Fin 2023, Mediapart avait révélé que le grand magasin du groupe LVMH avait installé dans ses réserves des caméras camouflées dans de faux détecteurs de fumée, sans le signaler. La Cnil a jugé que cela ne respectait ni le cadre légal ni la vie privée des salariés.
Dans son offensive contre la taxe Zucman, Bernard Arnault ne défend ni l’intérêt général ni une forme de rationalité économique : il représente une forme de radicalisation du capital qui n’hésite pas à voir son salut dans l’extrême droite.
Dix ans après la fusion des régions, la souffrance au travail est omniprésente dans les services, surtout montpelliérains, de la collectivité dirigée par la socialiste Carole Delga. Sans toujours que la protection offerte par l’employeur soit à la hauteur.
Les effectifs de France Travail uniquement dédiés à la réinsertion des détenus s’étiolent depuis plusieurs années, au grand dam des agents spécialisés, qui craignent, à terme, de voir leurs missions disparaître. Et avec elles, les chances de réinsertion des personnes détenues.
Les syndicats CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires demandent notamment au premier ministre d’abandonner la nouvelle réforme de l’assurance-chômage, de renoncer à l’année blanche et au doublement des franchises médicales, et de revenir sur la réforme des retraites.
Après le Louvre et le palais de la Porte-Dorée, le syndicat Sud porte plainte pour prêt de main-d’œuvre illicite contre deux nouveaux établissements et contre les agences qui assurent leurs missions d’accueil. Les salariés concernés dénoncent les désavantages de leur situation et leur précarité.
Avec environ 500 000 manifestants selon le ministère de l’intérieur, la journée du 18 septembre n’a pas attiré autant qu’espéré. Mais partout en France, dans toutes les classes d’âge, la colère est unanime contre les choix de l’exécutif. Et l’espoir de voir l’État davantage « taxer les riches » est tenace.
Alors que des centaines de milliers de personnes ont défilé jeudi en France, la question de la poursuite du mouvement se pose. À Montpellier, des travailleurs sociaux, mais pas que, mènent une lutte exemplaire depuis des mois et livrent leur recette pour un mouvement endurant.
Pour la première fois depuis 2023, les organisations syndicales appellent à manifester dans tous les secteurs contre les mesures d’austérité budgétaire. Suivez la journée avec nos envoyés spéciaux à Brioude, Grenoble, Lille, Marseille, Montpellier, Nantes et Paris.
Ils assurent la distribution des audioguides au Louvre, au Mont-Saint-Michel ou à Notre-Dame de Paris. Employés par une société prestataire, ils sont en grève depuis le 10 septembre, contre la politique du gouvernement mais aussi pour dénoncer leurs mauvaises conditions de travail et de rémunération.
La proposition d’un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultrariches, devenue le symbole de la bataille pour une meilleure équité fiscale, provoque l’ire du camp du capital. Pourtant, certains économistes pro-business commencent à la défendre, non sans arrière-pensées.
Le jeune ouvrier est décédé en juillet dans un dramatique accident du travail. En mai et juin, trois jeunes mineurs avaient été tués dans d’autres accidents. Les moins de 25 ans sont particulièrement vulnérables au travail, en raison de la précarité des postes qu’ils occupent souvent.
La croissance française devrait s’établir à seulement 0,8 % en 2025 selon l’Insee, qui éprouve les pires difficultés à trouver des motifs d’espoir pour l’avenir économique du pays. Voilà qui n’augure rien de bon pour les débats budgétaires à venir.
En redressement judiciaire pour la quatrième fois en onze ans, l’aciérie, qui emploie 450 personnes à Hagondange, est menacée de liquidation dès le 25 septembre. Sur place pour le 10 septembre, la dirigeante de la CGT a appelé le nouveau premier ministre à faire du dossier sa « priorité ».
Les blocages prévus mercredi se heurtent à une forte présence des forces de l’ordre. Suivez le fil de la journée avec nos envoyés spéciaux en région parisienne, à Lyon, Montpellier, Clermont-Ferrand, La Rochelle, Toulouse, Rennes ou Strasbourg.
Le géant de l’acier a annoncé jusqu’à 200 suppressions d’emplois sur ses deux sites dunkerquois, suscitant l’inquiétude des salariés face à une logique de rentabilité à tout prix. Sur le littoral dépendant de l’industrie, on le répète : si le géant chute, c’est toute la région qui souffre.