Le directeur des affaires publiques du syndicat agricole, Xavier Jamet, vient d’être nommé directeur de cabinet de la porte-parole du gouvernement. Ce choix indigne le collectif Cancer colère, pour qui c’est « une atteinte à la démocratie ».
Désireux de se distinguer de la droite LR, le chef de file du parti présidentiel tente de s’afficher à la pointe du combat écologique. Une stratégie entravée par deux boulets : son soutien à la loi Duplomb et son bilan de premier ministre.
Les caravanes de La France insoumise continuent de sillonner cet été les quartiers populaires du pays, une cible électorale prioritaire pour le parti. En Moselle, le mouvement tente de raccrocher à la politique un public éloigné des urnes. Un long périple.
L’ancien bras droit du maire de Perpignan est cité dans une plainte pour escroquerie en bande organisée, déposée par un entrepreneur de la ville qui estime avoir été victime de « racket » et de « manipulation ». Le tout sur fond de services rendus, de jeux d’influence et de prétendus talents de médium.
Partie des faubourgs de Sétif, Nafissa Sid Cara parvient à la fin des années 1950 à s’ouvrir la voie vers les travées du palais Bourbon, avant celles du Conseil des ministres. Mais derrière l’image d’Épinal de l’ascension républicaine d’une jeune institutrice musulmane, son parcours illustre bien des paradoxes.
Mardi soir sur LCI, la ministre de la culture a passé trente minutes à critiquer son renvoi devant le tribunal correctionnel. Soupçonnée de corruption et de trafic d’influence, l’élue LR a mêlé complotisme, mise en cause des juges et distorsion des faits.
Un vœu des Écologistes, soutenu par les communistes, a été adopté au Conseil de Paris pour que la tour Eiffel s’éteigne la nuit en hommage à Gaza, mais à ce jour aucune date n’a été fixée. Les atermoiements des socialistes, voire un « blocage » de la part d’Anne Hidalgo, sont pointés du doigt.
La victoire de Blaise Diagne aux législatives de mai 1914 est inédite. Pour la première fois, la circonscription du Sénégal vote pour un Noir-Africain. Anticolonialiste, Diagne se mobilisera pour enrôler le maximum de tirailleurs dans la Première Guerre mondiale. Un assimilationnisme qui le déportera progressivement à droite.
Le politiste Vincent Tiberj voit dans le succès de la pétition contre la loi Duplomb une démonstration de force de la démocratie citoyenne et de sa résistance à la droitisation de la vie politique.
Après un processus démocratique bafoué, le succès fulgurant de la pétition contre la loi Duplomb est la démonstration que le rouleau compresseur obscurantiste ne passe pas. La santé est devenue un enjeu majeur dans la population, et il est urgent de l’entendre.
La période trouble de l’après-guerre a permis à certains collaborateurs de se recycler sous une nouvelle identité. Le cas le plus emblématique est peut-être celui de Jacques Ducreux, qui, en quelques années, a pu passer du rôle d’agent du renseignement allemand à celui de député radical des Vosges et informateur de la DST. Parcours d’un faussaire.
Dans ce service de l’hôpital La Colombière, où l’on défend le soin plutôt que la répression, la résistance face à l’extrême droite est patente et le vivre-ensemble érigé en bastion à défendre.
Une semaine après la conclusion du projet d’accord, le FLNKS vacille : le Palika assume sa signature, mais la colère gronde parmi les autres composantes du mouvement indépendantiste. Au sein de l’Union calédonienne, qui ne soutient pas le projet, l’idée d’un conseil de discipline a même été évoquée pour les signataires.
Face au succès jamais vu de la pétition demandant l’abrogation du texte, la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet se dit « favorable » à l’organisation d’un débat parlementaire sur le bien-fondé de cette loi. Mais pas avant la rentrée, et son réexamen est exclu.
La pétition demandant l’abrogation de la loi Duplomb et sa mesure très contestée de réintroduction d’un pesticide tueur d’abeilles s’approche du million de signatures, ouvrant la voie à une discussion sur le bien-fondé de cette loi, mais pas à son réexamen.
Prêtre, journaliste, pétainiste, résistant, député et maire de Dijon à 69 ans, conservateur antigaulliste ami des Soviétiques, Félix Kir a eu mille vies. Un bavard, souvent vantard, à la répartie cinglante qui a laissé son nom au blanc-cassis et au lac artificiel de Dijon. Portrait d’un insoumis en soutane.