Dans ce département aux riches terres agricoles, un conflit sur l’eau s’est noué autour du lac de Caussade, construit illégalement par la chambre d’agriculture. Ses dirigeants perçoivent les écologistes comme des ennemis. Et ils nient très largement la réalité du dérèglement climatique.
L’économiste états-unien Robert Lucas est mort à 85 ans le 15 mai dans une relative indifférence. Il a pourtant été un des piliers de la contre-révolution néolibérale, au point qu’en 2003 il pouvait affirmer que la question de la prévention des crises était réglée.
Emmanuel Macron, qui s’est invité lundi soir sur TF1, compte (encore) baisser les impôts, cette fois-ci des classes moyennes. Mais sans rehausser ceux des plus riches. En contrepartie, pour équilibrer le budget, des coupes dans les services publics sont à prévoir.
Le plus grand groupe de luxe au monde s’attaque, depuis deux ans, à une vendeuse de crèmes de Charleville-Mézières dans les Ardennes. LVMH considère que cette petite marque dénommée L’instinct Paris fait de l’ombre à sa marque Givenchy L’instinct. L’histoire d’un pot de terre contre un pot de fer.
Évoquant une pluviométrie en berne, la préfecture du Puy-de-Dôme a instauré pour deux mois des limitations à l’usage de l’eau potable par les habitants dans une trentaine de communes proches des puits du géant de l’eau en bouteille, pas vraiment concerné par ces mesures. La société civile dénonce la captation d’une ressource autrefois abondante par l’industriel au détriment des citoyens.
Après vingt ans de régime Erdoğan, l’économie turque a connu une croissance forte, mais au prix de déséquilibres croissants. Aujourd’hui, le pays semble lancé dans une dangereuse fuite en avant, sur fond de crise inflationniste.
Pendant qu’à l’Élysée, Emmanuel Macron promet d’« accélérer » la « réindustralisation », les ouvriers du Nord affrontent une autre réalité. La sucrerie Tereos à Escaudœuvres et l’usine Buitoni à Caudry mettent ainsi la clé sous la porte, laissant sur le carreau des centaines de salariés.
Pour tenter d’effacer la réforme des retraites, Emmanuel Macron a enfourché un nouveau cheval de bataille : la réindustrialisation de la France. À Dunkerque, ce vendredi, il a annoncé deux projets industriels dans les batteries électriques censés illustrer ce nouvel élan. Les effets d’annonce peuvent-ils tenir lieu de politique industrielle ?
En déplacement vendredi à Dunkerque, Emmanuel Macron lance une séquence politique autour d’une pseudo-réindustrialisation de la France. Cette mise en scène cache mal la réalité désastreuse de l’industrie française.
Entendus jeudi par la commission « Uber Files » de l’Assemblée nationale, les anciens ministres Bernard Cazeneuve et Alain Vidalies se sont montrés très critiques à l’égard du lobbying agressif d’Uber entre 2014 et 2016. Ces auditions soulignent la connivence entre Emmanuel Macron, alors à Bercy, et les cadres de la plateforme.
Augustin de Romanet, ex-patron de l’établissement public et actuel PDG d’Aéroports de Paris, et deux de ses collaborateurs avaient été condamnés par la Cour de discipline budgétaire dans une affaire de bonus distribués par une filiale de la Caisse des dépôts. Le Conseil d’État vient d’annuler cette décision.
En janvier 2022, le dirigeant du syndicat incontournable dans la gestion de la ville s’est vu attribuer un forfait mensuel, pour compenser la perte de revenus liée à son départ à la retraite. Une possibilité qui n’est pas mentionnée dans les statuts du syndicat.
En difficulté politiquement à la suite de la réforme des retraites, l’exécutif a annoncé un plan contre la fraude fiscale des riches et des multinationales. Soit tout l’inverse de la politique très accommodante menée par Emmanuel Macron depuis six ans.
Le prix des terrains s’est envolé ces dernières années contribuant à aggraver le manque de logements accessibles. De nouveaux acteurs s’intéressent au foncier vu de plus en plus comme un juteux placement spéculatif.
La multinationale a annoncé la cession de sa branche logistique à l’armateur CMA-CGM. En moins d’un an, Vincent Bolloré a défait l’essentiel de ce qu’il avait construit depuis trente ans. Il a des milliards mais ne trace aucune ligne claire pour l’avenir.
En trois ans, le groupe marseillais a réalisé 40 milliards d’euros de profits quasiment pas taxés grâce à une niche fiscale. L’armateur en a profité pour multiplier les acquisitions. Dernière en date : la branche logistique du groupe Bolloré, pour cinq milliards d’euros.