Les deux pays d’Asie du Sud-Est ont échangé des tirs mortels autour de leur frontière contestée jeudi 24 juillet. La Thaïlande doit faire face à un épuisement de son modèle économique, tandis que le Cambodge atteint déjà les limites de son développement rapide.
Le sidérurgiste (ex-Ascometal), qui emploie 720 personnes sur quatre sites en France, n’a plus un sou en caisse. Le fonds d’investissement Greybull Capital, qui l’avait repris in extremis en juillet 2024, n’a pas versé les 90 millions d’euros promis. L’État, lui, a bien versé 85 millions. En vain.
Depuis le 10 juillet, dix des douze agents de Paris adresse sont en grève. Ils réclament des locaux dignes pour accueillir les plus précaires et une prime mensuelle de 140 euros. S’ils ont déjà obtenu le déménagement du service, les revendications salariales n’ont pas été satisfaites.
Un conflit social d’une durée inhabituelle perturbe les chantiers de maintenance de cinq centrales nucléaires depuis la mi-juillet. Des personnels itinérants d’Arabelle Solutions, une filiale d’EDF, protestent contre la réduction de leurs primes.
Une plainte pour harcèlement sexuel a été déposée par une ex-syndicaliste contre un collègue, et le Défenseur des droits a épinglé le syndicat et l’entreprise publique. Il y a quelques mois, Mediapart avait révélé un premier dossier similaire, touchant le même syndicat sur la même période.
Profitant d’un gouvernement affaibli après les élections, Donald Trump a négocié lui-même les termes de l’accord commercial entre le Japon et les États-Unis. Contre des nouveaux droits douaniers limités à 15 % sur les importations japonaises, il a obtenu toutes les concessions qu’il demandait.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et António Costa, président du Conseil, se retrouvent jeudi dans la capitale chinoise pour le cinquantenaire des relations entre Bruxelles et Pékin. Avec de nombreux différends, économiques et géopolitiques.
À la tête de 33 salles d’escalade en France, la société est en forte expansion. Au prix d’une recherche permanente d’économies, de conditions de travail difficiles pour les salariés, suscitant des interrogations sur la sécurité des travailleurs et des clients.
Au nom de l’union de l’épargne et de l’investissement, la Commission européenne est prête à assouplir la régulation financière. Les leçons de la crise de 2008 sont oubliées et les règles de protection sur le point d’être sabordées.
Un rapport parlementaire, issu de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la multiplication des plans de licenciements dans les grands groupes, regrette le désengagement des pouvoirs publics, qui se refusent à sauver les emplois.
En remerciement d’un soutien indéfectible du monde des cryptos, le président états-unien a fait adopter la première législation qui leur ouvre la finance quotidienne. Les géants du numérique sont déjà prêts à lancer leur propre jeton et à créer leurs paradis fiscaux dématérialisés.
Depuis janvier, treize agents se sont ôtés la vie et huit autres ont tenté de le faire. Les faits se sont déroulés sur le lieu de travail à quatre reprises. Les syndicats s’interrogent sur le lien avec les suppressions de postes qui ont fait disparaître 25 % des effectifs depuis 2008.
Le grand magasin inauguré par Emmanuel Macron en 2021 devait être la vitrine du groupe LVMH à Paris. Il relève en réalité de la gabegie, avec 110 millions d’euros de pertes en deux ans. LVMH va le placer sous la tutelle du Bon Marché, son autre enseigne parisienne, largement bénéficiaire.
Depuis le mois de mars 2025, la Bibliothèque publique d’information s’est installée dans l’Est parisien, le temps des travaux de rénovation du centre national d’art et de culture. Ce déménagement a renforcé une crise sociale déjà profonde.
Le premier ministre a annoncé sa volonté de durcir une fois de plus les règles d’indemnisation du chômage, d’alléger encore les contraintes du droit du travail, et d’instaurer un plafond maximal d’aides sociales pouvant être touchées par une seule personne.
Jurant que la France était en danger de mort à cause de sa dette publique, le premier ministre a annoncé 44 milliards d’euros d’économies en 2026. Le gros de ce tour de vis budgétaire viendra de la non-indexation des dépenses publiques sur l’inflation et les besoins sociaux de la population.