Dimanche 7 juillet, 208 femmes ont été élues députées pour 577 sièges. Une proportion loin de l’égalité femmes-hommes et qui recule encore. La faute au sexisme qui perdure, surtout dans les périodes de crise politique.
Détruite par la dissolution de l’Assemblée nationale, devancée par la gauche aux législatives, la minorité présidentielle s’imagine encore avoir la main sur la donne politique. Incapable d’entendre le message des urnes, elle continue de donner des leçons à tout le monde, depuis sa réalité parallèle.
Subvention publique, indemnités d’élus, enveloppes de frais : les scores historiques du RN aux élections européennes et législatives garantissent au parti et à ses élus une manne financière considérable pour les années à venir.
Des centaines de personnes ont fêté la victoire du Nouveau Front populaire devant le bar associatif du Quartier Généreux. Une soirée assombrie par les résultats du département : le Rassemblement national remporte cinq des neuf circonscriptions de l’Hérault.
D’Amiens à Avignon, des militants insoumis jusqu’aux électeurs de droite, une fierté incrédule a parcouru le pays dimanche soir à l’annonce des résultats du second tour des élections législatives. Mais face aux très bons scores de l’extrême droite un peu partout sur le territoire, l’enthousiasme reste mesuré.
Ils ont craint jusqu’au bout que leur ville reste une exception, dans un pays dominé par l’extrême droite. Finalement, c’est la France qui s’est mise au diapason de Nanterre. Sabrina Sebaihi, députée écologiste sortante, a été réélue dans la quatrième circonscription des Hauts-de-Seine.
La dissolution de l’Assemblée nationale a fait perdre aux macronistes la majorité relative dont ils disposaient. À la faveur des désistements, la coalition présidentielle conserve toutefois 150 sièges. La suite laisse présager une scission dans les rangs, autour d’une question : faut-il proposer à la gauche une coalition ?
Avec plus de 140 élus, le parti d’extrême droite reste très loin de la majorité absolue qu’il visait, mais représentera, plus que jamais, une force centrale de l’Assemblée nationale.
En se hissant en tête des élections législatives et en reléguant l’extrême droite à la troisième position, l’alliance de gauche et écologiste se présente à Emmanuel Macron comme la seule alternative pour gouverner. Récit d’une soirée qui a déjoué tous les pronostics.
D’après les premières estimations, l’extrême droite et ses alliés arrivent en troisième position au soir du second tour des élections législatives, derrière le Nouveau Front populaire et le camp présidentiel. Avec une participation très forte, le barrage a tenu.
Qui sont les 577 députés élus à l’Assemblée nationale ? Et à quoi ressemble le nouvel hémicycle ? Notre carte des résultats circonscription par circonscription.
Après un entre-deux-tours marqué par l’ampleur des désistements face au Rassemblement national et par les révélations sur la centaine de candidats problématiques du parti d’extrême droite, Mediapart et ses partenaires sont mobilisés dans toute la France, d’Amiens à Toulon et de Rennes à Strasbourg, pour vous faire suivre le second tour.
De Frais-Vallon à La Capelette, en passant par La Rose et Les Néréides, notre partenaire Marsactu est allé à la rencontre des personnes qui ne sont pas allées voter, dans ces quartiers où le désintérêt pour l’élection est prégnant. Témoignages, entre colère et désillusions.
Au quai d’Orsay, Rémy Queney est placardisé à la suite d’incidents survenus lors d’affectations à l’étranger. En Éthiopie, où il a usé de sa messagerie professionnelle pour des raisons privées, il est passé tout près d’un rapatriement forcé. Enquête sur la drôle de caution diplomatique du RN.