En échange de leur capitulation, l’Europe et le Japon espéraient obtenir une relative stabilité. Un mois plus tard, aucun des engagements pris par Donald Trump en échange ne s’est concrétisé. L’administration américaine continue de faire monter la pression pour arracher d’autres concessions.
La sociologue Marine Duros, autrice d’une enquête sur la financiarisation de l’immobilier, décrit la mise en place d’un secteur de plus en plus isolé des besoins de la population. Même si son nouveau credo est de favoriser la transformation de bureaux en logements.
L’ancien géant du développement immobilier Evergrande va être radié de la Bourse de Hong Kong. Son défaut en 2021 a fait plonger la Chine dans une crise immobilière dont elle n’est toujours pas sortie, mais qui devient de plus en plus une priorité.
La Bolivie connaît une poussée inflationniste inédite depuis trente-quatre ans. Le modèle développé par la gauche s’effondre et risque de laisser la place à une réaction violente conduite par la droite et le FMI.
En juin 2025, les salariés de Monster en France apprenaient le placement en liquidation judiciaire de leur entreprise à la suite d’une vente à la découpe aux États-Unis. Ils dénoncent un manque d’informations et un abandon de la part de leurs actionnaires.
Le ralentissement brutal de l’économie russe est le fruit d’une fuite en avant de l’économie de guerre depuis 2022. La crise en cours n’a cependant rien pour inciter le Kremlin à rechercher un chemin durable vers la paix.
Au-delà du chaos mondial provoqué par Donald Trump, il y a cependant des constantes, des obsessions dans sa politique. Pétrole, gaz, matières premières, mais aussi données numériques, tout ce qui peut lui permettre de tirer profit, de renforcer la domination américaine l’intéresse.
Alors qu’il enchaîne les déconvenues budgétaires, l’exécutif poursuit malgré tout son agenda de réformes néolibérales engagé depuis 2017. Il compte cette fois-ci faire des économies sur l’hôpital public. Cinq ans seulement après la crise du covid-19.
Saint-Tropez n’a plus rien d’un village de pêcheurs. Le luxe a envahi la commune et LVMH y règne en maître. Sous le regard médusé des élus d’opposition, le groupe profite des largesses de la mairie, et inversement.
À la suite de l’article « Climb Up, l’entreprise d’escalade qui tire sur la corde de ses salariés », publié sur Mediapart le 22 juillet 2025, nous avons reçu un droit de réponse de la société Climb Up.
François Bayrou a fait parvenir aux partenaires sociaux la feuille de route pour une énième réforme de l’assurance-chômage. Les ruptures conventionnelles, les conditions pour ouvrir des droits et les salarié·es qui percevaient des hauts revenus sont dans le viseur afin de réaliser des économies colossales : au moins 4 milliards d’euros par an à partir de 2030.
Au-delà de la question pétrolière, les 50 % de droits de douane imposés à l’Inde ne sont que la dernière manifestation de la stratégie de Donald Trump : casser les Brics et l’émergence de la puissance des pays du Sud, afin de préserver l’hégémonie états-unienne et celle du dollar.
Les Big Tech états-uniennes accélèrent leurs investissements dans les centres de données. L’enjeu est la domination future du marché. Mais le risque de surcapacité et de manque de rentabilité augmente à mesure que cette ferveur prend la forme d’une fuite en avant.
C’était une première en France. En janvier 2024, l’entreprise de transport Veynat était condamnée pour n’avoir pas protégé ses salariées face au harcèlement sexuel de certains de leurs supérieurs. La cour d’appel de Bordeaux vient d’infirmer la condamnation de la société, mais confirme celle d’un cadre.
Avant même l’instauration de droits douaniers, les groupes du CAC 40 ont déjà mesuré au premier semestre les effets du désordre économique mondial provoqué par Trump. Leurs résultats sont en baisse de plus de 30 %. Mais des signaux plus inquiétants émergent de leurs comptes : les classes moyennes décrochent partout.
Pour réaliser des économies substantielles, l’exécutif martèle qu’il peut trouver la martingale en s’attaquant à la fraude supposée des bénéficiaires d’aides sociales. Or, on sait que la majeure partie de celle-ci vient des entreprises ou de certains professionnels de santé.