En congédiant brutalement James Comey, directeur du FBI, mardi 9 mai, Trump s’est débarrassé du maître d’œuvre de l'enquête en cours depuis juillet 2016 sur sa possible collusion avec les Russes pendant la campagne présidentielle.
Samir Nouad a été éliminé le 22 avril lors d’une frappe en Syrie. Comme l’avait révélé Mediapart, ce djihadiste était suspecté d’être l’un des principaux cerveaux de la vague d’attentats qui a touché l’Europe.
Il n’en a pas été question, comme de presque tous les problèmes de politique internationale, pendant la campagne électorale. Mais de nombreuses crises régionales menacent la stabilité de la planète. Emmanuel Macron devra en évaluer l’importance en tenant compte d’un facteur nouveau et déroutant : le caractère imprévisible des initiatives de Donald Trump.
Après le succès contenu de l'extrême droite aux Pays-Bas et la défaite de Marine Le Pen en France, les dirigeants bruxellois veulent croire que les adversaires de l'UE sont en train de perdre du terrain. Sans surprise, c'est à Berlin que le futur chef d'État effectuera son premier déplacement officiel.
Alors que la coalition militaire emmenée par l’Arabie saoudite menace de détruire le port par lequel transite l’aide humanitaire, contrôlé par les rebelles houthistes, de nombreuses ONG craignent pour le sort de millions de Yéménites.
Les droites extrêmes sont déjà au pouvoir en Europe : en Hongrie, en Pologne. Elles se renforcent en Autriche, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, au Danemark. Comment gouvernent-elles, comment pèsent-elles sur les politiques publiques ? Avec Amélie Poinssot, journaliste à Mediapart.
WikiLeaks publie plusieurs documents qui révèlent le fonctionnement d'Archimedes, un outil de la CIA visant à pénétrer les réseaux locaux des entreprises et organisations.
A Varsovie et Budapest, des droites ultraconservatrices sont aux manettes. Deux pays au cœur de l’Europe, et deux gouvernements qui ont imposé le repli national et une législation ultraconservatrice. Nul besoin d’aller très loin pour se rendre compte de ce que ferait le Front national une fois au pouvoir…
Trente-deux ministres doivent être jugés à partir de lundi 8 mai, à Ouagadougou. La justice leur reproche d’avoir fait appel à l’armée pour mettre fin aux manifestations contre la volonté du président Compaoré de prolonger encore son mandat. La répression aurait fait jusqu’à une vingtaine de morts. Mais Compaoré, lui, coule des jours tranquilles en Côte d’Ivoire.
L’un des dirigeants du groupe Lafarge qui a supervisé le marchandage financier avec l’État islamique, permettant au géant du ciment de poursuivre son activité en Syrie en 2013 et 2014, est un fervent soutien de Marine Le Pen, dont il a défendu les couleurs lors des dernières municipales à Paris.
Le mouvement islamique qui dirige Gaza a publié un document politique infléchissant sa position sur les frontières de la Palestine et sa relation à l'Égypte. Au même moment, le président palestinien Mahmoud Abbas s'apprête à rencontrer Donald Trump. Véritable changement ou adaptation stratégique ?
Toutes les banques russes auxquelles le Front national a fait appel, tant en 2014 qu'en 2016, ont disparu. Elles étaient dirigées par des escrocs ou des blanchisseurs d'argent. De l'argent sale russe a-t-il financé les campagnes du Front national ?
À Madagascar, le parti au pouvoir est empêtré dans une affaire qui défraie la chronique depuis des semaines : une conseillère spéciale du président, Claudine Razaimamonjy, doit être placée en détention pour corruption, mais a jusqu’ici réussi à échapper à la prison grâce à une succession de manœuvres étonnantes.
Jeudi après-midi, des gros bras du parti nationaliste se sont introduits dans le Parlement macédonien. Une centaine de personnes a été blessée, dont dix députés, avant que les unités spéciales de la police n’évacuent le bâtiment. Après des mois de crise politique, la Macédoine va-t-elle sombrer dans la guerre civile, au risque d’entraîner tous les Balkans ?
Les dirigeants européens, réunis samedi à Bruxelles, se sont entendus sur les lignes directrices de la négociation du Brexit. Plusieurs d’entre eux s’inquiètent d’une Theresa May en plein « déni de Brexit », à l’approche des élections anticipées du 8 juin au Royaume-Uni.
Depuis trois mois, l’élection de Donald Trump a repolitisé l’Amérique. Les électeurs démocrates, loin de leur parti vermoulu, se mobilisent en des milliers de groupes d’intervention pour « résister » aux coups de force du 45e président et inventent de nouvelles formes d’action. Premier objectif : battre les républicains au Congrès en 2018 et attaquer en justice les mesures Trump.