Économie et social

Le gouvernement sait-il qu'il y a une crise financière?

Économie et social — Parti pris

«Le système bancaire est sain. Il n'y a aucun risque pour les banques françaises.» Depuis lundi, le gouvernement multiplie les messages les plus lénifiants après la faillite de la banque Lehman. Sans réellement convaincre. Pour lever les doutes, les principales banques ont dû faire une estimation de leurs risques sur Lehman. Leur exposition n'est pas très importante mais révèle quelques surprises. Et ce ne sont que les premières.

Crise financière: un mardi à 223 milliards de dollars

Économie et social

Les banques centrales sont intervenues massivement pour tenter d'éviter l'apoplexie au marché interbancaire. Mardi, elles ont injecté au total plus de 223 milliards de dollars. Pourtant, malgré ces aides massives, les banques ont toujours le plus grand mal à se financer. La peur gagne, nourrie par les difficultés rencontrées par le premier assureur mondial, AIG.

Quand les socialistes faisaient le carré autour de Tapie

France — Parti pris

L'affaire Tapie fonctionne comment un révélateur. On y découvre les graves dysfonctionnements de l'Etat, mais aussi l'apathie du principal parti d'opposition, le parti socialiste, qui a tardé à demander une commission d'enquête parlementaire. Pour beaucoup de socialistes, le souvenir est de fait fâcheux: en décembre 1993, tous les socialistes, unanimes, avaient voté contre la levée de l'immunité parlementaire de l'ex-hommes d'affaires, sur lequel la justice enquêtait.

Mediapart, du lancement à la conquête

International

Mardi 16 septembre 2008, Mediapart aura six mois. Six mois d'un pari de raison: prouver, à l'heure du tout publicitaire et de la course à l'audience, qu'il y avait bien place pour un journal numérique de référence, indépendant, dont la liberté repose sur la fidélité d'un public de lecteurs fédérés par l'acte d'achat. Ce pari a été gagné: pas un jour n'est passé depuis le 16 mars sans nouveaux abonnés, tandis que l'audience du site ne cesse de progresser. Après ce lancement réussi, reste à installer ce succès dans la durée. Ce fut l'objet d'un été studieux à Mediapart dont nous vous livrons les conclusions, décisions et innovations. Parmi celles-ci, un partenariat inédit avec l'agence de photojournalisme Vu, à découvrir sur notre site, vendredi 19 septembre, à 13 heures.

Crise financière: les raisons de la panique

Économie et social

La bourse de Paris a perdu lundi 3,78%, celle de Londres 3,92%, et Madrid 4,5% : la panique a saisi les marchés financiers après un week-end fatal à Wall Street qui a connu, lundi, sa plus forte baisse depuis le 11-Septembre. La décision des autorités américaines de ne plus soutenir le secteur financier a précipité la faillite de Lehman Brothers et le rachat de Merill Lynch. En cinq points, Mediapart explique ce tournant de la crise financière, qui aura d'inévitables répercussions sur les consommateurs et la croissance mondiale. Lire également l'article de Philippe Riès: la théorie des dominos.

Wall Street : la théorie des dominos

Finance — Analyse

L'annonce de la faillite de Lehman Brothers, la quatrième banque d'affaires de Wall Street, lundi 15 septembre, a replongé la planète financière dans la tempête. Mais c'était sans doute un point de passage obligé vers une sortie de crise. Après le refus des autorités américaines de mobiliser une nouvelle fois l'argent public, les principaux acteurs ne devraient plus pouvoir tergiverser.

Bernard Tapie aperçu par deux témoins à l'Elysée

France

Bernard Tapie a bien été reçu, vendredi, par le secrétaire général adjoint de l'Elysée, François Pérol. Révélée par le site Bakchich, l'information est confirmée lundi par le site du magazine Challenges, dont un journaliste a croisé aussi sur les lieux l'ex-homme d'affaires. Malgré les démentis officiels, elle constitue un indice de plus quant au rôle majeur que Nicolas Sarkozy a joué dans cette affaire.

La planète financière plonge dans l'inconnu

Économie et social

Les marchés financiers s'effondrent au lendemain d'un des week-ends les plus décisifs pour Wall Street. Au terme de trois jours de négociations ininterrompues entre banques centrales, banquiers et autorités américaines, les cartes sont totalement rebattues: le gouvernement américain refuse désormais d'apporter sa garantie au monde financier. Premières conséquences: Lehman Brothers est en faillite, Merrill Lynch est rachetée en catastrophe par Bank of America, et le premier assureur mondial, American Insurance Group, demande un financement exceptionnel de 40 milliards à la Fed. Tous ignorent la suite.

Lehman Brothers: la partie de poker continue à New York

Économie et social

Pour la troisième journée consécutive, les autorités financières américaines et les patrons des grandes firmes de Wall Street étaient réunis dimanche au siège de la Réserve fédérale de New York pour éviter une faillite pure et simple de Lehman Brothers, la quatrième banque d'affaires des Etats-Unis. Partie de poker à mise très élevée.

Lehman Brothers: la partie de poker continue à New York

Économie et social

Pour la troisième journée consécutive, les autorités financières américaines et les patrons des grandes firmes de Wall Street étaient réunies dimanche au siège de la Réserve Fédérale de New York pour éviter une faillite pure et simple de Lehman Brothers, la quatrième banque d'affaires des Etats-Unis. Partie de poker à mise très élevée.

Déficit budgétaire: l'UE ne lâche pas la France

Économie et social — Analyse

Crise économique ou pas, le gouvernement français devra respecter en 2009 le plafond de 3% du PIB pour le déficit des comptes publics. La "souplesse" dont les ministres des finances de l'UE ont décidé à Nice de faire preuve face à la baisse conjoncturelle des recettes fiscales bénéficiera aux bons élèves de la classe européenne. Les cancres, eux, restent sous surveillance.

Dette argentine : les banquiers français s’indignent

Économie et social — Enquête

Au plus bas dans les sondages, battue dans son bras de fer avec les grands exportateurs de denrées agricoles, lâchée par son "ami" vénézuélien Hugo Chavez, la présidente de la République argentine Cristina Kirchner a décidé à l'improviste de rembourser les arriérés de la dette publique auprès du Club de Paris, afin de rouvrir à ce pays l'accès au marché international des capitaux. Mais les créanciers privés, dont certaines grandes banques françaises, ne l'entendent pas de cette oreille. Avec en bruit de fond, le passage du TGV Buenos Aires-Cordoba promis à Alstom.

Woerth invite ses 1245 amis Facebook à Bercy

Économie et social

«Passer du virtuel au réel.» Le ministre du budget, Eric Woerth, fait savoir qu'il adore Internet et les nouvelles technologies. Il a donc invité tous ses amis sur Facebook à un petit raout, mardi soir, à Bercy. Et c'est lui qui régale. Un petit coup de pub, alors que le grand argentier du gouvernement concocte un budget très, très serré.

Le Trésor américain au chevet du géant financier Lehman Brothers

Économie et social

Une semaine après avoir sauvé les deux géants du crédit hypothécaire, Fannie Mae et Freddie Mac, la Fed et le secrétaire au Trésor travaillent au sauvetage de Lehman Brothers. La cinquième banque d'investissement américaine est en coma dépassé. La question est de savoir si l'Etat va encore une fois apporter des fonds publics pour éviter une faillite. Réponse, dimanche 14 septembre. Lire aussi le crash annoncé d'une banque d'affaires de Wall Street.

Le patron du Monde.fr et de Télérama va quitter Le Monde

Économie et social

Dans un message adressé aux salariés du groupe, le président du groupe Le Monde, Eric Fottorino, a annoncé le départ «prochain» de Bruno Patino, président de Télérama, du Monde interactif et de la régie publicitaire Publicat. Le partant est pressenti pour diriger France Culture.

Affaire Tapie: le réquisitoire d'un juriste contre Bercy

France

Thomas Clay, spécialiste du droit de l'arbitrage, a créé la surprise, mercredi 10 septembre, lors des auditions de la commission des finances de l'Assemblée au sujet de l'affaire Tapie: il a jeté une lourde suspicion sur le comportement de l'Etat qui a eu recours à des procédures sans aucun précédent. Entendu, lui aussi, Jean Peyrelevade, l'ancien PDG du Crédit lyonnais, a accusé les arbitres «soit d'incompétence soit de mauvaise foi». Quant à Bernard Tapie, il a répété avoir été trompé par le Crédit lyonnais, qui aurait usé de procédés à «caractère mafieux».