Directrice juridique de Médecins sans frontières, Françoise Bouchet-Saulnier pense que les menaces occidentales de faire juger Bachar al-Assad par la justice pénale internationale pour ses crimes de guerre ne sont pas crédibles. Pour elle, le droit humanitaire en Syrie est mort dès 2011.
L’offensive militaire pour reprendre à l’État islamique la deuxième ville d’Irak, Mossoul, est sur le point d’être déclenchée. Mais la coalition doit auparavant démêler un écheveau politique d’affrontements et de rivalités entre Kurdes, Turcs, chiites et différents clans sunnites. De notre envoyé spécial.
Un an après son arrivée au pouvoir, le premier ministre canadien jouit d’une solide popularité. Mais derrière les sondages flatteurs, les critiques affleurent et l’image du libéral-réformateur souriant commence à s’écorner.
Pendant que l’aviation russe continue de bombarder Alep, l’ex-front Al-Nusra remonte en puissance, ce qui complique encore un peu plus le paysage politico-militaire syrien.
La candidate démocrate est entourée d’un petit cercle de fidèles conseillers étroitement liés au couple Clinton depuis des années voire des décennies et très bien introduits à Washington. Les plus proches forment même un barrage entre la candidate et l’extérieur.
Deux ans après son installation, la Mission de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (Minusca) est l'objet de beaucoup de mécontentements, alors que les violences persistent dans le pays.
La candidate démocrate doit affronter un niveau d’antipathie rarement observé pour un candidat à la Maison Blanche. Les origines de cette « haine » d’Hillary Clinton dans l’opinion publique américaine renvoient à ses débuts ambigus sur la scène publique dans les années 1990.
Le gouvernement a déclaré l’état d’urgence. Un tournant après un an de manifestations, mettant récemment à mal des entreprises étrangères, dans ce pays longtemps montré en exemple pour sa stabilité et sa croissance.
Le Parti des travailleurs va perdre plus de la moitié de ses villes lors des élections municipales. Cette débâcle dit combien le parti de Lula s’est coupé de l’électorat populaire.
Le deuxième débat entre le candidat républicain et Hillary Clinton se tenait dimanche soir, à Saint Louis, Missouri, après un week-end marqué par la publication d’une vidéo catastrophique pour Donald Trump, y tenant des propos sexistes et vulgaires. Trump n’a pu s’empêcher d’attaquer sa rivale plutôt que de détailler son programme. De quoi réjouir sa base électorale mais peut-être pas beaucoup plus.
L’avocate Katrín Oddsdóttir a participé en 2011 à l’écriture d’une nouvelle constitution pour l’Islande. Dans un entretien à Mediapart, elle revient sur les enjeux des législatives du 29 octobre sur l’île, après la crise ouverte par la publication des Panama papers.
Donald Trump maîtrise les lois de la téléréalité où la transgression est érigée en règle. La publication de ses propos orduriers sur les femmes le place cependant en mauvaise posture désormais. Donald Trump est la métaphore qui éclaire notre désarroi politique, comme une apparition fantomatique de ce qui travaille la société américaine et les sociétés occidentales.
Une organisation citoyenne pour faire pression sur les partis politiques : c’est l’ambition du KOD (Comité de défense de la démocratie), créé l’an dernier en opposition au tournant ultraconservateur pris par Varsovie. Rencontre avec Mateusz Kijowski, son président.
L’ancien premier ministre portugais Antonio Guterres deviendra, le 1er janvier prochain, le neuvième patron des Nations unies. À la tête du Haut-commissariat pour les réfugiés de 2005 à 2015, il a reçu le soutien unanime des 15 membres du Conseil de sécurité, le 6 octobre.
Le débat général de la 71e session de l’assemblée générale de l’ONU, qui s’est ouverte le 20 septembre à New York sur fond de guerre froide, s’est achevé sans que les dirigeants du monde ne soient parvenus à s’accorder sur les deux thèmes principaux : la crise des migrants et le conflit syrien. Un nouveau secrétaire général, Antonio Guterres, devrait être élu ce jeudi.
À la veille d'une conférence à Bruxelles consacrée au soutien économique et politique à l'Afghanistan, l'Union européenne a annoncé qu'elle avait signé un accord permettant le renvoi massif d'exilés déboutés du droit d'asile en Europe. Jusqu'à présent, la France évitait les expulsions vers ce pays où l'instabilité politique est chronique. Plus de 80 000 Afghans pourraient être concernés.