La chercheuse Bénédicte Laumond explique les différences de gestion des mouvances d’extrême droite des deux côtés du Rhin. En Allemagne, le volet préventif est plus développé, et le volet répressif plus cohérent qu’en France, où l’irruption du parti Reconquête pose des défis inédits.
Le 21 mai 2013, l’essayiste se suicide par arme à feu dans Notre-Dame de Paris. Une confusion médiatique s’installe alors : un quasi octogénaire réactionnaire se serait donné la mort dans un lieu catholique pour protester contre le « mariage pour tous ». Une décennie après, c’est toute l’extrême droite radicale, dans sa diversité, qui rend hommage à sa vie et à son œuvre.
Entre l’État et les maires ruraux, rien ne va plus. De plus en plus démissionnent, comme Yannick Morez, à Saint-Brevin-les-Pins. D’autres luttent contre des projets qu’ils estiment néfastes. Face à des institutions qui les ignorent, ils se retrouvent de plus en plus souvent du côté des « opposants ». Et s’en trouvent les premiers surpris.
Le ministre des comptes publics et son homologue des transports figurent parmi les participants au sommet de Bilderberg qui se tient à Lisbonne (Portugal) entre le 18 et le 20 mai. Chaque année, ce cercle réunit les responsables considérés comme les plus influents aux États-Unis et en Europe pour discuter des affaires du monde.
Un préfet et un sous-préfet aux abonnés absents, des gendarmes se disant impuissants, des ministres aux fraises. Auditionné mercredi au Sénat, Yannick Morez, qui a démissionné sous la pression de l’extrême droite, a livré par le menu tout ce qu'il a vécu.
Hyperactif, Emmanuel Macron tente tant bien que mal de tourner la page des retraites. Mais le vote à venir d’une proposition de loi d’abrogation de la réforme est venu contrecarrer les plans du pouvoir, qui cherche tous les moyens pour échapper au désastre annoncé.
La maire de Puteaux est candidate à l’investiture du parti Les Républicains dans les Hauts-de-Seine, en vue des élections sénatoriales de septembre 2023. Dans le département, la candidature d’une élue mise en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » fait tousser.
Marlène Schiappa, cabinet ministériel, équipes administratives, journalistes, surcharge de travail… Auditionné par la commission d’enquête sénatoriale sur le fonds Marianne, le patron des services ayant géré l’opération a distribué les responsabilités, sans jamais endosser la sienne.
Concert dans une église annulé, lectures par des drag-queens empêchées, élus locaux menacés, voire poussés à la démission. De plus en plus, l’extrême droite ne se contente plus de dénoncer, elle passe à l’action musclée.
La gauche croit pouvoir élaborer sa stratégie politique grâce à des sondages, dont le premier effet a été ce week-end de détourner son regard de l’essentiel : la bataille culturelle que mène l’extrême droite avec un certain succès.
Samedi dernier, à l’issue d’une manifestation néofasciste à Paris, plusieurs centaines de militants néonazis s’étaient réunis dans la commune des Yvelines. Dimanche 14 mai, entre 200 et 300 personnes – de gauche – ont défilé dans la ville en signe de protestation.
Le « colloque » de l’Action française, interdit puis autorisé, a donné lieu, samedi 13 mai dans la capitale, à des cataractes de propos haineux propres à la rhétorique et à l’imaginaire de l’extrême droite. Récit des fantasmagories qui s’y déployèrent.
Le sénateur de Marseille comparaissait ce vendredi pour des propos tenus en 2022 sur le réseau social Twitter. Il y accusait l’immigration de « tuer la jeunesse de France ».
Embarrassée par la présence de ses deux anciens trésoriers dans la manifestation néofasciste, Marine Le Pen a été contrainte, vendredi, de prendre ses distances. Rencontrés sur les bancs de la fac, ces anciens du GUD ont été les moteurs de son ascension, puis au cœur de l’organisation financière de ses campagnes.
L’historienne Ludivine Bantigny interpelle la gauche sur la nécessité de se doter d’une stratégie politique à long terme pour gagner. Elle explique pourquoi l’union de la gauche doit, à ce titre, faire davantage confiance à l’auto-organisation à la base.
Unis à l’Assemblée nationale et dans la mobilisation sociale, les partis de gauche pourraient partir divisés aux élections européennes. Un scénario qui discréditerait l’alternative de gauche écologiste au niveau national, alertent certains responsables, qui tentent tout pour l’éviter.