Une des hypothèses permettant d’expliquer la question de confiance posée le 8 septembre par le premier ministre est la recherche d’une pression des marchés financiers pour imposer une politique d’austérité. Mais la manœuvre est loin d’être gagnée.
En convoquant l’Assemblée pour lui poser la question de confiance le 8 septembre sur la question générale de la dette, le premier ministre tente d’éviter un débat sur la politique économique menée depuis 2017 et de réduire le mouvement social à une force de chaos. Mais son pari est très risqué.
Tout était différent cette année à Jackson Hole. La réunion annuelle des banquiers centraux s’est transformée en une longue cérémonie des adieux. Au président de la Réserve fédérale, harcelé par Donald Trump et qui ne reviendra plus, mais aussi au monde d’avant. L’ère de la toute-puissance des banques centrales est révolue.
Le PIB allemand s’est contracté de 0,3 % au deuxième trimestre, bien plus qu’initialement prévu. Le pays reste englué dans une profonde crise industrielle. Celle-ci met en cause le modèle exportateur qui est le sien depuis des décennies.
L’économie norvégienne a rebondi en début d’année 2025. Mais, à la veille des élections législatives le 8 septembre, la question de son avenir, au-delà de la manne pétrolière, agite la classe politique.
Après plus de trois semaines d’attente, Washington et Bruxelles ont publié jeudi les détails de leur accord. Le résultat est consternant : pour garder l’accès au marché américain, le Vieux Continent abandonne tous ses intérêts et principes.
En échange de leur capitulation, l’Europe et le Japon espéraient obtenir une relative stabilité. Un mois plus tard, aucun des engagements pris par Donald Trump en échange ne s’est concrétisé. L’administration américaine continue de faire monter la pression pour arracher d’autres concessions.
La sociologue Marine Duros, autrice d’une enquête sur la financiarisation de l’immobilier, décrit la mise en place d’un secteur de plus en plus isolé des besoins de la population. Même si son nouveau credo est de favoriser la transformation de bureaux en logements.
L’ancien géant du développement immobilier Evergrande va être radié de la Bourse de Hong Kong. Son défaut en 2021 a fait plonger la Chine dans une crise immobilière dont elle n’est toujours pas sortie, mais qui devient de plus en plus une priorité.
La Bolivie connaît une poussée inflationniste inédite depuis trente-quatre ans. Le modèle développé par la gauche s’effondre et risque de laisser la place à une réaction violente conduite par la droite et le FMI.
En juin 2025, les salariés de Monster en France apprenaient le placement en liquidation judiciaire de leur entreprise à la suite d’une vente à la découpe aux États-Unis. Ils dénoncent un manque d’informations et un abandon de la part de leurs actionnaires.
Le ralentissement brutal de l’économie russe est le fruit d’une fuite en avant de l’économie de guerre depuis 2022. La crise en cours n’a cependant rien pour inciter le Kremlin à rechercher un chemin durable vers la paix.
Au-delà du chaos mondial provoqué par Donald Trump, il y a cependant des constantes, des obsessions dans sa politique. Pétrole, gaz, matières premières, mais aussi données numériques, tout ce qui peut lui permettre de tirer profit, de renforcer la domination américaine l’intéresse.
Alors qu’il enchaîne les déconvenues budgétaires, l’exécutif poursuit malgré tout son agenda de réformes néolibérales engagé depuis 2017. Il compte cette fois-ci faire des économies sur l’hôpital public. Cinq ans seulement après la crise du covid-19.
Saint-Tropez n’a plus rien d’un village de pêcheurs. Le luxe a envahi la commune et LVMH y règne en maître. Sous le regard médusé des élus d’opposition, le groupe profite des largesses de la mairie, et inversement.
À la suite de l’article « Climb Up, l’entreprise d’escalade qui tire sur la corde de ses salariés », publié sur Mediapart le 22 juillet 2025, nous avons reçu un droit de réponse de la société Climb Up.