Même quand leur dossier est complet, certains assurés commencent à toucher leur retraite avec des mois de retard, les obligeant à demander le RSA. L’assurance-vieillesse conteste toute situation anormale, mais le Covid et deux transformations récentes pourraient avoir ralenti le système.
Des agents du service des indemnités journalières de l’Assurance maladie de Seine-Saint-Denis dénoncent leurs mauvaises conditions de travail qui engendrent des retards dans le traitement des dossiers et le versement des indemnités dues. Ils réclament plus de reconnaissance, des embauches pérennes et de l’avancement.
Le Parlement européen a voté mercredi 6 juillet pour que certains investissements dans le gaz et le nucléaire soient classés comme verts. La France a été à la manœuvre de cette vaste opération de greenwashing qui pourrait, en l’état, générer de nouveaux flux d’argent vers la Russie.
Mardi 5 juillet, la prestigieuse agence de communication de Bolloré a annoncé le licenciement d’un haut dirigeant. Une décision qui fait suite à l’enquête interne lancée après la révélation de violences sexistes et sexuelles. Celle-ci reste bien timide sur la responsabilité du groupe.
Le parquet du Havre envisage de poursuivre pénalement la société pour recours abusif à l’intérim, alors que les pratiques de la marque au losange sont déjà très régulièrement épinglées, à Sandouville ou à Cléon.
Alors que les salariés d’Aéroports de Paris entrent en grève, les délais et les annulations dans les aéroports devraient accompagner les voyageurs cet été. Une situation qui est le fruit des impasses d’un modèle dans lequel ce secteur s’est enfermé.
Dans un texte très fouillé, l’historien de l’économie Alexandre Chirat revient sur la pensée d’un des économistes les plus importants de l’après-guerre, John Kenneth Galbraith. Une pensée qui fait écho à de nombreux débats contemporains.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Le gouvernement a confirmé une série de mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires, des retraités et des bénéficiaires de prestations sociales. Mais ces décisions ne permettent pas de couvrir la hausse des prix et cachent une volonté de faire payer aux plus fragiles le coût de l’inflation.
Depuis plusieurs mois, des mouvements sociaux agitent le monde des assurances où les négociations salariales sont tendues, au niveau des entreprises comme de la branche professionnelle. Les salariés réclament un juste partage des bénéfices, dans un secteur en bonne santé.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
Depuis des semaines, des arrêts de travail éclatent dans toute la France, et dans tous les secteurs. Le mot d’ordre est toujours le même : « Tout augmente sauf nos salaires. » Après des négociations décevantes, les travailleurs se mobilisent pour obtenir des augmentations à la hauteur de l’inflation.
Emmanuel Macron l’a décidé presque seul : l’audiovisuel public sera privé dès cette année des 3,2 milliards d’euros que lui rapporte cette ressource prélevée depuis 1948. Au nom du « pouvoir d’achat », le gouvernement s’apprête à faire peser de lourdes menaces sur les médias publics.
Le CHSCT du ministère de la justice et plusieurs syndicats veulent obtenir une expertise sur les risques encourus par les personnels à cause du manque d’effectifs et de moyens. La chancellerie s’y refuse.
Sanctions « de plus en plus sévères et disproportionnées », « aberrations » derrière certaines mesures gouvernementales ou encore préconisations restées lettre morte : le médiateur national de Pôle emploi publie son rapport 2021, sans masquer son agacement.
Malgré sa santé économique fragile, le plus gros bailleur social de la région Auvergne-Rhône-Alpes vient de distribuer à ses dirigeants des primes critiquables car elles intègrent des résultats exceptionnels liés à des ventes de logements. Les salariés, eux, n’ont pas perçu d’intéressement depuis plusieurs années.