Désignée comme une des responsables de la déroute boursière du 5 août, la Banque du Japon promet de ne plus augmenter ses taux. Mais le monde financier veut plus : revenir au Japon comme aux États-Unis à une politique monétaire ultra-accommodante.
Une vingtaine d’avocats, réunis dans un « bureau d’accusation », se battent pied à pied pour « maintenir le dossier en vie » et arriver jusqu’aux responsables de l’explosion du port de Beyrouth. Si son déclenchement n’est pas attribué, toutes les pistes conduisent vers Moscou et Damas.
Six jours après l’assassinat de son chef du bureau politique Ismaïl Haniyeh à Téhéran, les instances dirigeantes du mouvement islamique palestinien ont choisi pour le remplacer Yahya Sinouar, chef du Hamas dans la bande de Gaza.
Le Prix Nobel de la paix 2006 a accepté de diriger un gouvernement intérimaire après la fuite en Inde lundi de la première ministre Sheikh Hasina. Au pouvoir depuis quinze ans, elle a été renversée par un mouvement de contestation menée par la jeunesse étudiante.
C’est l’un des mouvements de désertion olympique les plus importants de l’histoire moderne des Jeux olympiques. En 2012, à Londres, au moins 82 athlètes restent en Angleterre après les épreuves. Parmi eux, Christian Donfack Adjoufack, qui a disparu avec toute l’équipe de boxe du Cameroun.
L’ONG israélienne de défense des droits humains dénonce dans un rapport accablant un usage de la torture « systémique et institutionnalisé » dans les prisons israéliennes où sont détenus des Palestiniens.
À 60 ans, Tim Walz, gouverneur du Minnesota, un État démocrate du Midwest, est sorti récemment de l’anonymat après une attaque qui a fait mouche où il qualifiait Donald Trump et ses acolytes de « bizarres ». Cet ancien militaire peut permettre à la candidate démocrate de s’adresser notamment à l’Amérique rurale.
Les médias de l’émirat relaient abondamment l’envoi de 105 membres des forces de sécurité pour appuyer la police et la gendarmerie françaises. Un dispositif qui s’inscrit dans un programme plus large de coopération avec 43 pays. Mais tous n’en font pas autant de publicité.
Presse, radios, télévisions suivent le procès des violeurs de Jane Doe, sans aucun égard pour la victime. Dans les États-Unis des années 1980, le conservatisme entame son retour, notamment dans les médias de Rupert Murdoch, qui vient de s’offrir le « Boston Herald ».
Depuis plusieurs jours, dans plusieurs villes britanniques, l’extrême droite s’en prend aux populations étrangères, réfugiées ou musulmanes. À l’origine : une fausse rumeur ciblant un demandeur d’asile, catégorie qui n’a cessé d’être criminalisée ces dernières années.
Avec 35 mesures de dessaisissement et une inculpation, la classe politique et l’institution judiciaire s’acharnent contre le juge Bitar, chargé de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth. Le magistrat a décidé de passer outre et de continuer ses investigations. Seul.
Plusieurs soulèvements ont agité l’île britannique, après l’instrumentalisation d’une attaque au couteau dans l’ouest de l’Angleterre le 29 juillet dernier. L’extrême droite violente et le nouveau parti du brexiteur Nigel Farage, Reform UK, sont à la manœuvre. Plus de 250 individus ont été arrêtés.
C’est devenu l’un des arguments phares des républicains dans la campagne pour l’élection présidentielle à venir en novembre prochain. Kamala Harris, probable adversaire de Donald Trump en novembre, est particulièrement ciblée par ses adversaires sur ce sujet.
La vice-présidente devrait être investie candidate à la Maison-Blanche à l’issue d’un vote virtuel qui s’est ouvert jeudi 1er août. Sera-t-elle plus à l’écoute des défenseurs de la cause palestinienne que l’actuel président démocrate Joe Biden ?
Lorsque New Bedford, ville portuaire de la côte est des États-Unis, apprend en ce mois de mars 1983 qu’une jeune femme a été violée dans un bar, les habitants lui manifestent leur soutien. Celui-ci ne résistera pas à la campagne de dénigrement de la victime menée en défense des accusés.