Aux journées d’été des écologistes, à Grenoble, plusieurs ateliers ou discussions tournent autour des territoires ruraux, maillon faible de leur sociologie électorale, et là où le Rassemblement national s’enracine. Ils en font un des enjeux des années à venir.
Le président de la République entame ce jeudi une visite officielle de trois jours en Algérie. En froid depuis un an, les deux puissances vont tenter de sceller l’embellie diplomatique perçue ces derniers mois. La France en a besoin pour des raisons économiques, politiques et énergétiques.
La nouvelle donne politique post-présidentielle pousse les organisations de gauche à revoir leur organisation interne. Avant le temps des congrès, celui des universités d’été inaugure une période d’aggiornamento.
La Nupes a fait front commun à l’Assemblée nationale pour soutenir la taxation des bénéfices exceptionnels des entreprises. L’annonce des résultats record des grands groupes au premier semestre fait résonner cette revendication écartée par le gouvernement.
Le 4 juillet, Christophe Béchu a été nommé ministre de la transition écologique. Depuis 2014, le n° 2 d’Horizons, le parti d’Édouard Philippe, était le maire d’Angers et le président de sa métropole. Mediapart a enquêté sur le bilan écologique de Christophe Béchu, l’élu.
Pour la première fois, un député Rassemblement national siégera à la Cour de justice de la République (CJR). Une étape de plus dans la notabilisation de l’extrême droite, sous l’effet de sa progression fracassante à l’Assemblée nationale et de la passivité complice de la majorité présidentielle.
Les députés ont adopté le second volet de mesures en faveur du pouvoir d’achat. Une ristourne de 0,30 centime d’euro par litre d’essence a été votée. Seulement, disent les économistes, cette mesure indifférenciée n’aide pas les ménages les plus pauvres contraints d’utiliser leur voiture.
Des dizaines, peut-être des centaines de milliers de morts : c’est le bilan de la guerre française contemporaine la moins connue, menée au Cameroun à la fin des années 1950 pour empêcher l’indépendance. En visite dans le pays, le président français s’est engagé mardi à ouvrir les archives et a souhaité un travail d’historiens.
Face à une majorité inflexible et à la forte présence de l’extrême droite, comment incarner une opposition intransigeante sans paraître excessif ? À gauche, des interrogations sont apparues sur la tactique de la Nupes et sur la meilleure attitude à adopter pour se faire entendre.
Pendant des jours, les parlementaires de la Nupes ont tenté d’arracher des amendements à une majorité affaiblie, mais toujours inflexible sur le fond. Malgré quelques concessions à la droite d’opposition, les troupes macronistes s’apprêtent à vivre une nouvelle semaine mouvementée à l’Assemblée nationale.
Le président de la République devrait placer la commémoration des 80 ans de la rafle du Vél’ d’Hiv sous le signe de polémiques récentes et de débats contemporains. Une manière d’échapper aux clivages passés et de mettre les enjeux mémoriels au service de son action politique.
À la suite des interpellations de François Ruffin sur les performances insuffisantes de la Nupes dans la France « des bourgs et des champs », une question stratégique resurgit : comment se reconnecter à la diversité des milieux populaires, pour gagner et ne pas les laisser à l’extrême droite ?
Fidèle à lui-même, le président de la République a tenté de se montrer à l’action et sûr de ses forces lors d’une interview télévisée. Il a annoncé plusieurs réformes à venir, dont celles des retraites et de l’assurance-chômage, et a fait mine d’ignorer la défaite aux législatives et les révélations sur ses liens avec Uber.
Au lendemain des révélations des « Uber Files », certains députés dénoncent une « affaire pire que Benalla ». La Nupes réclame la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.
En juin 2015, Pierre Person, cofondateur des « Jeunes avec Macron », a sollicité l’intervention de Stéphane Séjourné, alors conseiller parlementaire d’Emmanuel Macron au ministère de l’économie, pour être recruté chez Uber. « Je ne me souviens pas si j’ai poussé sa candidature », indique Stéphane Séjourné à Mediapart.
La première ministre a prononcé, mercredi 6 juillet, sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Face aux députés, elle a tenté de tracer les contours d’un quinquennat du « compromis », sans rien céder sur le fond du programme d’Emmanuel Macron.