La Fabrique andégave, basée dans le Maine-et-Loire, produit des sacs hauts de gamme pour la marque de luxe. D’actuelles ou anciennes employées racontent les interdictions de parler et de se déplacer, les mains gelées en hiver et la crainte du chômage technique. Le tout pour un Smic.
Dans les cortèges de cette onzième journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites, les colères étudiante et lycéenne commencent à déborder les routines syndicales. Certains jeunes rongent leur frein et demandent un durcissement du mouvement qui ne vient pas. Surtout, ils souhaitent élargir les revendications aux préoccupations écologiques, féministes et antiracistes.
La onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites a rassemblé 200 000 personnes de moins en France selon le ministère de l’intérieur, quand les syndicats annoncent un niveau semblable au 28 mars, soit deux millions de personnes. Une douzième journée est annoncée le 13 avril alors que les crispations entre l’exécutif et les syndicats atteignent leur paroxysme.
Onzième mobilisation nationale contre la réforme des retraites ce jeudi 6 avril. Manifestations, blocages et débrayages rythment à nouveau la journée. L’exécutif, lui, durcit encore le ton. Pour Emmanuel Macron, le pays n’est pas à l’arrêt, et si les gens ne voulaient pas de la réforme, il ne fallait pas l’élire.
Dans les Hauts-de-Seine, des cheminots et des étudiants en art ou en cinéma se mêlent tôt ce jeudi 6 avril pour imaginer la suite du mouvement contre la réforme des retraites, avec détermination et créativité.
Pour la onzième fois en trois mois, les opposants à la réforme des retraites sont appelés à manifester ce jeudi 6 avril. Dans l’Aveyron, où plusieurs records de mobilisation ont été battus, la colère du monde paysan, des ouvriers et des habitants lassés de se sentir comme des « sous-citoyens » soude les cortèges depuis janvier.
Ce jeudi 6 avril marque la onzième journée de la mobilisation contre la réforme des retraites. La politiste Sophie Béroud insiste sur l’ampleur des manifestations et d’un mouvement qui, bien que faible dans la grève, démontre une capacité inédite à mobiliser tous les pans du monde du travail.
L’intersyndicale a mis fin en à peine une heure à la réunion organisée par Élisabeth Borne ce mercredi matin. « Tout est bloqué », reconnaissent les soutiens du gouvernement, au moins le temps que le Conseil constitutionnel se prononce sur la réforme, le 14 avril.
Vincent Bolloré, qui veut racheter Hachette à Lagardère, va céder Editis à Daniel Kretinsky, par ailleurs principal actionnaire de la Fnac, premier libraire de France. Preuve que l’économie du livre est toujours plus concentrée entre les mains de quelques-uns.
Le philosophe Pierre Crétois publie « La Copossession du monde » (éditions Amsterdam), dans lequel il critique l’idée fort répandue que le droit de propriété est nécessaire à tout ordre social. Pour lui, la société repose davantage sur la reconnaissance de biens communs.
Ce lundi 3 avril, Tarik Safraoui a reçu Mathias Thépot, journaliste du service éco de Mediapart, dans l’émission Twitch « Abonnez-vous ». Il décortique le traitement médiatique des questions économiques depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites.
Pour le CAC 40, 2022 n’a pas été une année de crise mais de superprofits. 73,4 milliards d’euros de dividendes vont être versés, selon nos calculs provisoires. Et dix groupes ont prévu de dépenser 11,8 milliards pour racheter leurs actions. Une pratique qui n’avait jamais choqué Emmanuel Macron jusque-là et qu’il n’entend corriger qu’à la marge.
Loin de la confiance affichée, le groupe aurait été en perte sans la cession d’Equans et la créance d’un milliard versée par l’État au nom du bouclier tarifaire. Et pour verser de généreux dividendes à ses actionnaires, le groupe va à nouveau puiser dans ses fonds propres.
Avec une pension de 1 100 euros par mois et un petit boulot dans le ramassage scolaire, Michel Limes, ancien éleveur dans le sud-ouest de la Corrèze, s’estime plutôt bien loti par rapport à de nombreux paysans retraités. Il dénonce cependant les incohérences du système de retraite du monde agricole.
700 emplois, soit un quart des effectifs en France, sont concernés par le plan de sauvegarde de l’emploi du laboratoire suisse. En plein débat sur la relocalisation, il ferme un site de production en Essonne racheté à un établissement public et pour lequel il a reçu une subvention de 800 000 euros, qu’il s’engage à rembourser.
« Ça fait 48 heures que je n’ai pas dormi et ces conclusions ont été écrites en moins d’une heure. » Les premiers mots de la nouvelle secrétaire générale de la CGT disent tout de la surprise qui vient de survenir au congrès du syndicat. Une surprise qui a tout d’une bonne nouvelle pour la gauche sociale et politique.