L’ancien ministre Damien Abad sera présent sur une liste aux élections municipales à Oyonnax, dans l’Ain. Mis en examen pour viol, il continue de clamer son innocence. Son retour alimente la défiance, dans une commune où deux candidats de droite doivent s’affronter.
Pour la première fois depuis leur libération, six anciens détenus, dont le président du FLNKS Christian Tein, se sont exprimés ensemble pour « mettre la lumière » sur ce qu’il s’est passé depuis les révoltes du 13-Mai en Kanaky-Nouvelle-Calédonie et évoquer la suite des événements, après leur rejet de l’accord de Bougival.
La diabolisation du nouveau maire de New York, socialiste et musulman, déborde largement de l’extrême droite. Pis, ses arguments sont recyclés par l’autoproclamé camp de la raison, pour lequel tout est bon pour disqualifier une candidature qui bouscule ses intérêts et ses préjugés.
Des députés RN ont créé la polémique en prenant pour cibles des jeunes filles voilées qui assistaient mercredi, dans le public, à une séance dans l’hémicycle. Mise sous pression, la présidente du Palais-Bourbon leur a donné raison… en dépit du règlement de l’Assemblée.
Entre délais contraints et équilibres politiques insaisissables, rien ne dit que le PLFSS sera voté avant la date butoir du 13 novembre. Son examen a débuté par de vifs débats sur les recettes. Une hausse de la CSG sur le capital a été adoptée.
La commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale a débattu, mercredi 5 novembre, de la pétition aux plus de deux millions de signatures. Malgré la censure du Conseil constitutionnel, beaucoup défendent encore le retour des néonicotinoïdes.
Le petit parti allié au Rassemblement national vante ses débauchages locaux d’élus Les Républicains à l’approche des municipales. Son pari de l’« union des droites » n’a toutefois pas encore convaincu de poids lourds du mouvement présidé par Bruno Retailleau.
Un « journaliste » et « communicant » du magazine d’extrême droite vient d’être embauché comme assistant parlementaire par le député ciottiste. Depuis l’été 2023, il est pourtant le principal investisseur de Frontières.
Budget, relations avec le Parti socialiste, « dégagisme » qui frappe toute autorité, hégémonie des thèmes de l’extrême droite dans le « bloc bourgeois »… Pour Mediapart, le fondateur de La France insoumise analyse la décomposition politique du pays et en appelle à une présidentielle anticipée.
De nombreuses mesures d’économies, visant les Français les plus modestes, ont été supprimées. Le décalage de la réforme des retraites a été voté. Mais les recettes manquent et l’austérité se confirme pour l’assurance-maladie. Nouveau débat la semaine prochaine.
Alors que la nouvelle ministre des outre-mer, Naïma Moutchou, est attendue la semaine prochaine dans l’archipel, le FLNKS a organisé, vendredi 31 octobre, une mobilisation contre le « passage en force » de l’État sur le report des élections provinciales et l’accord de Bougival.
Face aux oukases macronistes, les députés du groupe de Boris Vallaud sentent l’accord avec le gouvernement Lecornu leur filer entre les doigts. Certains appellent même désormais au retour du 49-3 pour ficeler le budget, avec quelques « victoires » à l’intérieur.
Grâce à ses alliés actifs de droite et tacites du centre, l’extrême droite est parvenue à faire voter une proposition de résolution revancharde suintant le ressentiment. Dans l’incapacité de la France à reconnaître le fait colonial, le laisser-faire du président est patent.
Le spécialiste de la colonisation française analyse pour Mediapart l’utilisation de l’anathème de « parti de l’étranger » par le Rassemblement national dans l’enceinte de l’Assemblée, dans la plus pure tradition de l’extrême droite française.
Pour la première fois de son histoire, le parti de Marine Le Pen a fait adopter un de ses textes à l’Assemblée. Une proposition de résolution pour dénoncer l’accord de 1968 avec l’Algérie, votée avec les voix de la droite Les Républicains et Horizons, mais aussi grâce à l’absentéisme de la plupart des députés macronistes.
Conseiller régional du Puy-de-Dôme, l’ancien ministre a été condamné dans l’affaire libyenne fin septembre. Malgré son appel, il devrait être contraint de quitter l’hémicycle régional mais semble jouer les prolongations.