Le projet de loi de finances 2025 est de retour au Sénat cette semaine. Si le premier ministre tente une ouverture avec le Parti socialiste pour s’éviter la censure, il ne compte pas s’éloigner des équilibres du budget ultra-austéritaire présenté en 2024 par son prédécesseur.
Sans attendre la prise de pouvoir officielle de Donald Trump, les marchés financiers ont déjà engagé une vaste reconfiguration, en prévision de la politique qu’entend mener le futur président des États-Unis. Les répercussions sont mondiales. L’Europe est en première ligne.
Comme les autres, le département ariégeois commence à voter mercredi pour les représentants à la chambre d’agriculture. Dans ce territoire durement touché par les crises agricoles, la Confédération paysanne est en position favorable.
Les élections syndicales agricoles, qui s’ouvrent mercredi 15 janvier, sont destinées à élire les représentants aux chambres d’agriculture. Un scrutin complexe, qui favorise historiquement la FNSEA, syndicat souvent à l’origine de blocages à la transition écologique.
Jadis seul expert tenant d’une ligne économique de gauche aux heures de grande écoute, « Oncle Bernard », tué en 2015 lors de l’attaque contre l’hebdomadaire satirique, n’a jamais été vraiment remplacé, de l’aveu même de ses potentiels successeurs.
L’économiste Arthur Heim a suivi des mères isolées au RSA, bénéficiaires d’un programme d’accompagnement renforcé. À l’heure où une mesure similaire de RSA conditionné vient d’être généralisée, il estime que ce dispositif n’est pas efficace pour sortir ces familles de la pauvreté.
Les obsèques nationales de Jimmy Carter ont lieu le 9 janvier à Washington. L’ancien président, certes salué pour son action internationale, a cependant pavé la voie à la radicalité néolibérale, conduisant au divorce entre le Parti démocrate et les couches les plus fragiles de la population.
Alors que France Travail doit absorber de nouvelles missions depuis le 1er janvier, une expertise indépendante sur les risques psychosociaux, réalisée en Occitanie après le suicide d’un agent en 2024, livre des conclusions inquiétantes.
En affirmant être prêt à conquérir par la force le canal de Panamà et le Groenland, le président élu des États-Unis rebat les cartes du jeu international. Washington semble désormais prêt à recourir à la guerre de conquête, même contre des alliés, pour satisfaire ses intérêts.
Déjà impopulaire, le premier ministre canadien a été poussé à la démission. La hausse possible de 25 % des tarifs douaniers sur les exportations canadiennes vers les États-Unis, annoncée fin novembre par Donald Trump, lui a été fatale.
Le deuxième syndicat agricole voulait monter sur la capitale, bloquer les grands axes routiers, être reçu à l’Élysée ou à Matignon. Il rentre bredouille dans les fermes.
Le candidat de la droite allemande est désormais favori pour devenir chancelier fédéral, après vingt-cinq ans de défaites politiques. Opposant historique à Angela Merkel, il mène une campagne à droite et prône une financiarisation accrue du pays.
Depuis le 1er janvier, l’inscription à France Travail des bénéficiaires du RSA est automatique et s’accompagne d’un « contrat d’engagement » et de l’obligation de réaliser au moins quinze heures d’activités hebdomadaires, dont le contenu demeure flou. Demandeurs d’emploi et agents de France Travail démarrent 2025 sous pression.
Caristes, chauffeurs-livreurs, préparateurs de commande... Le grand plan de licenciements, annoncé par Auchan début novembre, concernera aussi la livraison à domicile, laissant sur le carreau 224 salariés.
Syndicaliste chevronné, militant de Révolution permanente et sujet d’un documentaire, le salarié du groupe InVivo a fait condamner son employeur à lui payer un demi-million d’euros. Dans une Moselle dominée par l’extrême droite, il cherche à repolitiser le rapport au travail des ouvriers.
Dans un rapport révélé par Mediapart, l’institution critique sévèrement « le conflit d’intérêts » entre la Fepem, fédération patronale du secteur, et Iperia, l’entreprise qui règne sur la formation professionnelle des assistantes maternelles et des employés à domicile. Un marché à 100 millions d’euros par an.