Alors que la finale de la Coupe de France se joue samedi, jamais le football professionnel français n’a semblé aussi fragile. À l’inverse, à la suite de plusieurs expériences en Europe, le « football populaire » se développe, promouvant un contre-modèle face au « foot bizness ».
De la faillite de Mediapro au pacte faustien avec le fonds CVC, le football professionnel français s’est totalement fourvoyé en quelques années, aveuglé par sa folie des grandeurs et miné par un modèle économique bancal.
Après de multiples rebondissements, Donald Trump est parvenu à faire adopter son projet de budget à la Chambre des représentants. Ce texte prévoit des allègements fiscaux massifs pour les plus riches et des réductions d’aides sociales massives pour les plus pauvres.
Mercredi, Bernard Arnault était entendu par la commission d’enquête sénatoriale sur les aides aux entreprises. D’entrée, une passe d’armes a eu lieu entre le rapporteur communiste et le grand patron au sujet des suppressions d’emplois prévues par le groupe dans le secteur des vins et spiritueux.
Les sommités du monde économique se plaignent de devoir répondre aux convocations des parlementaires dans le cadre des commissions d’enquête qui se multiplient. Preuve qu’ils font peu de cas des institutions démocratiques.
Selon plusieurs chercheurs, le néolibéralisme a fait place à un ordre « géoéconomique » où l’économie est mise au service de la volonté de domination des États. Cette vision permet de comprendre certaines évolutions de notre époque, malgré quelques raccourcis.
Dix-sept des États membres ont demandé à la Commission européenne de réviser l’accord d’association avec Israël, en raison de son non-respect des droits humains. Entré en vigueur en 2000, cet accord donne à Israël le statut le plus favorable pour un pays non membre de l’Union.
Lors du sommet Choose France lundi, le président a souhaité la suppression pure et simple de la directive européenne sur le devoir de vigilance, comme le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz il y a une dizaine de jours. Une demande des patronats des deux pays dénoncée par les ONG.
Comme chaque année à Versailles, Emmanuel Macron invite les grands patrons internationaux pour vanter les mérites de ses réformes et annoncer des milliards d’investissements tous azimuts. Une opération de communication qui s’essouffle.
La direction des infrastructures de l’entreprise promet entre 300 et 500 euros à ses agents si le nombre d’accidents du travail avec arrêt est divisé par deux, voire trois en 2025. La CGT y voit une incitation à ne plus les déclarer et regrette qu’aucune mesure de prévention n’accompagne cette prime.
Auditionnés par la commission d’enquête parlementaire sur les plans de licenciements, les dirigeants français de la holding responsable des difficultés de l’enseigne, spécialisée dans les équipements de maison, ont répondu aux questions des députés en oscillant entre mensonges et omissions.
Lors d’une audition au Sénat, le propriétaire et PDG de l’armateur a défendu l’avantage fiscal astronomique dont bénéficie son groupe et qui coûte des milliards à l’État. Une position difficile à tenir en ces temps de troubles budgétaires.
Renault est condamnée à payer une amende de 18 750 euros. Une victoire pour la CGT du site normand, même si la peine retenue a un caractère dérisoire au vu de la surface financière du groupe, et de l’importance constatée – et assumée – de l’abus.
Trois hommes ont été ensevelis par un mur qui s’est effondré sur le chantier d’un bâtiment agricole. Une enquête pour homicide involontaire dans le cadre du travail est ouverte. Plus de 80 personnes sont mortes au travail depuis janvier en France.
À la suite de notre article, « Le conseiller d’État promoteur immobilier à ses heures perdues », publié le 3 mai, nous avons reçu ce droit de réponse de Vincent Mahé, conseiller d’État et ancien directeur de CDC Habitat.
Alors que les plans sociaux et les fermetures de sites industriels s’enchaînent, le risque d’une désindustrialisation irréversible du pays n’est plus à écarter. Pourtant, le ministre de l’industrie Marc Ferracci n’en dit rien, et n’esquisse aucune stratégie pour contrer le désastre possible.