Le président de la République a sèchement critiqué une sortie de sa première ministre sur le lien entre l’extrême droite et le pétainisme. Décidé à incarner seul la sortie de crise, Emmanuel Macron multiplie les chiquenaudes à l’endroit d’Élisabeth Borne, dont les jours à Matignon semblent de nouveau comptés.
Explosion des taux d’intérêt, des prix, difficultés à se loger, urgence d’adapter les logements au changement climatique : « À l’air libre » consacre une émission à un sujet qui concerne tout le monde, alors que le gouvernement tarde à annoncer des mesures.
Déterminé à faire passer sa loi sur l’immigration, Gérald Darmanin veut durcir son texte pour convaincre la droite d’opposition. Entre son ministre de l’intérieur et sa première ministre, réticente à cette idée, le président de la République doit désormais faire un choix qui dira beaucoup de la suite du quinquennat.
Qu’ont à dire les élus de gauche sur les questions militaires ? Alors que les députés français sont en train de débattre de l’avenir de nos armées à travers l’examen de la loi de programmation militaire, trois d’entre eux (LFI, EELV et PS) viennent nous exposer leurs convictions.
Le politiste Pierre Lefébure réagit aux accusations de biais politiques portées contre les médias audiovisuels. Il pointe la spécificité de CNews en tant que « chaîne d’opinion », et la complaisance dont cette antenne bénéficie de la part de son instance de régulation.
NPA, Révolution permanente, Lutte ouvrière : sous l’effet des défaites sociales accumulées, de la poussée de l’extrême droite et de la surface occupée par La France insoumise à gauche, les partis héritiers du trotskisme prennent des directions diamétralement opposées.
Amalgamant des événements violents, Emmanuel Macron a appelé à « contrer ce processus de décivilisation ». Plus politique qu’académique, le choix de ce mot ne doit rien au sociologue Norbert Elias mais tout à la banalisation des idées d’extrême droite.
Le refus de Clémentine Autain et d’Alexis Corbière de siéger dans le bureau du groupe parlementaire de La France insoumise ravive les tensions internes. En parallèle, un appel de militants à la démocratisation du mouvement et la création de la Gauche écosocialiste témoignent d’une aspiration à l’ouverture.
Pour échapper au vote sur la proposition de loi du 8 juin, le pouvoir a imaginé une manœuvre inédite, qui serait portée dans l’hémicycle par la présidente de l’Assemblée nationale. Longtemps réticente à une telle idée, Yaël Braun-Pivet s’y serait résolue mardi matin, lors d’un petit déjeuner à Matignon.
Les Républicains ont annoncé dimanche deux propositions de loi pour durcir les conditions d’immigration. Le gouvernement, qui travaille à son propre texte, poursuit sa droitisation express. À l’extrême droite, on crie au copié-collé.
L’Assemblée examine durant quinze jours à partir de ce lundi le projet de loi de programmation militaire, qui fixe le budget et les objectifs de la politique de défense jusqu’en 2030. Et les députés entendent en profiter pour s’emparer des débats de fond qui traversent l’armée.
Alors que les groupuscules d’extrême droite semblent de plus en plus structurés et organisés, le gouvernement minimise, relativise et ne manque pas une occasion de renvoyer dos à dos leurs violences et celles observables en marge des manifestations.
La chercheuse Bénédicte Laumond explique les différences de gestion des mouvances d’extrême droite des deux côtés du Rhin. En Allemagne, le volet préventif est plus développé, et le volet répressif plus cohérent qu’en France, où l’irruption du parti Reconquête pose des défis inédits.
Le 21 mai 2013, l’essayiste se suicide par arme à feu dans Notre-Dame de Paris. Une confusion médiatique s’installe alors : un quasi octogénaire réactionnaire se serait donné la mort dans un lieu catholique pour protester contre le « mariage pour tous ». Une décennie après, c’est toute l’extrême droite radicale, dans sa diversité, qui rend hommage à sa vie et à son œuvre.
Entre l’État et les maires ruraux, rien ne va plus. De plus en plus démissionnent, comme Yannick Morez, à Saint-Brevin-les-Pins. D’autres luttent contre des projets qu’ils estiment néfastes. Face à des institutions qui les ignorent, ils se retrouvent de plus en plus souvent du côté des « opposants ». Et s’en trouvent les premiers surpris.
Le ministre des comptes publics et son homologue des transports figurent parmi les participants au sommet de Bilderberg qui se tient à Lisbonne (Portugal) entre le 18 et le 20 mai. Chaque année, ce cercle réunit les responsables considérés comme les plus influents aux États-Unis et en Europe pour discuter des affaires du monde.