La chambre haute examine le 6 novembre une proposition de loi du sénateur socialiste Éric Kerrouche visant à empêcher le RN, s’il accédait au pouvoir, de modifier la Constitution par référendum sans passer par le Parlement. Le parti d’extrême droite entend notamment y introduire le principe xénophobe de « priorité nationale ».
Jordan Bardella, Éric Zemmour, Philippe de Villiers… En publiant les derniers livres de ces trois figures d’extrême droite, la maison d’édition contrôlée par Vincent Bolloré s’assure une large exposition médiatique des idées qu’elles véhiculent. Avec la présidentielle de 2027 en ligne de mire.
Reconnu à l’échelle européenne, le génocide des populations roms et sintis lors de la Seconde Guerre mondiale ne l’est toujours pas en France. Une proposition de résolution a été présentée le 29 octobre par des parlementaires de gauche pour y remédier.
L’ex-Insoumise et cofondatrice de L’Après a porté l’amendement taxant les multinationales adopté mardi par l’Assemblée nationale. Tout en mettant Sébastien Lecornu au défi de respecter le vote, elle alerte les socialistes, placés « à nouveau devant la suspicion de trahison ».
Après le vote d’un amendement de 26 milliards dans la partie recettes du PLF, les chances de voir le budget adopté s’amenuisent encore. Les négociations directes entre Olivier Faure et Sébastien Lecornu irritent de plus en plus les parlementaires, tant à gauche que dans le camp macroniste.
Brandissant la menace de la censure, le PS a obtenu une petite concession du gouvernement sur l’imposition des grands groupes. Il propose désormais une version très allégée de la taxe Zucman qui épargnerait les milliardaires. Pas de quoi changer le caractère profondément injuste du projet de budget 2026.
Invitée par l’antenne marseillaise de BFMTV, Audrey Marchand a été présentée comme une simple « militante politique », alors qu’elle était candidate Reconquête en 2022. La chaîne plaide une « erreur ». L’intéressée n’a pourtant pas manqué de dérouler ses idées d’extrême droite.
Le soulèvement des quartiers populaires, à l’automne 2005, avait mis pour un temps le sort des banlieues à l’agenda des partis politiques français. Vingt ans plus tard, l’extrême-droitisation du débat a réduit le sujet à une question identitaire et sécuritaire.
Décidée à censurer le budget « s’il n’y a rien dedans sur l’écologie », la cheffe de file des Écologistes alerte de nouveau son propre camp sur le risque des divisions à gauche. Défendant le timing de son annonce de candidature à la présidentielle, elle plaide toujours pour l’organisation d’une primaire la plus large possible.
Le parti d’extrême droite propose une baisse massive des dépenses de l’État, qu’il considère « inutiles », et cible l’immigration, les associations et les collectivités territoriales pour compenser les cadeaux fiscaux qu’il destine aux entreprises.
Au terme de deux ans de travail législatif transpartisan, cette première grande loi féministe depuis la constitutionnalisation de l’IVG a été votée par tous les groupes, sauf par l’extrême droite. L’affaire Pelicot a été déterminante dans le basculement du Parlement en faveur du texte.
Pour sa grande rentrée, « Extrêmorama » se jette dans l’avenir et la gueule du loup : les municipales 2026. Les jeux de pouvoir se tissent dès aujourd’hui, les fantassins du RN se mettent en ordre de bataille : quels sont les signes avant-coureurs d’un électorat volatil ?
Le camp présidentiel a voté une motion de rejet contre son propre texte visant à reporter les élections en Nouvelle-Calédonie, afin de mieux le réécrire en commission mixte paritaire. L’empressement du pouvoir à mettre en œuvre le projet d’accord de Bougival malgré le rejet du FLNKS se confirme.
La députée communiste estime que seul le départ du chef de l’État offrira une possibilité de stabilité au pays. Pour cela, elle plaide pour un front uni de la gauche, seul moyen de lutter contre l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, sur fond d’union de cette dernière avec la droite LR.
Emmanuel Macron a choisi le contexte inflammable de l’incarcération de Nicolas Sarkozy pour ouvrir le débat sur l’application immédiate des décisions judiciaires. Plusieurs parlementaires redoutent toutefois de donner l’image d’élus souhaitant échapper à la justice ordinaire.
Silence de Mélenchon, réaction bien molle du premier secrétaire du Parti socialiste… Prises en étau entre le risque de conforter l’idée d’un « procès politique » et celui, plus prosaïque, de rappeler leurs propres affaires, les forces de gauche ne tirent aucune leçon de l’affaire libyenne et n’appellent à aucune réforme.