La cour d’appel de Paris a confirmé, jeudi 12 juin, la libération du président du FLNKS et de trois autres militants kanak, détenus en métropole depuis un an, dans la foulée des révoltes qui ont embrasé l’archipel le 13 mai 2024. « La preuve que toute personne qui lit ce dossier sait qu’il est vide », selon l’une de leurs avocats.
Fondateur de la Jeune Garde antifasciste, le député insoumis réagit à la dissolution du collectif, prononcée jeudi 12 juin en conseil des ministres. Il annonce porter recours devant le Conseil d’État et appelle à une mobilisation unitaire.
Selon les informations de Mediacités, l’ancienne tête de liste Reconquête a opportunément bénéficié d’un poste de « directrice développement », très bien rémunéré, de la part d’une société qu’elle a ensuite sollicitée pour sa campagne. Au cœur de ce montage, le député RN de la Drôme Thibaut Monnier.
Accusé par la gauche de passivité après l’interpellation de militants français au large de Gaza, le gouvernement a illustré l’entre-deux qui le caractérise dans le conflit au Proche-Orient. L’exécutif a accordé la protection consulaire aux personnes retenues en Israël, tout en reprochant aux Insoumis de faire du « buzz ».
La détention en Israël de l’équipage de la Flottille de la liberté a déclenché une nouvelle vague de mobilisations en France. Des militants ayant participé aux précédentes expéditions expliquent la puissance de cette action de solidarité, qui donne du courage à toutes les autres.
Le ministre des finances dispose d’un patrimoine proche de 21 millions d’euros, record sans précédent sur plus de dix ans avec son collègue de l’industrie Marc Ferracci. « Je suis d’une gauche qui n’aime pas l’impôt », dit-il. Au vu des chiffres, on comprend mieux pourquoi.
Il y a un an, Emmanuel Macron décidait de dissoudre l’Assemblée. Les quatre invités d’« À l’air libre » se sont engagés à corps perdu dans la campagne des élections législatives. Un an plus tard, ils et elles racontent leurs déceptions, leurs batailles, leurs colères et leurs espoirs.
En réponse à la « fête de la victoire » organisée par le Rassemblement national dans le Loiret, la gauche unie a réveillé les mânes du Nouveau Front populaire. 3 500 personnes ont défilé à Montargis, où l’on souhaite que ce sursaut se traduise au niveau politique.
Le parti de Marine Le Pen a invité ses amis européens, dont le premier ministre hongrois Viktor Orbán, pour célébrer l’anniversaire des élections européennes. L’occasion de mener un meeting aussi champêtre que radical, où la théorie complotiste du « grand remplacement » a été omniprésente.
Une semaine avant le rassemblement de l’extrême droite européenne à Montargis, un militant des Jeunes socialistes a été agressé par un néonazi dans la ville voisine d’Orléans. La gauche y voit une nouvelle illustration des violences provoquées par les messages de haine de l’extrême droite, et compte bien marquer le coup ce 9 juin.
Le vote des militants socialistes rejoint la cohorte des congrès pour rien du mouvement progressiste français, révélateur d’une incapacité à se dépasser et à reprendre en main le cours de son destin face à la catastrophe politique qui s’annonce. Tant pis pour la gauche française…
Le premier secrétaire sortant a été réélu avec 50,9 % des suffrages exprimés, dans un congrès qui n’a bénéficié d’aucune réelle dynamique. Faible participation, effectifs en recul, clivages surjoués : le Parti socialiste n’est pas sorti de sa convalescence.
Condamné en appel pour atteinte à la probité, l’ancien premier secrétaire du PS est encore membre de son conseil national. Interrogé par Mediapart, cet adversaire d’Olivier Faure, qui en est à sa troisième condamnation, dit ne pas souhaiter renouveler son mandat au congrès de Nancy.
Selon les informations de Mediacités, la Commission des comptes de campagne a retoqué plusieurs factures payées par l’ancienne tête de liste du parti Reconquête lors du scrutin européen de 2024. Mediacités les a consultées. Plusieurs d’entre elles ont été émises par des proches de l’eurodéputée d’extrême droite liés à l’Issep, son école implantée à Lyon. C’est le cas notamment du député RN Thibaut Monnier.
Gêné par la proximité idéologique du tueur de Hichem Miraoui, le parti d’extrême droite tente de prendre ses distances. Malgré ses dénégations, son projet xénophobe continue d’attiser les haines. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’un de ses sympathisants est impliqué dans une attaque.
La commission d’enquête de Laurent Wauquiez sur les « liens » entre La France insoumise et les « réseaux propageant l’idéologie islamiste » a été jugée irrecevable après un vote très serré. Mais les collaborateurs parlementaires ciblés, tous racisés, dénoncent le fantasme d’un « complot musulman » dont ils font les frais.