Suspension de la réforme des retraites, hausse de la CSG, augmentation des pensions : le Sénat a supprimé de nombreuses mesures adoptées par les députés. Mais il a aussi dénoncé l’objectif de dépenses de l’assurance-maladie, qui exige 7 milliards d’économies, le jugeant intenable.
Selon nos informations, Thomas Rousseau, le candidat investi par le parti de Bruno Retailleau pour l’élection municipale de Rennes, discute avec Reconquête et le mouvement de Marion Maréchal, après des échanges infructueux avec le RN. Le candidat conteste pourtant toute alliance avec l’extrême droite.
Alors que les débats budgétaires s’enlisent, la présidente de l’Assemblée nationale propose de revoir le règlement de l’institution, coupable à ses yeux du blocage actuel. Parmi les députés, beaucoup estiment que l’enjeu va bien au-delà des mesures « gadgets » annoncées.
Les stars de CNews et du « JDD » ont rassemblé mardi diverses nuances d’extrême droite le temps d’une soirée, durant laquelle elles ont pu développer leurs obsessions islamophobes et xénophobes. Le tout en présence d’une membre du gouvernement et de deux députés macronistes, qui n’y ont rien trouvé à redire.
L’ancien journaliste devenu député revendique le pouvoir en misant sur une hypothétique primaire de la gauche. Mais depuis sa sortie de LFI, il n’a plus le même poids et son rapprochement avec la ligne du PS interroge jusqu’à ses anciens soutiens.
Les quelques cours donnés en 2018 par l’ancien président de région au sein de la prestigieuse école de commerce ont été bien plus rémunérateurs que le chiffre rendu public à l’époque, lorsqu’une polémique sur des propos tenus face aux étudiants avait éclaté.
Semaine de cinq jours, fin des devoirs à la maison, vacances scolaires regroupées sur deux zones… La convention citoyenne sur les temps de l’enfant a remis vingt propositions pour des rythmes « mieux adaptés ». Les premières critiques sont déjà cinglantes.
Alors que la moitié des locations touristiques sont illégales à Marseille, la ville a assigné, à quatre mois des élections municipales, quatre propriétaires ayant industrialisé cette pratique, en violation de la réglementation.
Le gouvernement a promis de présenter son « nouvel acte » de décentralisation avant la fin de l’année. Mais derrière le consensus apparent, la pauvreté du débat interroge. Décentraliser à quelles fins ? Comment le concilier avec le principe d’égalité républicaine ? Des voix, encore peu audibles, tentent de repolitiser la question.
Pendant leur congrès annuel, les maires se sont félicités qu’une majorité d’entre eux souhaitent repartir en campagne pour les municipales. Mais ils savent déjà qu’en face, la désaffection gagne leurs électeurs, éloignés ou lassés de la politique.
Fait inédit dans la Ve République : tous les députés sauf un ont rejeté le budget de l’État dans la nuit de vendredi à samedi. Un vote sans surprise mais qui augure mal de son adoption avant la fin de l’année.
D’Éric Ciotti à Sarah Knafo, en passant par le Rassemblement national, l’extrême droite multiplie les propositions ultrafavorables à un écosystème libertarien de plus en plus bruyant, pourtant peu enclin à participer au jeu politique traditionnel.
Jean-Michel Aulas, homme d’affaires et désormais candidat à la mairie de Lyon, et son fils Alexandre accusent le média indépendant de diffamation. En cause : une enquête publiée en 2023 dans laquelle il était question de jets privés et de paradis fiscaux. L’audience a eu lieu mardi.
Briguant un septième mandat, Philippe Marini est ciblé par trois enquêtes pour prise illégale d’intérêts, favoritisme et détournement de fonds publics. La justice s’intéresse notamment à un contrat public avec Engie et aux subventions accordées par la ville à une association dirigée par l’épouse de l’édile Les Républicains.
Un rapport préconisant d’interdire l’alcool à la buvette de l’Assemblée nationale suscite émoi et colère chez la plupart des députés. Que de l’argent public finance leur consommation, sur leur lieu de travail comme à l’extérieur, leur paraît naturel.
Après une longue incertitude, le tribunal de Strasbourg a décidé lundi que l’entreprise de sidérurgie, symbole de l’échec industriel français, ne sauverait que 144 postes sur 696. Le gouvernement a beau annoncer vouloir saisir la justice contre l’actionnaire, il se réveille bien tardivement.