Neuf États de l’UE, dont la France, l’Espagne et l’Italie, plaident pour émettre de la dette en commun, afin d’amortir le choc de la crise économique à venir. Mais Berlin et La Haye s’y refusent. Un test pour la solidarité européenne.
Le numéro un russe s’est adressé mercredi à la nation, demandant à ses compatriotes de rester chez eux. Le pays ne compte toujours que trois décès liés au Covid-19. Un curieux bilan qui soulève nombre de questions.
Le gouvernement assure tout faire pour rapatrier les dizaines de milliers de Français en voyage à l’étranger et dont les vols ont été annulés. Mais sur place, beaucoup d’entre eux témoignent de diplomates dépassés et de compagnies aériennes guère coopératives.
Les entreprises italiennes ont jusqu’au 25 mars pour appliquer les nouvelles mesures de restriction décrétées par le gouvernement et tenter d’enrayer plus encore la propagation du Covid-19. Les syndicats estiment ces mesures toujours insuffisantes.
Située aux portes de la Chine, l’île a recouru aux grands moyens pour endiguer l’épidémie avant même qu’elle ne se propage. Exclu de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le pays, relativement épargné, renforce chaque jour ses mesures de prévention.
Mercredi, les habitants de la province du Hubei, dans le centre du pays, auront le droit de circuler après deux mois de confinement. Wuhan, la capitale, épicentre de l’épidémie de Covid-19, devra patienter encore deux semaines.
Le premier ministre israélien a profité de l’urgence sanitaire pour obtenir l’ajournement de son procès, imposer un contrôle policier de ses concitoyens et paralyser les initiatives de son rival Benny Gantz pour constituer un gouvernement.
La démocratie n’empêche-t-elle pas la France d’être réellement efficace dans sa gestion de la crise sanitaire ? C’est la question que se pose ce premier épisode confiné d’« Ouvrez les guillemets ».
En février, le président serbe moquait encore le « coronablabla ». Aujourd’hui, le nombre de cas et de morts explose au sud-est de l’Europe et beaucoup craignent que les systèmes de santé, laminés par la transition et l’exode, ne craquent.
Après l’avoir longtemps niée, Téhéran s’alarme de l’ampleur de l’épidémie. Les forces armées dirigent à présent « la guerre » contre le virus. Pourtant, pas question de quarantaine mais une dénonciation du « terrorisme médical » de Washington qui se refuse à alléger les sanctions.
Si aucun cas n’a encore été annoncé, l’arrivée du coronavirus paraît inéluctable dans les camps de la région syrienne d’Idlib, où s’entassent plus d’un million de déplacés dans des conditions sanitaires déplorables.
La pandémie de Covid-19 est-elle liée à la déforestation et aux destructions d’écosystèmes ? Des liens existent, même s’ils sont parfois indirects, selon les chercheurs. L’extension des monocultures contribue à façonner un monde propice à la diffusion de ce type de virus.
La pandémie n’est pas seulement « intraitable » au sens thérapeutique – la médecine ne dispose pour le moment d’aucun traitement spécifique –, elle l’est politiquement car elle met à nu l’impuissance des États face aux grands défis actuels.
L’ex-colonie britannique expérimente depuis fin janvier l’école virtuelle. Les enseignants renouvellent leurs méthodes et la palette d’outils technologiques. Les élèves, calfeutrés, s’adaptent bon gré mal gré, mais les inégalités se creusent.
Les cas de personnes contaminées par le coronavirus augmentent avec un premier mort enregistré au Burkina Faso le 18 mars. Les États s’organisent mais le délabrement des systèmes de santé incite au pessimisme.
155 pays touchés, plus de 260 000 cas confirmés et plus de 11 000 décès liés au virus à travers la planète : en quatre infographies, Mediapart fait le point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en France et dans le monde.