Cinq anciens militants du GUD, dont Loïk Le Priol et Romain Bouvier, les deux hommes aussi mis en examen pour le meurtre du rugbyman Federico Aramburú, étaient jugés à Paris mercredi pour avoir passé à tabac le leader du groupuscule d’extrême droite en 2015. Le parquet a requis quatre et cinq ans de prison ferme.
Rachel Keke, figure des femmes de chambre de l’Ibis Batignolles, se présente aux élections législatives dans le Val-de-Marne sous l’étiquette Nupes. Lors de son grand meeting à Fresnes, cette gouvernante franco-ivoirienne a donné à voir une campagne joyeuse, marquée par son expérience de la lutte.
Menacée de disparition, la droite LR espère limiter la casse aux élections législatives. Comme ses collègues, dont 70 sont candidats, Aurélien Pradié, le secrétaire général du parti de droite, mise sur son ancrage et sa notoriété locale pour rempiler au Palais-Bourbon. Quitte à déconnecter la campagne des enjeux nationaux.
Ce proche de Marine Le Pen se représente en position de grand favori dans la 19e circonscription. Celui qui a joué à fond pendant cinq ans la carte de la proximité s’est pourtant mis à dos une partie des militants locaux.
La Nouvelle Union populaire, écologique et sociale poursuit sa dynamique d’élargissement en se dotant d’un parlement. Visant les 500 membres, celui-ci se présente comme un outil de liaison afin de bâtir une « culture politique commune ».
En pleine bataille des municipales, la secrétaire d’État à la mer a utilisé l’argent du MoDem pour arroser les associations de sa commune du Moule (Guadeloupe), où elle se présentait. Face aux documents présentés par Mediapart, la nouvelle ministre et son parti reconnaissent les faits. Et assument.
À chaque élection locale, le parti du clan Le Pen peine à trouver assez de candidats présentables. Entre les profils « non dédiabolisables » et ceux qui semblent manquer de formation, le parti d’extrême droite se retrouve devant le même problème : il manque de cadres compétents.
L’avocate, connue pour son combat pour l’égalité des droits des personnes LGBT, affronte le ministre Clément Beaune dans la 7e circonscription de la capitale. La faire élire, et battre un proche d’Emmanuel Macron : c’est le double enjeu que se fixe la Nupes.
C’est l’un des slogans des « gilets jaunes » comme du mouvement climat. La militante écologiste, qui assume cette double filiation, se lance sous les couleurs de l’union de la gauche sur ce territoire perfusé à l’industrie lourde, qui ne lui est pas acquis.
Le sujet n'a jamais fait consensus à gauche. Le programme de la Nupes est marqué par les positions abolitionnistes, majoritaires dans les partis. Plusieurs acteurs de terrain s'insurgent.
Mediapart a pu consulter les documents fournis aux candidats du parti d’extrême droite pour les législatives. Ils montrent que le parti fait manifestement peu confiance à ses troupes sur le terrain. Ils s'en prennent à la coalition de gauche Nupes, rebaptisée « extrême gauche pro-islamiste ».
Insulté par l’extrême droite et critiqué par certains partisans de Macron, le ministre de l’éducation nationale est en réalité un modéré, loin des caricatures indigénistes et des procès en wokisme. Mais, entouré de proches de Jean-Michel Blanquer et du président, Pap Ndiaye aura du mal à s’imposer.
Et si la Nupes devenait la première force d’opposition au Palais-Bourbon en juin prochain ? Un scénario plausible qui pourrait, dans une certaine mesure, transformer le paysage politique, explique Olivier Rozenberg, spécialiste de la vie parlementaire.
L’ascension de la nouvelle figure de la droite radicale, Giorgia Meloni, est regardée de près par l’extrême droite française, en pleine recomposition. Même si elle a souvent tenté de les faire oublier, les liens avec ses homologues italiens sont anciens et profonds.
L’ancien porte-parole du collectif Jeune Garde se présente dans la deuxième circonscription de Lyon, avec le soutien du NPA, face au candidat désigné par la Nupes, l’ancien marcheur Hubert Julien-Laferrière. L’ultime métamorphose d’un antifascisme nouvelle génération.
L’affaire Damien Abad concerne d’abord la majorité d’Emmanuel Macron qui l’a promu ministre. Mais elle interpelle aussi son ancien parti, Les Républicains, alors que plusieurs élus affirment avoir été alertés de longue date.