Une plainte vient d’être déposée devant la justice russe. Elle concerne l’assassinat, en juin 2017, avec une cruauté extraordinaire, d’un Syrien par six membres présumés de la société militaire privée Wagner.
Deux ans après la chute de l’État islamique, l’organisation terroriste multiplie ces derniers mois menaces et exécutions en Syrie. Dans l’ombre, elle récolte à nouveau l’argent nécessaire pour reprendre le contrôle d’un territoire.
Ancien voyou reconverti dans la restauration et l’affairisme, c’est un proche de Poutine, Evgueni Prigojine, qui est à la tête de cette armée fantôme déployée notamment en Syrie et en Afrique.
Alors que le nombre de cas de Covid diminue enfin dans le pays, un autre défi prend forme : traiter le traumatisme collectif causé par la pandémie. Selon Mental Health America, les jeunes et les minorités sont les plus vulnérables.
Commissions illicites sur des contrats, revenus non déclarés, etc. : des parlementaires conservateurs ont été pris la main dans le sac à la veille d’élections régionales importantes, ce dimanche. À six mois des législatives et du départ de Merkel, son parti plaide pour une moralisation qu’il a toujours bloquée.
En Amérique du Sud ou en Europe, les universitaires qui travaillent dans des champs attaqués par les conservateurs, comme les études de genre, se retrouvent en première ligne. Parmi eux, la Brésilienne Marcia Tiburi, exilée en France, qui juge, malgré tout, nécessaire « de construire une culture du dialogue avec les différences ».
L’écrivain Yassin al-Haj Saleh, figure de la dissidence syrienne exilé à Berlin, lutte pour que l’impunité cesse. Entretien, aux côtés des écrivaines Justine Augier et Souad Labbize.
Journaliste au quotidien berlinois Die Tageszeitung, Ulrich Schulte suit l’évolution des Verts depuis des années. Dans un récent ouvrage, il explore un scénario impensable il y a peu : une alliance gouvernementale avec les conservateurs.
L’Allemagne pourrait se retrouver, en fin d’année, gouvernée par une coalition inédite entre écologistes et conservateurs. Le prototype de cette association est déjà à l’œuvre au niveau régional, à Stuttgart, capitale du Bade-Wurtemberg, qui renouvelle son Parlement ce dimanche.
Sans possibilité d’acheter le vaccin russe et face aux retards des initiatives occidentales, Kiev peine à trouver des sources alternatives pour vacciner ses 42 millions d’habitants contre le coronavirus. Fin décembre, l'Ukraine a annoncé avoir sécurisé 1,9 million de doses du vaccin chinois Sinovac, à l’efficacité incertaine.
La Chine et la Russie profitent du nationalisme des vaccins des pays occidentaux pour proposer leurs doses aux pays aux ressources limitées. Les grands discours sur le « bien public mondial » ont laissé place à une concurrence entre tous, nourrie à la fois par des intérêts commerciaux et par des rivalités géopolitiques.
Depuis le putsch du 1er février, l’armée birmane mène une répression sanglante. Ses cadres se voient comme les gardiens de la nation, l’ultime rempart contre des forces séparatistes qui menaceraient le pays, en particulier les minorités ethniques.
Les eurodéputés ont voté mercredi à une écrasante majorité un rapport qui plaide pour encadrer davantage les pratiques des grandes entreprises et de leurs filiales à l’étranger. À la Commission, désormais, d’abattre ses cartes, sur ce texte clé du mandat.
Dix ans après l’accident nucléaire de Fukushima, il faut toujours arroser les réacteurs de la centrale pour stabiliser leur température. La zone d’évacuation s’étend encore sur plus de 300 km2. Pour l’auteur et théoricien Sabu Kohso, c’est une « catastrophe éternisée » dont les effets nourrissent un « capitalisme apocalyptique ».
Emmanuel Macron a annoncé déverrouiller l’accès aux archives secret défense dont celles sur la guerre d’Algérie. Pour les associations qui ont attaqué devant le Conseil d’État les instructions ministérielles à l’origine des entraves, le compte n’y est pas et le problème reste entier.
La capitale sénégalaise est revenue au calme après plusieurs jours de contestation. Une colère dont l’opposition tire parti, rebattant les cartes pour les prochaines élections politiques sur fond de recul de l’État de droit. Mais la colère est toujours là, une colère sur laquelle s’est redéfini l’échiquier politique du Sénégal, offrant de nouveaux leviers à l’opposition.