Désir de « rediabolisation » à gauche, volonté de « respecter le vote des Français » à droite… La rentrée parlementaire inédite place les forces politiques face à la délicate question de l’attitude à adopter face à l’extrême droite.
Élu au terme d’un scrutin à suspense, le nouveau président insoumis de la commission des finances revient sur la manière dont il envisage son mandat. Il promet un changement de pratique profond.
L’extrême droite, après guerre, saisit deux occasions de s’immiscer à l’Assemblée : en 1956 et en 1986. Moments parcourus de contradictions, où des élus fascisants se posent en champions de la démocratie. Et se réclament de ce qu’ils entendent liquider.
L’ancien candidat à la présidentielle a semblé hésiter vis-à-vis de la main tendue d’Emmanuel Macron pour participer au gouvernement. Sa ligne est mise en question, alors que le conseil national du parti se réunit ce week-end pour tirer le bilan des élections.
La députée des Yvelines succède à Richard Ferrand au terme de deux tours de scrutin. Elle convoitait la présidence de l’Assemblée depuis de nombreux mois.
À quelques jours des 60 ans de l’indépendance de l’Algérie, le maire Louis Aliot (RN) met à l’honneur l’Organisation armée secrète (OAS) et les responsables du putsch d’Alger pendant un grand week-end d’hommage à « l’œuvre coloniale ».
Rien ou presque n’est prévu si une députée doit siéger enceinte à l’Assemblée nationale. Alors que la parité a fléchi au Palais-Bourbon, le voile pudique jeté sur l’arrivée d’un enfant pour une parlementaire interroge la place que l’on accorde aux femmes dans la vie politique.
Après un quinquennat de mobilisations, des protagonistes des luttes sociales font leur entrée au Palais-Bourbon. Sur le fond et sur la forme, elles et ils promettent de travailler en symbiose avec la rue.
Après un quinquennat marqué par une défiance sans précédent envers les institutions, les Français étaient en quête d’une Assemblée qui leur ressemble. Un contrat en partie rempli par la Nupes, dont nombre de parlementaires issus de la société mobilisée vivent leur première expérience politique nationale.
Dans un contexte d’incertitude aiguë sur la forme que prendra la législature à venir, la rentrée parlementaire a révélé des différences de culture et de style entre les quatre formations de gauche. Retour sur une première semaine délicate.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
89 députés d’extrême droite ont fait mercredi leur entrée au Palais-Bourbon, Marine Le Pen louant en eux une « nouvelle élite politique ». Présentation de ces nouveaux élus.
Si les élections législatives ont constitué une sorte de séisme politique, la sociologie du Palais-Bourbon ne ressemble en rien à une révolution. Pire, elle régresse sur la parité entre les femmes et les hommes.
Emmanuel Macron a commencé mardi sa consultation des forces politiques par le parti Les Républicains, dont le ralliement lui permettrait d’obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale. La droite d’opposition refuse toutefois de sauver le « Titanic » macroniste, avec 2027 en tête.
Pour apparaître clairement comme le premier groupe d’opposition, Jean-Luc Mélenchon propose que la Nupes se constitue « comme un seul groupe au Parlement ». Mais la peur de l’effacement des identités politiques de gauche semble prendre le dessus.