L’ancien maire de Grenoble, condamné pour corruption à la fin des années 1990, a inauguré vendredi son local de campagne pour les élections municipales de 2026. Sur le trottoir d’en face, une manifestation d’opposants à cette candidature a réuni une petite centaine de personnes.
Militants identitaires, trumpistes français et députés apparentés au Rassemblement national se sont retrouvés à Paris pour rendre hommage à l’influenceur tué le 10 septembre, et pour appeler à poursuivre sa croisade contre la gauche et le « wokisme ».
Les syndicats CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires demandent notamment au premier ministre d’abandonner la nouvelle réforme de l’assurance-chômage, de renoncer à l’année blanche et au doublement des franchises médicales, et de revenir sur la réforme des retraites.
Alors qu’une primaire est prévue le 21 septembre pour choisir celle ou celui qui tentera de remplacer le maire sortant, Éric Piolle, les désistements s’enchaînent. L’édile est accusé par son adjointe, aujourd’hui candidate à sa succession, d’avoir manœuvré en coulisses pour la débrancher.
La région Île-de-France est soupçonnée d’avoir contourné le plafond du nombre de collaborateurs d’élus. Après la perquisition de son bureau en 2020, Valérie Pécresse est entendue par les enquêteurs de la gendarmerie.
Le Conseil constitutionnel a examiné une question prioritaire de constitutionnalité sur le sujet qui avait embrasé l’archipel le 13 mai 2024. Pour lui, le gel du corps électoral est effectivement une dérogation aux principes d’égalité et d’universalité du suffrage. Mais il n’en demeure pas moins conforme au texte fondamental.
Comme l’a relevé la chambre régionale des comptes, l’ancienne première adjointe de Jean-Luc Moudenc a signé un partenariat problématique avec le club où évolue son fils comme joueur professionnel. Selon notre partenaire Mediacités, elle a aussi voté plusieurs délibérations en faveur du Stade Toulousain Tennis.
À la veille d’une mobilisation sociale surveillée de près, Sébastien Lecornu a reçu les dirigeants du PS sans rien leur dévoiler de ses intentions. Dans le camp présidentiel, l’urgence d’un accord avec les socialistes fait désormais l’unanimité. Mais jusqu’où céder ?
Le camp présidentiel compte en partie sur la peur d’une dissolution pour s’assurer la non-censure des socialistes. Ces derniers démentent la craindre. Elle pourrait pourtant s’avérer périlleuse pour un parti à peine convalescent, s’il devait faire face à des candidatures insoumises.
La pétition lancée par Philippe de Villiers et les appels à manifester contre l’immigration embarrassent les cadres du parti d’extrême droite, sommés de prendre position sur ces initiatives poussées par les médias Bolloré.
Lundi 15 septembre, Mathieu Dejean, a analysé les enjeux de la rentrée politique à gauche, dans un contexte de fortes mobilisations sociales, sur la chaine Twitch de Mediapart.
Les leaders du parti d’extrême droite ont profité de leur rentrée politique pour marteler leur volonté d’accélérer le calendrier électoral. Faisant miroiter à leur électorat des jours meilleurs, ils ont annoncé qu’ils censureraient le gouvernement de Sébastien Lecornu « dans quelques semaines ou mois ».
Le Rassemblement national, qui a rapidement pris ses distances avec le mouvement du 10 septembre, tente désormais de le discréditer en le mettant en opposition avec celui des Gilets jaunes censé représenter la « France de Marine Le Pen ». Une tromperie que déconstruit la sociologue Clara Deville.
Alors que les forces de gauche sont revenues au point de départ de leurs divisions, malgré une extrême droite toujours puissante, la jeunesse, venue en masse à la Fête de l’Humanité, dit sa colère et sa détermination à résister depuis la base.
Alors que d’anciens socialistes membres du gouvernement Bayrou s’interrogent sur leur avenir en l’absence de concessions à la gauche, le PS et Place publique se demandent comment contraindre le pouvoir à un tournant, et éviter une inquiétante dissolution. Des débats qui se sont invités à la Fête de l’Humanité ce week-end.
Réprouver l’assassinat de la figure du mouvement Maga ne nécessite pas de l’ériger en martyr de la liberté d’expression, ni même d’insister sur la légitimité de son point de vue. L’extrême droite en fait son miel, alors qu’il propageait un discours haineux et intolérant.