Élisabeth Borne a annoncé le recul de deux ans de l’âge légal de départ à la retraite, qui atteindra progressivement 64 ans. La durée de cotisation pour partir sans pénalités augmentera aussi plus vite que prévu. Une réforme aux antipodes des ambitions du premier quinquennat Macron.
Depuis 2014, la consultation du risque de l’Institut Sainte-Catherine accompagne les patients atteints de cancers du poumon, dans la démarche de reconnaissance en maladie professionnelle. Une initiative unique en France, mais à la pérennité fragile.
Même dans les temps difficiles, la spirale prix-profits-capital prospère allègrement. En 2022, les entreprises du CAC 40 ont reversé 80,5 milliards d’euros à leurs actionnaires. Un record. Le capitalisme de la rente croît et embellit.
La première ministre va présenter sa réforme des retraites. C’est l’occasion de revenir sur l’esprit de ce texte et de se demander si les jeunes, qui semblent plus préoccupés par le climat que par leurs hypothétiques futures pensions, se joindront à la bataille.
Spécialiste du sujet et inspirateur de la première réforme qu’Emmanuel Macron a tenté de faire passer, le directeur de l’Institut des politiques publiques avertit sur les choix que pourrait faire le gouvernement. Et explique les revirements du président sur ce dossier brûlant.
La baisse récente des taux d’inflation semble rassurer certains observateurs. Mais l’année qui s’ouvre restera sous la pression d’un capitalisme soumis à des tensions diverses et profondes. Signe d’une crise de régime.
La hausse des coûts de l’énergie et des matières premières alimentaires tend les comptes des petites boulangeries. Problème, le pouvoir d’achat des ménages est en berne. Elles ne pourront donc pas indéfiniment augmenter leurs prix pour tenir.
À la fin du timbre permettant l’acheminement d’une lettre en 24 heures s’ajoute l’inquiétude autour d’expérimentations pour supprimer les tournées quotidiennes. L’occasion de revenir sur les mécanismes qui poussent les postiers à travailler toujours plus vite, et plus mal.
L’un est un observateur critique du monde du travail, l’autre un patron qui refuse toute étiquette politique, mais qui a mis en place dans son entreprise une mesure réclamée par une bonne partie de la gauche : la semaine de quatre jours, aux 32 heures, sans baisse de salaire. Rencontre entre Arthur Brault-Moreau et Laurent de la Clergerie, PDG du distributeur informatique LDLC.
« À l’air libre » reçoit Philippe Martinez, alors que le gouvernement annoncera le 10 janvier sa réforme des retraites, dans un contexte d’inflation et de services publics en déshérence. « Une réforme pour faire peur » et « un démantèlement de l’esprit de solidarité », selon le secrétaire général de la CGT.
La fédération française des fabricants de pesticides a gonflé le nombre d’emplois menacés par la fin des exportations dans le reste du monde de produits interdits en Europe en raison de leur toxicité. Un an après l’entrée en vigueur de la mesure, les usines sont toujours là, parfois reconverties.
Le groupe AG2R La Mondiale est poursuivi par les liquidateurs judiciaires de Camaïeu et par deux cents ex-salariés pour avoir résilié leurs contrats de mutuelle dans la foulée de la fermeture de l’enseigne. Les licenciés ne peuvent donc pas bénéficier, comme prévu par la loi, du maintien gratuit de leurs garanties.
Frappés de plein fouet par la hausse des prix des matières premières et de l’énergie, les artisans boulangers craignent de ne pas passer l’année. Le gouvernement annonce de nouvelles mesures, sans forcément convaincre.
L’économie britannique devrait être la plus touchée par le ralentissement économique global de 2023. Une situation qui est moins l’effet du Brexit que de l’effondrement d’un modèle construit voici quarante ans et qui va d’impasse en impasse.
En quelques mois, des leaders syndicaux sont devenus les opposants numéro un à la politique des conservateurs au pouvoir à Londres. Du secteur du rail à l’hôpital, les grèves en cours témoignent d’une émancipation des syndicats à l’égard du parti travailliste de Keir Starmer.
Le gouvernement retire le point le plus contesté du décret sur l’assurance-chômage qui prévoyait une baisse de 40 % de la durée d’indemnisation. Syndicats et opposition crient victoire mais la baisse des droits de 25 % est toujours prévue pour février.