Politique

La question d’agenda qui fait imploser la commission Cahuzac

Élysée et gouvernement

Les députés UMP ont suspendu leur participation à la commission d’enquête sur l’affaire Cahuzac, après le refus d’auditionner Jean-Marc Ayrault. En cause, la réunion du 16 janvier, où aurait été prise la décision de la procédure d’entraide fiscale, parallèle à l'enquête judiciaire.

L'Œuvre française: 40 ans d'entrisme au FN

Front national: notre dossier — Enquête

Manuel Valls a annoncé mercredi la dissolution de deux groupuscules d'extrême droite : l'Œuvre française et sa branche “jeune”, les Jeunesses nationalistes. Au Front national, de nombreux cadres possédaient la double appartenance avec l’Œuvre française. Récit de 40 ans d'entrisme et de relations tumultueuses entre les deux formations.

Le député François Pupponi rattrapé par les affaires

Gauche(s) — Enquête

Récemment perquisitionné, le député et maire PS de Sarcelles est visé par plusieurs enquêtes qui ont fait apparaître ses liens avec le grand banditisme corse. Mis en cause pour ses « frais de bouche » aux dépens d’une société d’économie mixte de chauffage urbain, il est également témoin assisté dans le tentaculaire dossier du cercle de jeux Wagram.

La déviance réduite au silence

Troubles en psychiatrie — Entretien

On ne soigne plus – trop long –, on neutralise toute détresse psychique, dès la première alerte. Histoire de soumettre chacun aux normes et aux performances qu'exige la société capitaliste. Telle est la démonstration d'un médecin, Georges Zimra, dans Les Marchés de la folie (Ed. Berg International). Rencontre.

Crise ouverte au ministère de Marisol Touraine

Élysée et gouvernement — Enquête

Alors qu’elle négocie la réforme des retraites, la ministre des affaires sociales est très contestée. Deux hauts responsables du ministère viennent de jeter l'éponge, plusieurs membres du cabinet sont sur le départ.

Marine Le Pen en plein conflit d'intérêts au Parlement européen

Front national: notre dossier — Enquête

La présidente du FN salarie depuis deux ans comme assistant à Strasbourg le numéro deux de son parti, à qui elle verse plus de 5 000 euros en brut par mois, pour un temps partiel. Problème, Louis Aliot est aussi son compagnon. À l'été 2012, les services du parlement européen ont tiqué. Ils ont également tiqué sur l'emploi comme assistant pendant la campagne présidentielle de Florian Philippot, qui était, tout comme Aliot, directeur de campagne.

En Grèce, les multiples défis du nouveau Syriza

Gauche(s) — Analyse

Le congrès fondateur de la gauche radicale s'est achevé hier à Athènes. Afflux de nouveaux membres hors des partis qui composaient traditionnellement Syriza, désaccords sur la ligne et la gestion de Tsipras, question d'une éventuelle alliance en vue de gouvernement : les dossiers urgents ne manquent pas. Correspondance à Athènes.

Les bons comptes de Nicolas Sarkozy

Financement de la vie politique

Alors que l'UMP bataille pour combler un trou de 11 millions d'euros provoqué par le rejet du compte de Nicolas Sarkozy, l'ancien président s'est contenté de signer un chèque de 7 500 euros. Le maximum autorisé, explique son entourage. Et pourtant c'est faux, car l'argent que doit aujourd'hui l'UMP à sa banque, elle l'a d'abord prêté au candidat Sarkozy. Rien ne l'empêche de rembourser.

La République des comptables à lunettes

Élysée et gouvernement — Chronique

« On fait campagne en poésie, mais on gouverne en prose » : François Hollande préside en chiffres. L’impasse narrative et politique du pouvoir socialiste n’est pas réductible à un défaut de communication. Elle est le fruit d’une déconnexion historique entre la souveraineté de l’État et la représentation du pouvoir.

Entre Hollande et Mélenchon, la gauche en dépression

Gauche(s) — Analyse

Devant l’évolution de la politique gouvernementale et la surenchère verbale du héraut du Front de gauche, une part croissante des forces de gauche oscille entre sidération et résignation. Chronique d’une alternative introuvable.

Hollande, l’hyperprésidence solitaire

Élysée et gouvernement — Analyse

Malgré ses promesses de campagne, c’est le président de la République qui décide de tout, ou presque. Provoquant parfois le désarroi de sa majorité et même de ses collaborateurs.

En France et au Maroc, enquête sur l’argent du promoteur Tabarot

Enquête sur Michèle Tabarot, la numéro 2 de l'UMP (7/6) — Enquête

Après le dépôt d’une plainte visant Roch Tabarot, le frère de la numéro deux de l’UMP, mais aussi Frank Mezzasoma, proche collaborateur de Michèle Tabarot, le parquet de Grasse a demandé l’audition d’une des victimes. Au Maroc, des créanciers ont mis aux enchères pour 11,2 millions d’euros le terrain de Marrakech où Tabarot prévoyait de construire une résidence pour personnes âgées.

Pour financer Sarkozy, un sénateur UMP a pioché dans son indemnité de frais professionnels

Nos très chers sénateurs

Un sénateur UMP a usé de son enveloppe de frais professionnels pour faire un don de 2 000 euros à Nicolas Sarkozy pour la présidentielle. Le fautif affirme s'être « trompé de chéquier ». L'épisode rappelle la nécessité d'instaurer un contrôle sur l'usage de cette indemnité.

Financement de la présidentielle: faut-il créer une peine d'inéligibilité?

Notre dossier: le scandale Bygmalion

Nicolas Sarkozy fait aujourd'hui un retour fracassant à l'UMP, alors que le Conseil constitutionnel vient de rejeter son compte à la présidentielle pour irrégularités. Dans l'arsenal des « Sages », aucune peine d'inéligibilité n'était possible.

Réserve parlementaire: la République est bonne fille avec ses églises

La réserve parlementaire enfin dévoilée (4/5) — Nos très chers sénateurs

C'est une des révélations de la liste des financements débloqués en 2011 au titre de la réserve parlementaire des députés et sénateurs : environ 7 millions d'euros, sur 150 millions, ont servi à payer la rénovation de bâtiments catholiques.

Tabarot, encombrante n°2 pour Copé

Enquête sur Michèle Tabarot, la numéro 2 de l'UMP (6/6) — Enquête

Embarrassée par l'affaire d'escroquerie immobilière de son frère, Michèle Tabarot est de plus en plus isolée à l'UMP. Propulsée numéro deux et secrétaire générale du parti en décembre, la députée et maire du Cannet (Alpes-Maritimes) doit son ascension fulgurante et celle de ses proches à Jean-François Copé.