Jordan Bardella a balayé ce week-end les accusations qui font de son parti un « héritier du pétainisme ». Le président du RN n’a pourtant jamais rien eu à redire des propos de la députée RN Caroline Parmentier, proche de Marine Le Pen, qui disait encore « défendre le maréchal Pétain » en 2018.
Dans une biographie fouillée de l’ancien secrétaire général du PCF, l’historienne Sophie Cœuré éclaire le déclin progressif du parti malgré ses dénonciations de la « trahison » socialiste après la rupture du Programme commun. Une période qui résonne à gauche aujourd’hui.
À la tête de Faches-Thumesnil depuis 2020, Patrick Proisy compte parmi les rares maires insoumis. Mediacités dresse le bilan de six années d’« insoumission » dans cette commune populaire de 18 000 habitants, où certains des choix opérés contrastent avec la doctrine nationale du mouvement.
Un colloque de juristes et de politistes a réfléchi pendant deux jours aux conditions de l’avènement d’une VIe République, et à ses capacités à affaiblir les pouvoirs exorbitants du président de la République.
À l’issue de son déplacement dans l’archipel, la ministre des outre-mer a annoncé la tenue d’une « consultation » locale sur le projet d’accord de Bougival, pourtant rejeté par le Front de libération nationale kanak et socialiste. Le pouvoir macroniste s’enferre dans sa méthode délétère.
Les députés n’ont pas terminé l’examen du budget de la Sécurité sociale, envoyé au Sénat partiellement amendé. Le sujet des franchises médicales reste entier : le gouvernement compte passer par décret. Et le budget de l’assurance-maladie implique des économies sans précédent.
L’Assemblée nationale a adopté le décalage de l’application de la réforme des retraites Borne. Une « première victoire d’étape », s’est félicité le PS, même si la question du financement de la mesure, qui pourrait peser sur les plus démunis, reste en suspens.
Le maire de Fréjus ne cache pas sa proximité avec Logan Djian, un ancien leader du GUD condamné à plusieurs reprises pour violences. Pourtant, aucun des cadres du RN interrogés ne juge nécessaire de remettre en cause sa place dans les instances dirigeantes du parti, dont il demeure vice-président.
La cheffe de file du Rassemblement national comparaissait lundi 10 novembre pour avoir assimilé en 2019 une étudiante de Sciences Po à « l’islam radical », au seul motif qu’elle portait le foulard. Face au tribunal, la jeune femme, un temps engagée auprès des institutions internationales, a dénoncé la violence de cette essentialisation.
Mediapart a analysé les interventions dans l’hémicycle du porte-parole du Rassemblement national au cours des douze derniers mois. L’immense majorité sont des interruptions d’autres parlementaires et des invectives, souvent sexistes, loin de l’image de respectabilité que le parti d’extrême droite revendique.
Réunis vendredi 7 et samedi 8 novembre, militants, élus et intellectuels issus des quartiers populaires ont convergé sur l’importance du scrutin de mars 2026. L’urgence est à « construire des bastions » face à l’extrême droite autant qu’à offrir un débouché aux luttes menées depuis quarante ans. Avec ou sans les partis de gauche.
Au regard de la lenteur des discussions, tout le monde le sait désormais : à moins d’un coup de théâtre, l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale n’ira pas à son terme. Le gouvernement a délibérément organisé le contournement du scrutin, ce qui arrange aussi le PS, qui a refusé de prolonger les débats.
La manifestation est organisée lundi par le lobby Elnet. Selon les informations de Mediapart, le ministère des affaires étrangères israélien s’est engagé à financer cet évènement à hauteur de 72 000 euros. Et ce, alors que l’association assurait jusqu’alors être totalement indépendante du gouvernement Nétanyahou.
Dans le fief du premier secrétaire du PS, en Seine-et-Marne, la stratégie des socialistes à l’Assemblée suscite parfois des incompréhensions et alimente un procès en trahison. La ville populaire de Moissy-Cramayel, où La France insoumise a réalisé une nette percée aux dernières élections, résonne de ces dissensions.
Ce budget ne satisfait personne, tant il est plombé par un déficit qui avoisine les 20 milliards d’euros. Mais une très légère majorité s’est dégagée pour sauver un texte largement retravaillé, où les mesures d’économies qui visaient les plus modestes ont été supprimées.
Traitées d’« Arabe de service » ou de « complice d’Alger », confondue avec une autre députée noire... Ces derniers jours, trois élues ont publiquement été visées par des sorties et comportements racistes. Des discriminations ordinaires qu’elles subissent à l’Assemblée comme au sein de leurs propres partis.