Cet ancien dirigeant d’une entité du groupe a été condamné mercredi pour des agressions sexuelles sur l’une de ses anciennes collègues. Cette dernière espère que ce jugement contribuera à faire cesser « l’impunité de ces actes en entreprise ».
Comme prévu, le Sénat s’est opposé mardi soir à la suspension de la réforme des retraites. Un signal supplémentaire que le compromis budgétaire reste impossible à entrevoir au Parlement, malgré les espoirs du premier ministre et du premier secrétaire du Parti socialiste.
Les équipes de l’Ehpad d’Arques-la-Bataille (Seine-Maritime) sont en grève pour dénoncer une dégradation des conditions de travail et le manque de reconnaissance. Soutenus par certaines familles et des élus locaux, les grévistes n’ont, jusque-là, rien obtenu ou presque.
Après un conflit avec les dirigeants de son syndicat, la CGT Énergie 93, une militante engagée depuis vingt ans a été progressivement exclue et mise au ban. Un rapport de la cellule de veille sur les violences sexuelles de la confédération avait pourtant appelé à la protéger.
En 2020, Mediapart révélait l’existence d’un fichage illégal de conducteurs de bus RATP selon leur nombre d’absences pour maladie ou grève. L’un d’eux a attaqué la régie devant le conseil des prud’hommes de Paris, estimant avoir été victime de « discrimination fondée sur l’état de santé ».
La partie recettes du projet de loi de finances 2026 a été rejetée samedi en première lecture à l'Assemblée, à l’unanimité des députés moins une voix. Pour le président insoumis de la commission des finances Éric Coquerel, il n’y a aucune chance que le projet de budget soit voté par une majorité d’ici la fin de l’année.
Une centaine de manifestants se sont rassemblés lundi 24 novembre devant le Parlement européen pour exhorter les eurodéputés à poursuivre la contestation du traité de libre-échange avec l’Amérique latine devant la Cour de justice de l’Union européenne.
L’audience qui se tiendra le 25 novembre à la Cour de cassation à propos de Vivendi s’annonce cruciale. Selon le ministère public, Vincent Bolloré, premier actionnaire du groupe, ne le contrôle en fait pas. S’il gagne, l’homme d’affaires n’aurait pas à verser 6 à 9 milliards d’euros aux actionnaires minoritaires.
Fait inédit dans la Ve République : tous les députés sauf un ont rejeté le budget de l’État dans la nuit de vendredi à samedi. Un vote sans surprise mais qui augure mal de son adoption avant la fin de l’année.
Le groupe français a comparu le 20 novembre à Paris pour manquement à son devoir de vigilance sur une ancienne filiale turque. 81 salariés espèrent obtenir des indemnités. C’est une première. Des ouvrières ont fait le déplacement pour dénoncer leurs conditions de travail.
Depuis le début des discussions budgétaires, la plupart des taxes sur les ultrariches et les grands groupes proposées par la gauche ont été balayées par l’exécutif, au motif qu’elles seraient inapplicables. Est-ce à dire qu’il n’est plus possible d’agir en la matière ? Pas si sûr.
Les dirigeants européens s’en félicitent : les prix de l’électricité reculent nettement et deviennent même négatifs durant de longues périodes. Pourtant, ces épisodes envoient des signaux délétères qui découragent les investissements indispensables à la transition énergétique.
À partir du 1er janvier, le gouvernement s’engage dans une déréglementation totale d’un bien essentiel et une mise à sac du service public de l’électricité. Tous les clients seront soumis à la volatilité des marchés. Tous, sauf les grands groupes. Le gouvernement s’est refusé à ouvrir un débat public sur le sujet.
La dernière usine de la commune de Seine-Saint-Denis fermera d’ici à fin 2026, laissant 105 personnes dans l’incertitude : l’entreprise prévoit 49 licenciements et 56 reclassements sur un autre site du groupe dans le Loiret. Les salariés étaient mobilisés le 19 novembre.
D’Éric Ciotti à Sarah Knafo, en passant par le Rassemblement national, l’extrême droite multiplie les propositions ultrafavorables à un écosystème libertarien de plus en plus bruyant, pourtant peu enclin à participer au jeu politique traditionnel.
Le pays, naguère modèle, est le moins performant de la zone euro depuis 2019. Un affaiblissement structurel aggravé avec l’austérité mise en place par la droite, mais qui fait l’objet d’un large consensus politique dans le pays.