en forme des constructeurs américains, donnés pour morts en 2009. Mais l'avenir de l'industrie automobile se joue loin de la décadente capitale mondiale de l'automobile, dans les pays émergents. Analyse.
L'audition d'un directeur scientifique de Servier pourrait préfigurer le système de défense des laboratoires dans les procès du Mediator à venir. En se défaussant systématiquement sur l'administration sanitaire, il retrouve des réflexes utilisés dans le procès du sang contaminé. Analyse.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris s'est donné jusqu'au 3 mars pour rendre son arrêt dans l'affaire Pérol. Mediapart donne la parole aux trois avocats représentant les parties civiles, qui ont plaidé en faveur d'une instruction judiciaire, ce à quoi le Parquet est opposé.
Dans un arrêt en date du 1er février et sur une plainte de l'industriel italien Carlo de Benedetti, la Cour de cassation vient de confirmer la condamnation à 6 millions d'euros pour «vente frauduleuse» de la société Oléron Participations, fondée en 1996 par Alain Minc et Pierre Bergé. Pour ce dernier, qui est l'un des nouveaux propriétaires du Monde, l'affaire est embarrassante.
Dans le nouveau gouvernement de transition tunisien, de jeunes loups des affaires trustent les postes économiques. Le banquier franco-tunisien Hakim El Karoui, ancienne plume de Raffarin à Matignon, a joué un rôle crucial.
Sur 77 médicaments placés par l'Afssaps en «liste rouge», six sont des produits Servier. Cette mise «sous surveillance» n'est pas une liste noire et le mot d'ordre à l'Afssaps est «pas de panique». A voir.
Dans une lettre au directeur du Trésor, que révèle Mediapart, la Fédération bancaire française demande une déréglementation accélérée des prêts au logement social. Après la privatisation du Livret A, le lobby des grandes banques privées presse le gouvernement d'engager celle du logement social, aussi en crise soit-il.