Alors qu’elle progresse lentement, l’armée russe multiplie les bombardements contre les grandes villes du pays. Les armes à sous-munitions utilisées pour frapper des zones résidentielles sont particulièrement meurtrières.
Mardi, devant le Congrès, lors de son premier discours sur l’état de l’Union, Joe Biden a tenté de donner des gages à ses alliés. Bien qu’il ait réitéré son refus d’envoyer ses troupes au sol en Ukraine, il s’est engagé à protéger « chaque centimètre carré » du territoire de l’Otan.
Alors que des médias spéculent sur la présence de combattants bélarusses en Ukraine, entretien avec le politologue Yauheni Kryzhanouski, qui revient sur la manière dont le Bélarus s’est érigé en base arrière du conflit au service des Russes.
Après une succession d’affaires de violences sexistes sexuelles, allant jusqu’au meurtre, au sein de la police métropolitaine de la capitale britannique, Cressida Dick, sa responsable, a annoncé son intention de démissionner. En attendant, les Londoniennes s’organisent.
Pour justifier leur soudain élan d’humanité, certains éditorialistes et responsables politiques n’ont rien trouvé de mieux que de distinguer les bons et les mauvais réfugiés. Ils convoquent leur « ressemblance » avec les Ukrainiens, mais n’expriment rien d’autre que leur racisme.
Au sixième jour de guerre, les forces russes ont multiplié les bombardements sur Kharkiv et sur Kiev, où une frappe sur la tour de télévision a fait cinq morts. La capitale est sous la menace d’un gigantesque convoi militaire, et les analystes craignent que le conflit ne devienne plus meurtrier pour les civils.
Frontalière avec l’Ukraine, la Moldavie, dirigée depuis 2020 par une pro-européenne, n’est membre ni de l’UE, ni de l’Otan. Une partie de son territoire, la Transnistrie, est aux mains de séparatistes pro-russes. De quoi nourrir les envies d’expansion de Poutine.
Dans la deuxième ville ukrainienne, au nord-est du pays, les habitants subissent les bombardements russes depuis près d’une semaine. Les tirs ont déjà fait des dizaines de victimes civiles. Au sein de la population, très souvent russophone, la colère contre le voisin est à son comble.
Les 280 000 personnes entrées en Pologne depuis la guerre en Ukraine le 24 février sont majoritairement ukrainiennes. Les autres, qu’elles viennent d’Afrique ou d’Asie, se plaignent de ne pas être logées exactement à la même enseigne.
Sur la côte ouest de l’île d’Hokkaidō, les villages de Suttsu et Kamoenai ont été retenus pour un projet d’enfouissement de déchets nucléaires, le premier du pays. La décision a été prise par les autorités locales sans véritable consultation des habitants, accuse un groupe d’opposants.
L’offensive russe lancée aux premières heures du jeudi 24 février s’inscrit dans une longue progression du pouvoir poutinien en Ukraine. Elle a commencé il y a précisément huit ans, avec l’annexion de la stratégique péninsule de Crimée.
Les négociateurs russes et ukrainiens se sont quittés lundi en convenant d’un futur « deuxième round ». De violents combats font rage à Kiev et Kharkiv, la deuxième ville du pays.
Malgré les efforts déployés pour réduire ses impacts, les dérèglements climatiques entraînent déjà des dommages considérables, voire irréversibles pour la nature comme pour les sociétés humaines. Les personnes les plus pauvres sont les plus durement touchées, ont alerté les scientifiques dans un nouveau volet du sixième rapport du Giec, publié lundi.
Spécialiste des migrations environnementales à l’université de Liège, François Gemenne a participé au deuxième volet du rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Il revient sur les enjeux sociaux soulevés par ces nouveaux travaux, comme celui des réfugiés climatiques, mais aussi sur les limites de cet exercice.
Le Haut-Commissariat des nations unies aux réfugiés estime qu’à ce jour, plus de 500 000 Ukrainiens ont fui leurs terres envahies par la Russie de Vladimir Poutine. Parmi les pays de destination, la Moldavie voisine a fait preuve d’une rapidité exemplaire pour les accueillir.