Alors que les officiels des partis se réjouissent des accords conclus à gauche, d’autres militants serrent les dents, voyant leur campagne législative emportée dans la grande lessiveuse de l’union. C’est le cas notamment de candidats des quartiers populaires ou activistes de la société civile, dont certains pensent à se présenter malgré tout.
Conséquence immédiate des accords conclus entre partis de gauche et écologistes, des candidats pré-investis pour les législatives doivent se désister. Un sacrifice pas toujours facile, mais globalement consenti et valorisé sur les réseaux sociaux au nom de l’union.
Après une campagne présidentielle en ordre dispersé, gauches et écologistes vont aux législatives rassemblés sous le drapeau de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Cette dynamique inespérée offre la chance d’un changement par la voie parlementaire contre l’absolutisme présidentiel.
L’imaginaire du Front populaire a été convoqué par les protagonistes de l’union en train de se bâtir à gauche. L’analogie, qui n’est pas la seule possible, a cependant ses limites. Le rassemblement réalisé est surtout inédit.
La possibilité qu’un espace pluraliste de gauche radicale et écologiste se consolide sur la durée soulève un vent de panique chez les tenants du statu quo. Et pour cause : la logique politique de l’union sur une base de rupture est en bonne voie.
Les responsables écologistes ont validé une alliance aux élections législatives sous la bannière de la « Nouvelle Union populaire écologique et sociale ». Les communistes ont suivi, et les socialistes devraient en faire autant. Le NPA discute toujours.
En marge du défilé du 1er-Mai, l’homme aux 22 % a fait un point d’étape optimiste sur les négociations avec les autres forces de gauche pour les législatives. Les discussions, toujours en cours, pourraient s’achever dans les prochaines heures.
Le chef de l’État veut prendre son temps pour nommer un nouveau gouvernement et lancer la campagne des législatives. Les premiers jours du quinquennat ont été marqués par la dépolitisation assumée d’un pouvoir toujours plus solitaire. Et qui s’est transformé, sous nos yeux, en cour de récréation.
Entretien avec le député de la Somme, qui réfléchit à une stratégie pour convaincre l’électorat qui manque encore à la gauche. Soucieux d’un militantisme joyeux et de réhabiliter la culture populaire, il reste animé par l’ambition d’un Front populaire écologique.
Sur France Info ce matin, l’ancien chef de l’État a mis en garde son parti contre une alliance législative avec les Insoumis. Son agitation du risque de disparition serait moins cocasse si son propre quinquennat n’avait pas dévasté la gauche presque autant que le PS.
Démissions au Parti socialiste, atermoiements chez Europe Écologie-Les Verts, tensions au PCF : les discussions en vue d’une « fédération » des gauches avec La France insoumise aux législatives creusent un peu plus les divisions internes qui préexistaient au sein des partis.
Ces militantes d’extrême droite ont piégé le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, au soir du second tour en diffusant une photo à ses côtés. Un nouveau coup d’éclat pour ce groupe qui prétend défendre la cause des femmes en ciblant les hommes d’origine étrangère.
Malgré la perspective d’une nouvelle débâcle aux élections législatives, la direction du parti Les Républicains refuse de se rallier au président réélu. Une posture qui pourrait vite devenir intenable : dans le sillage de Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé, des grands maires et présidents de région LR tendent la main à Emmanuel Macron.
Si le vote « barrage » contre l’extrême droite est massif dans la métropole, une partie de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon au premier tour a utilisé au second un bulletin « Le Pen » pour faire barrage à Macron. Notamment dans les territoires d’outre-mer.
La militante écoféministe, investie à Paris par Europe Écologie-Les Verts, ne figure plus dans la proposition provisoire d’accord en discussion avec l’Union populaire. Les deux partis se renvoient mutuellement la responsabilité.