En reconnaissant unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël, le président américain voulait rebattre les cartes de la négociation israélo-palestinienne moribonde. Il a mis en difficulté ses principaux alliés arabes, condamné son rôle dans les pourparlers et subi aux Nations unies deux fiascos retentissants.
Favorable à l’unité de l’Espagne, Ciudadanos est arrivé en tête. Mais le camp indépendantiste reste majoritaire et Carles Puigdemont, exilé à Bruxelles, est le grand vainqueur de la soirée. Rien ne dit pourtant qu’il pourra être investi à la tête du prochain gouvernement. Pour Rajoy, c’est une claque sans précédent.
Cerné par les affaires, le premier ministre israélien entend s’accrocher à son poste. Mais autour de lui, les têtes commencent à tomber : son fidèle chef de coalition, David Bitan, a jeté l’éponge mercredi.
Plus de 5,3 millions de Catalans sont appelés aux urnes ce jeudi, sur fond d’extrême polarisation entre deux blocs – les indépendantistes et leurs adversaires « unionistes ». Taux de participation, coalitions possibles, risques d’une nouvelle impasse politique… Mediapart passe en revue ce qu’il faut savoir pour suivre ce scrutin clé pour l’avenir de l’Espagne.
L’immense réforme fiscale votée par le Congrès américain est un formidable cadeau aux riches Américains, aux donateurs du parti républicain et… à Donald Trump lui-même. C’est à la fois le triomphe idéologique de l’ultradroite, de ses donateurs les Koch, les Adelson et les Mercer. Et plus crûment, la victoire des voraces.
En apparence, tout sépare le président américain et le président français. Pourtant, comme l’a relevé l’économiste Thomas Piketty, il y a plus une différence de degré que de nature dans leur politique fiscale. Ils mènent la même stratégie du choc.
Donald Trump n’est pas le clown hystérique que beaucoup ont voulu voir lors de son élection. En douze mois de pouvoir, il a, dans le bruit et la fureur, déroulé le programme de l’ultradroite américaine, sur les fronts intérieurs et extérieurs. Explications.
Mediapart et l’EIC révèlent que le beau-frère du président turc Recep Tayyip Erdogan a ouvert un compte offshore à Malte en masquant son identité aux banques, avec l’aide d’un cabinet d’avocats local. Une opération réalisée dans le cadre d’un montage sulfureux lié au navire Agdash, qui a rapporté 26,5 millions d’euros au clan Erdogan.
L’avènement de Sebastian Kurz et ses ministres d’extrême droite gênent profondément Berlin. Il fait craindre un axe Autriche-Hongrie sur le dossier des migrants. Et il va renforcer la division entre une droite modérée pro-Merkel et une droite conservatrice de plus en plus dure, qui rêve d’en finir avec cette chancelière « de gauche ».
Lina Attalah, directrice du site égyptien Mada Masr, un des derniers espaces de liberté médiatique en Égypte, fermé au printemps dernier par les autorités, revient pour Mediapart sur la situation politique du pays. Et décrit une répression chaotique qui vient d'amener le pouvoir à fermer des centaines de sites web.
Élu lundi 18 décembre pour succéder à Jacob Zuma à la tête de l’African National Congress (ANC), l’ancien protégé de Mandela aura fort à faire pour sortir son parti de la corruption et du clientélisme généralisé dans lequel il a sombré.
L’un est exilé à Bruxelles, l’autre est en prison à Madrid : Carles Puigdemont et Oriol Junqueras, anciens alliés à la tête de la Catalogne, bataillent pour devenir la première force du bloc indépendantiste, au soir du 21 décembre. Coulisses d’une campagne sans précédent.
Le tout nouveau gouvernement autrichien a prêté serment ce lundi 18 décembre. Le jeune chancelier conservateur Sebastian Kurz a donné six ministères sur quatorze à l’extrême droite du FPÖ. Une alliance qui soulève bien peu d’indignation en Europe.
Rassurés par de récentes victoires, certains démocrates américains rêvent de reprendre le Congrès d’ici un an en surfant sur le rejet de Donald Trump. Mais le parti, qui compte aussi peu d’élus que dans les années 1920, commence tout juste à se remettre.
Le fils du roi Fahd d’Arabie saoudite, le sulfureux prince Abdelaziz ben Fahd, pouvait tout demander à Saad Hariri. Une division « VIP » créée au sein du groupe de BTP de la famille Hariri était chargée des besoins du prince, y compris d’« attirer des femmes sans méfiance » dans sa suite. Un temps donné pour mort en novembre, le prince n’est pas réapparu depuis la purge de Riyad.
Dans un livre d’enquête fondé sur des archives sud-africaines, Hennie Van Vuuren remet en cause plusieurs lieux communs sur l’isolement de l’Afrique du Sud sous l’apartheid, mais il dévoile aussi le rôle considérable joué par la France dans le trafic d’armes avec Pretoria, pendant que Giscard, Mitterrand et Chirac fermaient les yeux.