En trois ans, sans tambour ni trompette, l’opérateur internet et de téléphonie mobile fondé par Xavier Niel a fait chuter de 20 % le nombre de salariés de ses trois grands centres. Il mise désormais tout sur ses mini-unités Free Proxi, qui emploient déjà 2 000 personnes partout en France.
Le nouveau locataire de Bercy se revendique comme un homme engagé à gauche. Mais c’est en réalité un macroniste convaincu, qui a toujours défendu des positions néolibérales et austéritaires de moins en moins adaptées à la situation actuelle.
Avec la réélection de Donald Trump, une ploutocratie de milliardaires est en passe de prendre le contrôle de l’État américain. Tous, à l’instar d’Elon Musk, sont issus de ce capitalisme de rente né après la crise financière de 2008. La confrontation avec les intérêts privés semble inévitable.
Le récit autour du succès de Javier Milei et de l’héroïsation d’Elon Musk traduit une poussée des idées libertariennes. L’extrême droite devient le débouché naturel de cette idéologie qui entend occuper le vide laissé par un néolibéralisme à l’agonie.
Si leur dossier est compliqué, les allocataires du RSA ou les demandeurs d’emploi peuvent se retrouver sans ressources le temps de justifier de toute leur carrière professionnelle et d’obtenir le juste montant de leur pension. Un combat de plus à mener pour des personnes souvent précaires.
Le fonds d’investissement américain qui a racheté il y a un an la branche française de la banque HSBC va réduire sa masse salariale de manière radicale. Le 4 décembre, il a annoncé le projet de se séparer de 1 410 salariés et de 84 agences. C’est l’un des plus grands plans de licenciements en cours dans le pays.
Le 1er janvier, l’attribution du RSA devient conditionnée à une activité, aux contours flous, d’au moins quinze heures hebdomadaires. La Commission nationale consultative des droits de l’homme demande l’abrogation de la réforme, qui alarme associations et syndicats.
Pour les fêtes de fin d’année, Louis Vuitton a installé un carrousel sur la place Vendôme. Un régal pour les enfants, les touristes et, surtout, une manière pour la marque de faire de la publicité presque gratuitement.
Dans une ville où le travail se fait rare, le centre communal d’action sociale fait vivre depuis près de vingt ans des dispositifs destinés à mieux armer les plus précaires pour faire face au monde du travail. « Une goutte d’eau » bénéficiant chaque année à plusieurs dizaines de personnes.
C’est le réacteur nucléaire le plus puissant du parc qu’EDF vient de connecter au réseau. Mais c’est aussi celui qui produira une énergie plus chère que la plupart des renouvelables. Les dépenses financières représentent entre 30 et 40 % du coût total du système électrique.
La monnaie brésilienne a perdu près de 25 % de sa valeur depuis un an et l’ensemble des marchés brésiliens est déstabilisé. Le secteur financier exige une politique d’austérité alors que Lula a relancé la croissance par la dépense publique. Un bras de fer très politique.
Une note de l’Insee prévoit une hausse du chômage début 2025 et des destructions d’emplois dans la construction et l’industrie. Pourtant dynamique depuis 2017, l’emploi dans les services est désormais atone. Nouvelle preuve de l’échec de la politique de l’offre.
Les salaires n’étaient plus payés depuis trois mois. Artisan Studios, dix-sept salariés, a fini par demander au tribunal de commerce de le placer en redressement judiciaire. Non sans avoir tenté de masquer la gravité de la situation par tous les moyens, jusqu’à licencier une salariée qui avait alerté.
Depuis le 7 novembre, les conducteurs de bus de Cergy-Pontoise et Conflans-Sainte-Honorine sont en grève contre les conditions de travail imposées par Francilité Seine-et-Oise, filiale de Lacroix & Savac. Il y a quelques jours, un des élus du personnel engagés dans la grève s’est suicidé.
Les agents du périscolaire parisien, qui enchaînent les grèves depuis des mois, exigent une revalorisation salariale et une amélioration de leurs conditions de travail. Ils se mobilisent de nouveau cette semaine.
Après des mois à payer par intermittence ses fournisseurs, le nouveau dirigeant de l’enseigne, Frédéric Merlin, assure à Mediapart qu’il est rentré dans les clous. Mais il lui reste à racheter les murs du grand magasin parisien. Trouvera-t-il les fonds ?