Les troupes russes se sont emparées militairement de la centrale nucléaire de Zaporijia, provoquant un incendie dans un bâtiment voisin du réacteur n° 1. La sécurité de l’installation a été « compromise » par l’attaque, même si aucune fuite radioactive n’a été constatée.
La crise vénézuélienne, débutée en 2014, a entraîné un appauvrissement de la population et une fuite de plusieurs millions d’habitants. Mais elle a aussi des effets psychologiques. Le taux de suicide n’a jamais été aussi élevé au Venezuela.
Les forces russes ont pris le contrôle de la plus grande centrale nucléaire d’Europe après des combats. Elles progressent au sud-est. L’Otan rejette la demande de Kiev d’une zone d’exclusion aérienne pour ne pas se laisser entraîner « dans une guerre totale ».
Le journaliste marocain Omar Radi a été condamné en appel à six ans de prison pour « atteinte à la sécurité d’État » et « viol ». Mediapart et « L’Humanité » avaient enquêté sur cette affaire qui a mis au jour les méthodes du régime marocain pour bâillonner les dernières voix libres : l’instrumentalisation du combat contre les violences sexuelles et sexistes.
La décision du chef du Kremlin a surpris, en Russie même, les meilleurs spécialistes et jusque dans les rangs du pouvoir, où le ministre de la défense, Sergueï Choïgou, et l’ancien patron du FSB, Nikolaï Patrouchev, ont pris le pas sur le ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Le Parlement européen vote régulièrement des résolutions sur la Russie de Poutine. Mediapart a décortiqué le vote des 79 députés français sur les trois derniers textes présentés depuis décembre. L’évolution, notamment de La France insoumise, est manifeste.
L’Italie de Mario Draghi a traîné à défendre des sanctions musclées contre la Russie, alors que le pays est très dépendant du gaz russe. À l’extrême droite, Matteo Salvini a fini par effectuer un revirement spectaculaire vis-à-vis de Poutine.
De l’Ukraine au Sahel, les déboires récents Emmanuel Macron s’ajoutent aux déconvenues qui ont jalonné sa présidence. Et assombrissent encore le bilan d’un mandat marqué par la concentration du pouvoir diplomatique à l’Élysée, aux dépens du Quai d’Orsay, menacé par une réforme très contestée.
Au huitième jour de guerre, la Russie poursuit ses bombardements à Kharkiv et Marioupol, tandis qu’Odessa et Kiev se préparent à une attaque terrestre. La cyberguerre tant redoutée, elle, n’a sans doute pas (encore) commencé.
L’invasion russe suscite des remous au sein de l’institution française, qui compte 700 Ukrainiens dans ses rangs. Alors que la presse se fait l’écho de velléités de désertion, Mediapart a pu identifier plusieurs ex-légionnaires déjà au combat, et joindre l’un d’entre eux.
La mère de Polina vit à Volnovakha, à l’est de l’Ukraine. Dans cette ville détruite par les bombardements et encerclée par les troupes russes, les habitants sont pris au piège. Polina, chanteuse lyrique à Paris, se lance à travers l’Europe pour tenter de la sortir de là.
À la frontière avec la Pologne, dans le flot de ceux qui fuient la guerre, on croise aussi des Ukrainiens qui font le trajet inverse, décidés à retourner au pays pour se battre ou être aux côtés de leur famille.
Les Balkans vont-ils devenir un « deuxième front » ? Alors que le retour de la guerre agite depuis des mois la Bosnie-Herzégovine, chacun retient son souffle dans la région. Isolée, la Serbie affirme sa « neutralité » et refuse toute sanction contre Moscou.
La guerre en Ukraine bouscule la présidentielle française, et oblige les candidats à se prononcer sur un dossier miné : l’Ukraine doit-elle adhérer au plus vite à l’UE ?
L’invasion de l’Ukraine oblige à prendre la mesure de la menace inédite que représente le nouvel impérialisme russe. Elle exige un sursaut de solidarité internationale pour défendre et aider le peuple ukrainien qui lui résiste.
L’Assemblée générale de l’ONU a adopté mercredi une résolution réclamant à Moscou de retirer « sans conditions toutes ses forces militaires » d’Ukraine. L’armée russe se rapproche de la capitale Kiev. Nos infos sur les pertes militaires russes. Et notre analyse sur l'Inde qui rechigne à condamner l'agression de Poutine.