Des évacuations de civils se sont déroulées mardi depuis deux villes d’Ukraine. Washington et Londres montent au créneau pour ne plus importer de pétrole russe. En Espagne, Podemos et ses alliés se divisent sur la livraison des armes à l’Ukraine. Retrouvez notre résumé de la journée.
Aux États-Unis comme en Europe, les autorités ont mis sur pied des cellules chargées d’identifier les avoirs détenus par des oligarques russes figurant sur les listes de personnalités sanctionnées. Parmi ces biens de luxe, des yachts de milliardaires, en quête d’échappatoires.
Les images des villes bombardées et des civils tués par l’armée russe ont été un électrochoc pour Lviv, ville de l’ouest du pays éloignée des combats. Elles ont galvanisé la détermination de ses habitants. Ils participent activement, avec l’armée de réserve, à l’organisation de la défense de la ville.
Dans une course acharnée, les deux principaux candidats à l’élection présidentielle sud-coréenne du 9 mars se sont défiés sur un sujet brûlant : celui de l’affrontement entre féministes et antiféministes, redoublant de déclarations et de propositions choc.
Les forces russes continuent leurs manœuvres d’encerclement de Kiev, par l’ouest, l’est et le nord-est, mais leurs unités ne gagnent du terrain que très lentement voire sont bloquées. Moscou a proposé d’évacuer des civils vers la Russie, une initiative rejetée par le gouvernement ukrainien. Isoler économiquement la Russie du reste du monde n’est pas si facile.
Ce lundi soir, un premier focus sur la situation en Ukraine, un peu plus dramatique chaque heure avec de plus en plus de villes occupées ou cernées par l’armée russe, et l’immense crise humanitaire qui s’annonce.
En vertu d’une dialectique non envisagée par le maître du Kremlin, son agression criminelle à l’encontre de l’Ukraine façonne l’Europe au lieu de la détruire. Et les événements donnent raison à certaines intuitions géopolitiques de Charles de Gaulle.
L’invasion russe en Ukraine a convaincu l’UE de participer, pour la première fois de son histoire, à l’achat et la livraison d’armes létales, entre autres annonces spectaculaires. Quid de la légalité, mais aussi de la légitimité de ce tournant manifeste ?
La Bosnie-Herzégovine s’enfonce dans la peur. La guerre en Ukraine ravive les risques d’une sécession de la Republika Srpska, l’entité serbe de ce pays toujours divisé.
Mediapart a visionné l’intégralité de la série dans laquelle Volodymyr Zelensky a incarné, de 2016 à 2019, un président « ordinaire ». Cette fiction, qu’il a contribué à écrire, éclaire sa stratégie de communication de guerre.
À soixante-dix kilomètres de la Pologne, la grande ville de l’ouest de l’Ukraine reste épargnée par les opérations militaires. Mais la guerre est bel et bien là, incarnée par des foules immenses qui fuient le pays. Très vite, une mobilisation générale de la société a fait de Lviv un centre humanitaire géant. En attendant le pire.
L’offensive russe s’est poursuivie dimanche en banlieue de Kiev notamment, tandis que les tentatives d’évacuation de civils dans des villes encerclées à l’est du pays ont une nouvelle fois échoué. Des milliers de manifestants contre la guerre ont été arrêtés en Russie.
Dès l’agression russe de l’Ukraine, un parallèle avec la situation taïwanaise a été établi, certains affirmant même que Pékin pourrait en profiter pour s’emparer de l’île. De grandes différences subsistent pourtant.
Le chancelier Olaf Scholz a surpris en promettant une augmentation considérable des dépenses militaires, en réaction à l’invasion de l’Ukraine. Il n’a pas précisé, cependant, jusqu’où irait ce réarmement de la politique étrangère allemande.
Les Nations unies ont confirmé la mort d’au moins 351 victimes civiles, dont 22 enfants, depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Ce samedi, les tentatives d’évacuation des habitants de deux villes assiégées à l’est du pays ont échoué.
La capitale britannique est connue pour avoir la faveur de Russes richissimes, qui y détiennent des propriétés luxueuses, attirés par des visas de complaisance et l’absence de contrôles. Elle n’a jamais, pour l’instant, voulu les déloger.