Le réseau social est devenu l’un des premiers médias de communication voire d’information dans le pays. Pour beaucoup de Tunisiens, le site est un média à part entière, contre le verrouillage de certaines informations officielles. Mais ses utilisateurs peuvent aussi être réprimés pour leurs publications.
Des milliers de personnes ont manifesté contre le décret signé vendredi 27 janvier par le président des États-Unis, interdisant l’accueil des réfugiés et l’entrée des ressortissants de sept pays du Moyen-Orient. Il y ajoute une exception qui confirme la discrimination anti-musulmane promise pendant sa campagne : seules les minorités religieuses de ces pays seront considérées.
La Côte d’Ivoire vit depuis début janvier au rythme de frondes sociales et militaires, conséquences directes de la manière dont le président Alassane Ouattara est arrivé à la tête du pays en 2011 et dont il gouverne depuis.
Le 1er janvier 2017, Londres et Washington ont renouvelé pour vingt ans le bail d’occupation de l’archipel des Chagos, qui abrite une base militaire américaine stratégique, au carrefour du Moyen-Orient et de l’Asie. La Grande-Bretagne avait déporté les habitants de ces îles de l’océan Indien en 1967.
Depuis sa faillite, la banque qui a prêté 9 millions d’euros au FN est dans le viseur de la justice russe. Et à travers elle, toutes les irrégularités qui se sont déroulées en coulisses. Le prêt au FN a été transféré à une obscure petite société moscovite. Un ancien vice-directeur a été arrêté, soupçonné de détournements massifs. Le FN refuse de se prononcer sur cet imbroglio.
Le nouveau président provoque déjà des vagues dans le domaine policé des relations internationales : crise avec le Mexique, démissions en masse de diplomates... L’Europe sera-t-elle sa prochaine cible ?
Selon le rapport d’expert que Mediapart a consulté, l’accident, en octobre 2016, d’un train de la société de chemin de fer camerounaise Camrail, dont le groupe Bolloré est l’actionnaire majoritaire, est dû à « une accumulation de fautes graves et de négligences ».
La construction « immédiate » du mur avec la frontière mexicaine, des expulsions « massives » de sans-papiers, des sanctions financières contre les « villes sanctuaires » : Donald Trump sort l’artillerie lourde.
À partir de documents de l’enquête d’« Envoyé spécial », Mediapart a reconstitué l’enlèvement en 2010 des expatriés travaillant sur le site minier d’Areva à Arlit. Les témoignages révèlent à quel point leur sécurité n’était pas assurée.
Pierre-Antoine Lorenzi, ancien de la DGSE, a négocié la libération de quatre des sept otages enlevés à Arlit, au Niger, en 2010.Il révèle que 30 millions d’euros ont été mobilisés par le ministère de la défense.
Un ancien de la DGSE exige des paiements d' Areva et de Vinci pour la mission effectuée en faveur des trois premiers otages libérés en 2011, mais aussi pour la libération des quatre autres, qu’il n’a pas conduite.
Aidés par les « Panama papers », les magistrats instructeurs portugais pensent avoir mis au jour le pacte de corruption entre l'ancien premier ministre José Socrates et Ricardo Salgado, le maître de l'empire déchu du clan Espirito Santo. Ou comment la corruption a permis de changer l’or en plomb.
L’élection de Donald Trump peut aussi changer la donne dans les Balkans. Tout comme le Monténégro, la Serbie met en scène une alliance avec la Russie pour mieux faire pression sur l’Union européenne et l’Otan. Officiellement attachée à sa neutralité militaire, Belgrade excelle dans l’art de jongler avec les rivalités des puissances et profite d’un effacement américain.
Les négociations d’Astana, au Kazakhstan, organisées par la Russie, la Turquie et l’Iran, ont débouché sur un accord de consolidation du fragile cessez-le-feu instauré fin décembre. Pour le reste, c’est-à-dire le démarrage d’un véritable processus politique de sortie de crise, tout reste à faire…
Trois jours seulement après l’investiture du 45e président des États-Unis, un groupe d’éminents juristes de Washington assigne Donald Trump en justice pour violation de la Constitution. La raison ? Des paiements provenant d’États étrangers qu’il ne manquera pas de recevoir pendant son mandat, faute d’avoir liquidé son empire immobilier avant d’entrer en fonctions.
Contre toute attente, le président du SPD Sigmar Gabriel a fait savoir ce mardi qu'il renonçait à être candidat du SPD contre Angela Merkel. Il laisse la place, et la direction du parti, au président sortant du Parlement européen, Martin Schulz. Une mauvaise nouvelle pour la droite allemande alors qu'à l'opposé, certains entrevoient une possible union de la gauche.