« Avec les Insoumis, nous étions les frères ennemis. » Olivier Faure fut longtemps un très proche de François Hollande. Son parti, le PS, a fait l’union avec LFI et les écologistes pour ces législatives. Cette alliance est-elle durable ? Que veut le premier secrétaire du PS ?
La présidente de région Occitanie est la figure de proue de la fronde socialiste anti-Nupes. Si son camp est convaincu qu’il existe un espace politique à occuper à droite de Mélenchon, on s’agace côté Nupes de cette « macroniste de gauche » qui ne s’assume pas.
Pour surnager parmi les dix-sept candidatures en lice dans la 10e circonscription du Val-d'Oise, il faut jouer des coudes et imposer son récit. Parmi les nombreux prétendants à gauche, le macroniste repenti Aurélien Taché, aujourd’hui sous les couleurs de la Nupes, face à la candidate du cru, la dissidente Sanaa Saïtouli.
L’union populaire conclue à Paris autour de La France insoumise bouscule non seulement les plans de la majorité présidentielle pour conserver ses nombreux députés bretons, mais également la gauche, dont socialistes et écologistes se disputaient jusque-là le leadership.
Certains candidats PS bénéficient de l’accord d’union de la gauche aux législatives, tout en refusant de se plier aux règles induites par l'appartenance à la Nupes. Au grand dam d’une partie des militants locaux, qui s’estiment orphelins de candidature.
Si la coalition de la gauche est présentée comme « historique », nul ne sait quel sera son destin après les législatives. Les Insoumis, en position de force, veulent qu’elle perdure.
Investi dans la première circonscription de Guyane, Jérôme Harbourg est mis en examen pour « faux et usage de faux » et « inscription indue sur une liste électorale ». Fort des résultats de Marine Le Pen à la présidentielle, il espère une percée.
Deux ans après le suicide de son cuisinier qui avait révélé l’existence d’un vaste système de détournement de fonds publics présumé, Hubert Falco, maire de Toulon depuis 2001 et ancien président du département du Var, est convoqué, vendredi 3 juin, à une audience de fixation au tribunal de Marseille. Les proches du cuisinier et un syndicat continuent de réclamer la clarté sur les circonstances exactes de sa mort. Mediapart a retracé les dernières années de sa vie.
En se positionnant sur plusieurs circonscriptions « gagnables » de la capitale, La France insoumise s’assure d’être en position de force à gauche au moment où le PS d’Anne Hidalgo est à la peine. Une première étape clé d’implantation avant les municipales de 2026.
Cinq anciens militants du GUD, dont Loïk Le Priol et Romain Bouvier, les deux hommes aussi mis en examen pour le meurtre du rugbyman Federico Aramburú, étaient jugés à Paris mercredi pour avoir passé à tabac le leader du groupuscule d’extrême droite en 2015. Le parquet a requis quatre et cinq ans de prison ferme.
Rachel Keke, figure des femmes de chambre de l’Ibis Batignolles, se présente aux élections législatives dans le Val-de-Marne sous l’étiquette Nupes. Lors de son grand meeting à Fresnes, cette gouvernante franco-ivoirienne a donné à voir une campagne joyeuse, marquée par son expérience de la lutte.
Menacée de disparition, la droite LR espère limiter la casse aux élections législatives. Comme ses collègues, dont 70 sont candidats, Aurélien Pradié, le secrétaire général du parti de droite, mise sur son ancrage et sa notoriété locale pour rempiler au Palais-Bourbon. Quitte à déconnecter la campagne des enjeux nationaux.
Ce proche de Marine Le Pen se représente en position de grand favori dans la 19e circonscription. Celui qui a joué à fond pendant cinq ans la carte de la proximité s’est pourtant mis à dos une partie des militants locaux.
La Nouvelle Union populaire, écologique et sociale poursuit sa dynamique d’élargissement en se dotant d’un parlement. Visant les 500 membres, celui-ci se présente comme un outil de liaison afin de bâtir une « culture politique commune ».
En pleine bataille des municipales, la secrétaire d’État à la mer a utilisé l’argent du MoDem pour arroser les associations de sa commune du Moule (Guadeloupe), où elle se présentait. Face aux documents présentés par Mediapart, la nouvelle ministre et son parti reconnaissent les faits. Et assument.
À chaque élection locale, le parti du clan Le Pen peine à trouver assez de candidats présentables. Entre les profils « non dédiabolisables » et ceux qui semblent manquer de formation, le parti d’extrême droite se retrouve devant le même problème : il manque de cadres compétents.