Économie et social

Un plan, des plans: le monde parle de relance économique

Politique économique

Grande-Bretagne, Union européenne, Etats-Unis: les gouvernements ont discuté, lundi 24 novembre, de plans de relance face à la crise. Chacun avance ses recettes, et, une fois encore, le Britannique Gordon Brown se montre le plus novateur. Il prend tout le monde de vitesse en adoptant un dispositif inédit: une baisse spectaculaire de la TVA. Décryptage des trois projets occidentaux de soutien à l'économie. Lire aussi: Déflation: attention au contresens, le parti pris de Philippe Riès

L'Elysée veut démembrer et remettre au pas l'Insee

France — Parti pris

Sous le prétexte d'un projet d'aménagement du territoire, Nicolas Sarkozy veut démembrer l'Insee, dont il n'a jamais apprécié l'indépendance. Après avoir évincé son directeur général, plutôt de gauche, le chef de l'Etat est en conflit avec son successeur, plutôt de droite, qui, fin août, a menacé de démissionner. Ce dernier doit transmettre ses propositions au gouvernement le 30 novembre. Lire aussi les articles dans notre édition participative: En défense de la statistique publique.

Vidéo. Guillaume Pepy (SNCF) s'explique sur la grève, les banlieues et les tarifs

Économie et social — Entretien

La direction de la SNCF a évité une grève d'ampleur: le trafic est relativement peu perturbé lundi 24 novembre. Guillaume Pepy, président de l'entreprise, justifie les concessions sur la réforme du fret au nom d'un nouveau dialogue social, «pour en finir avec la gréviculture». Il se prête à quelques autocritiques sur la politique des prix des billets et promet des investissements massifs dans les transports de banlieue et dans le futur système «Autolib'».

Après l'Afrique, la Chine est à l'offensive en Amérique latine

International

Hu Jintao bouclera samedi, au Pérou, une semaine de tournée en Amérique latine, en participant au 16e Forum de coopération économique Asie-Pacifique. Comme en Afrique, les dirigeants chinois n'ont d'yeux que pour les sols très riches du continent. L'an dernier, les échanges commerciaux entre la Chine et l'Amérique du Sud ont franchi la barre des 100 milliards de dollars. Gros plan, cartes à l'appui, sur l'essor de cet «axe sino-latin» encore mal connu.

Bilan du “bilan de santé” de la Politique agricole commune

Agriculture et alimentation — Entretien

Au terme d'une nuit blanche, les ministres européens de l'agriculture se sont mis d'accord jeudi matin sur «le bilan de santé» de la Politique agricole commune européenne. Un simple avant-goût de la «grande réforme» qui pourrait être appliquée à partir de 2013. Bilan du bilan, avec Pierre Boulanger, chercheur au Groupe d'économie mondiale de Sciences-Po.

L'automobile appelle à l'aide, les gouvernements hésitent à lui porter secours

Économie et social

Après les banques, les gouvernements sont à nouveau sollicités, cette fois-ci par l'automobile. Le secteur connaît mondialement une chute aussi spectaculaire qu'inédite. De part et d'autre de l'Altantique, tous les constructeurs réclament des aides publiques. Comme avant la faillite de Lehman Brothers pour les banques, les gouvernements sont divisés sur l'opportunité de porter secours à l'automobile.

Dassault, poussé par l'Elysée, officialise sa prise de contrôle de Thales

Économie et social

Dassault Aviation a confirmé, mardi 18 novembre, son intérêt pour Thales. Le groupe, avec le soutien total de l'Elysée, a engagé des négociations exclusives en vue de racheter la participation qu'Alcatel Lucent détient dans le groupe d'électronique de défense. Cette opération n'est qu'un des aspects d'une vaste réorganisation de la défense menée par l'Elysée depuis le début de l'année.

Sommet du G-20: la France a perdu la bataille des institutions

Économie et social — Analyse

On le pressentait, c'est confirmé. Il n'y aura pas de "nouveau Bretton Woods" après le sommet du G-20 de Washington et la France a perdu la bataille des institutions, comme le prouve l'appel au Fonds monétaire international à cohabiter avec le Forum de stabilité financière, un "machin" informel créé après la crise asiatique justement pour rogner les ailes de l'organisation aujourd'hui dirigée par Dominique Strauss-Kahn.

Carrefour : mais pourquoi le patron est-il donc évincé ?

Entreprises

Patron exécutif du groupe Carrefour, José Luis Duran va prochainement être écarté, selon nos informations. En pleine crise financière, sur fond de chute de la Bourse, pourquoi les deux nouveaux actionnaires du géant mondial de la distribution, Bernard Arnault et le fonds Colony Capital, ont-ils pris cette décision? Parce qu'ils veulent démembrer le groupe, comme des échos de presse leur en prêtent l'intention? En tout cas, le jeu de chaises musicales qui se profile revêt une importance inhabituelle: à l'heure où Nicolas Sarkozy répète sa volonté de lutter contre les excès des fonds spéculatifs, il faut surveiller de près ces travaux pratiques.

La Caisse des dépôts menacée de démembrement

France — Parti pris

Nicolas Sarkozy devrait dévoiler le 20 novembre son projet de création d'un Fonds stratégique d'intervention. Bien accueillie à l'origine, l'idée consiste à créer une sorte de fonds souverain à la française, pour mieux protéger les groupes des turbulences du capitalisme financier. Mais, dans la pratique, une tout autre réforme se dessine: l'Elysée envisage, sans passer par la loi, d'œuvrer à un quasi-démembrement de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour créer un fonds à la disposition de l'exécutif. Paradoxe: la CDC a précisément été créée en 1816 pour éviter ce type de dérives napoléoniennes dans la gestion des fonds publics. Parti pris.

Du mauvais usage de la garantie de l'Etat par les banques publiques

Économie et social

Pendant la crise, les recherches continuent. Manifestements indifférents aux bouleversements en cours dans le système bancaire mondial, où les Etats sont contraints d'intervenir en urgence, des économistes de la Banque des règlements internationaux démontrent que la garantie publique est tout sauf le garant d'une gestion prudente et originale. Un peu "décalé" mais très instructif.

Pourquoi rien de concret n’a surgi du G-20

International — Analyse

Cela devait être l'occasion d'une refonte complète du système financier international. Ce fut un sommet «historique», s'est félicité Nicolas Sarkozy, à l'issue de la réunion. A lire les cinq pages du communiqué final, les dirigeants du G-20 n'ont pourtant pas réussi à dépasser le stade des principes et des promesses. Très peu de chiffres, rien de bien concret, si ce n'est l'engagement de se revoir tous ensemble en avril prochain. G-7, G-20, même combat? A-t-on perdu en route la voix des pays du Sud? Comment en est-on arrivé là? Eléments d'explications.

En France, la production bio est à la traîne

France

Alors que le salon Marjolaine accueille des milliers de visiteurs au bois de Vincennes, le bilan de l'agriculture bio est plus que médiocre. La France est en retard, à la traîne par rapport aux autres pays européens: 12.000 agriculteurs seulement produisent «bio» et la commission européenne s'agace de voir une mauvaise utilisation de ses subventions. Le poids de la FNSEA, farouchement productiviste, demeure un frein.

Pour comprendre le G-20

International

Que faut-il attendre du sommet à Washington, qui s'achève samedi 15 novembre dans la nuit (heure française)? «Un nouveau Bretton Woods», assure Nicolas Sarkozy, qui a eu l'initiative de cette réunion du G-20. Peut-être pas grand-chose, insinuent de plus en plus de pays participants. La période de transition entre les deux administrations américaine, l'absence de consensus sur les origines de la crise, ne prêchent guère pour des mesures rapides de réforme du système financier international. Chacun arrive à Washington avec son calendrier, ses priorités. Selon l'Élysée, un accord est en vue. Mais il faudra patienter jusqu'au communiqué final, samedi soir, pour le vérifier et mesurer la portée du texte. En attendant, Mediapart vous propose un dossier réunissant ses meilleurs articles pour vous aider à suivre le dénouement d'un sommet aux multiples enjeux: G-20, le monde en ordre dispersé Pourquoi le G-20 n'a rien donné de concret Barack Obama ignore le G-20 pour parler avec les économistes keynésiens C'est la monnaie, stupide Le G-20 veut réformer l'économie mondiale mais oublie l'Afrique! La carte des plans «anti-crise» dans le monde La parole aux économistes pour penser la sortie de crise

La parole aux économistes, pour penser la sortie de crise

Économie et social — Note de veille

pas de chapo - dossier.

G-20: le monde en ordre dispersé

International

Que faut-il attendre du sommet à Washington, qui s'achève samedi 15 novembre dans la nuit (heure française)? «Un nouveau Bretton Woods», assure Nicolas Sarkozy, qui a eu l'initiative de cette réunion du G-20. Peut-être pas grand-chose, insinuent de plus en plus de pays participants. La période de transition entre les deux administrations américaine, l'absence de consensus sur les origines de la crise, ne prêchent guère pour des mesures rapides de réforme du système financier international. Chacun arrive à Washington avec son calendrier, ses priorités. Selon l'Elysée, un accord est en vue. Mais il faudra attendre le communiqué final, samedi soir, pour vérifier cela et en mesurer la portée réelle.