Plusieurs représentants de France Télévisions, dont sa patronne Delphine Ernotte-Cunci, sont convoqués lundi 30 juin afin d’être entendus dans le cadre d’une enquête sur l’organisation du concours de chant à Nice, en 2023. L’affaire vise directement le maire Christian Estrosi et son épouse, la journaliste Laura Tenoudji.
Le projet de loi de « refondation de Mayotte » est discuté depuis lundi à l’Assemblée nationale. Parmi les premiers amendements adoptés, la fin des visas territorialisés, mais aussi la facilitation de destruction des habitats précaires ou encore l’enfermement des mineurs et des familles.
Faisant montre d’un optimisme forcené, le premier ministre a salué jeudi les avancées du « conclave », clos mardi sans résultat. Il a mis en avant les deux seuls points d’accord entre syndicats et patronat, et promis qu’un « compromis » était possible rapidement sur le reste.
Mercredi 25 juin, une centaine de personnes ont défilé dans la ville du Pas-de-Calais pour dénoncer les propos de la députée du RN révélés par Mediapart. Une mobilisation à l’appel du Collectif antifasciste du bassin minier, rejoint par une vingtaine d’associations.
« Que fait la France pour arrêter Nétanyahou ? », a dénoncé en substance la gauche mercredi, lors d’un débat organisé à la demande du groupe insoumis. Face à François Bayrou, la droite et l’extrême droite ont poussé pour un soutien total à Israël et aux États-Unis. Une rhétorique atlantiste à l’arrière-goût de guerre des civilisations.
Autrice pendant trente ans d’écrits haineux qu’elle n’a jamais reniés publiquement, la députée du Pas-de-Calais a aussi rendu hommage dans un ouvrage à une figure du nazisme en Belgique, a découvert Mediapart. Amie intime de Marine Le Pen, Caroline Parmentier faisait encore la promotion de ce livre dans les années 2010.
Un grand raout libéral-conservateur coorganisé par les galaxies des deux milliardaires a rassemblé, mardi soir, toutes les chapelles de la droite et de l’extrême droite. Lesquelles insistent sur leurs nombreux points communs, y compris sur la question économique. Et prônent le rassemblement pour 2027.
Face au refus du premier ministre de rouvrir les débats sur la mesure d’âge, le groupe de Boris Vallaud va déposer une motion pour renverser le gouvernement. Celle-ci a toutefois peu de chances d’être adoptée, le Rassemblement national se réservant pour les débats budgétaires de l’automne.
Les parlementaires des deux chambres réunis en commission mixte paritaire (CMP) ont échoué mardi à s’accorder sur la réforme décriée du scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille, actant d’importantes divisions au sein du camp gouvernemental sur ce texte soutenu par François Bayrou.
Si la disqualification croissante de La France insoumise dans les médias paraît des plus évidentes, les causes le sont moins. Certains pointent la stratégie du clash du parti, d’autres décrivent la crainte sincère qu’inspire à une partie des élites médiatiques la potentielle arrivée de LFI au pouvoir.
Procès en antisémitisme, appels à la dissolution, commission d’enquête : les critiques à l’égard de LFI ont pris une ampleur inédite depuis quelque temps. Le mouvement vit désormais à la marge du débat politique, comme le Parti communiste au siècle dernier. Un « chiffon rouge » très stratégique, reconnaît-on à droite.
Les cadres du mouvement jugent illusoire l’idée qu’en changeant de stratégie sur la forme, leur disqualification médiatico-politique cesserait. Face à l’intensification des attaques et des accusations d’antisémitisme, ils s’adaptent pour ne pas donner d’« accroches ».
Après avoir sauvé le gouvernement cet hiver, le Parti socialiste menace désormais de renverser le premier ministre s’il refuse de soumettre au Parlement un texte revenant sur la réforme des retraites avant la coupure estivale.
Avant sa promotion comme ministre déléguée au commerce et à l’artisanat, Véronique Louwagie a longtemps détenu des parts dans des exploitations agricoles. Oreille attentive aux lobbys agro-industriels, elle s’en est fait le relais sur les bancs de l’Assemblée lorsqu’elle était députée.
Construction de nouveaux réacteurs, développement de la filière du combustible, réduction comptable du coût des réacteurs : l’élu RN de la Meuse n’a cessé de proposer des amendements favorables aux intérêts économiques de Framatome, qui l’emploie, lors du vote cette semaine d’une proposition de loi sur l’énergie.
Invitée sur France 5, la ministre a été interrogée sur ses liens financiers avec GDF Suez. En difficulté, elle s’en est prise à l’intervieweur, Patrick Cohen, mis en cause dans Mediapart par une vingtaine de salariés de France Inter sur son management brutal, du temps où il était matinalier de la station.