Depuis 2006, l’Inde ambitionne d’attirer les géants de la finance dans une cité ultramoderne, soustraite aux lois économiques, fiscales et foncières du pays. Mais entre corruption, dérégulation opaque et absence de vie urbaine réelle, elle reste loin de l’eldorado promis aux investisseurs et aux cadres internationaux.
Le grand magasin parisien de LVMH a comparu le 3 juillet devant l’autorité administrative pour avoir installé en 2023 des caméras camouflées en détecteurs de fumée dans son sous-sol. Révélée par Mediapart, l’affaire pourrait lui valoir une amende de plusieurs centaines de milliers d’euros.
Une proposition de loi examinée jeudi au Sénat entend permettre aux boulangers, aux commerces alimentaires et aux fleuristes de faire travailler leurs salariés le 1er-Mai, ce qui est aujourd’hui interdit par la loi. L’ensemble des syndicats dénoncent une « régression sociale inacceptable ».
Sans justification explicite, la Commission européenne est prête à défaire une partie de sa réglementation à l’égard des « stablecoins », permettant à des jetons émis hors de la zone euro d’être interchangeables avec ceux émis en Europe. Une aubaine pour la stratégie de Donald Trump sur les cryptoactifs.
Le mouvement « Nicolas » traduit une évolution des classes moyennes supérieures vers un nouveau cadre idéologique qui mêle la haine de l’État avec le rejet de toute forme de diversité. C’est le symptôme d’un basculement vers un nouveau mode de gestion du capitalisme.
Le quartier financier de la capitale britannique est perçu comme la poule aux œufs d’or du Royaume-Uni, à défendre face à la concurrence internationale pour le bien de toute la population. Mediapart est parti à la découverte d’une zone de non-droit, où règnent les privilèges de classe.
L’impréparation des pouvoirs publics face aux vagues de chaleur oblige travailleurs et parents d’élèves à chercher des solutions d’urgence pour éviter les drames.
Les membres du G7 ont cédé aux pressions du président états-unien : à l’avenir, les multinationales américaines ne seront plus soumises à l’impôt minimum mondial de 15 %. Les maigres tentatives pour harmoniser la fiscalité mondiale sont mortes. Pour le plus grand bonheur des multinationales.
La banque française a racheté en 2023 PayXpert, une société de paiement qui avait pour clients des sites d’arnaque à l’abonnement. La Société générale a refusé de nous dire si elle a fait le ménage.
La famille princière perçoit la principauté comme sa propriété privée dans laquelle elle a passé un partenariat avec le peuple. La conséquence en est une démocratie encadrée par sa puissance économique. Deuxième volet de notre reportage au Liechtenstein.
Moins de trois jours après le début des révélations de notre enquête « Dirty Payments », le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête judiciaire contre le géant français des paiements Worldline.
Le groupe Aether, basé à Dubaï, a réussi à industrialiser les arnaques à l’abonnement et à l’amour, qui lui rapporteraient 170 millions d’euros par an. Le tout grâce à la passivité, voire la complicité du géant français des paiements Worldline.
Faisant montre d’un optimisme forcené, le premier ministre a salué jeudi les avancées du « conclave », clos mardi sans résultat. Il a mis en avant les deux seuls points d’accord entre syndicats et patronat, et promis qu’un « compromis » était possible rapidement sur le reste.
Le ministre des finances est accusé par des parlementaires de tous bords d’avoir cédé face au lobby bancaire pour détricoter une mesure empêchant la fraude fiscale, dite « CumCum », des banques. Dans une note que Mediapart a pu consulter, l’administration fiscale lui avait pourtant déconseillé de le faire.
David Azzato pilote depuis vingt ans, en toute impunité, un véritable empire international de la prostitution en ligne, dont le site français Sexemodel.com. Notamment grâce à la tolérance d’un géant français du paiement sur Internet, Worldline.
Selon les informations de Mediapart, l’insecticide Fastac est présent dans l’usine française BASF de Genay, malgré son interdiction. Un produit qui, d’après les ONG Public Eye et Unearthed, a été exporté ces deux dernières années depuis l’Europe vers la Russie, le Kazakhstan, l’Ukraine et le Bélarus.