Revivant minute par minute les attentats d’il y a 20 ans, scandant le nom des victimes, écoutant le plus souvent des paroles creuses, l’Amérique est apparue plus figée que résiliente, aspirée par son trauma, ballotée d’un chaos l’autre.
Le 11 septembre 2001, un avion détourné s’écrasait dans un champ à l’extérieur de la ville rurale de Shanksville, 300 habitants. Depuis, la vie n’est plus complètement pareille.
Le débat télévisé, en français, opposant les principaux responsables politiques canadiens, avant les élections du 20 septembre, n’était pas sans écho avec la situation française. Mais tel un miroir inversé : confiance en soi donc ouverture aux autres.
La Cour suprême du Mexique a déclaré mardi 7 septembre que la criminalisation de l’avortement était inconstitutionnelle. Une décision sans précédent et une victoire majeure pour les droits des femmes dans ce pays d’Amérique latine, où l’influence de l’Église catholique reste forte.
Les aides d’urgence liées à la pandémie pour les chômeurs ont pris fin lundi aux États-Unis. Le président n’a pas tenté de les prolonger, ce qui donne un nouvel éclairage sur sa vision économique.
La Cour suprême des États-Unis a offert une victoire majeure aux opposants à l’avortement dans la nuit de mercredi à jeudi, en refusant de suspendre une loi du Texas qui interdit d’avorter après six semaines de grossesse, même en cas de viol ou d’inceste. La Maison Blanche a dénoncé « une attaque sans précédent ».
La théorie critique de la race, développée dans le sillage du mouvement des droits civiques des années 1960, fait peur aux conservateurs américains. Ils y répondent en tentant de s’immiscer dans la gestion des écoles et la définition des programmes.
Au moins 60 femmes ont été assassinées en 2020 à Porto Rico, archipel de 3 millions d’habitants associé depuis 1952 aux États-Unis. Soit une hausse de 62 % par rapport à 2019. Leur sort reste la plupart du temps ignoré dans une société encore marquée par une culture populaire façonnée par le machisme.
Une semaine après la publication d’une enquête judiciaire accablante, Andrew Cuomo a présenté sa démission du poste de gouverneur de l’État de New York. Alors qu’il s’était érigé en défenseur du mouvement #MeToo, il est accusé d’avoir harcelé sexuellement au moins onze femmes dans le cadre de ses fonctions. L’affaire interroge une nouvelle fois l’héritage du mouvement #MeToo. Les choses ont-elles vraiment changé ?
Alors qu’il s’était érigé en défenseur du mouvement #MeToo, Andrew Cuomo est accusé d’avoir harcelé sexuellement au moins onze femmes dans le cadre de ses fonctions, à l’issue d’une longue enquête judiciaire. Le président Joe Biden l’appelle à la démission. L’affaire interroge une nouvelle fois l’héritage du mouvement #MeToo. Les choses ont-elles vraiment changé ?
Au sein de la cinquième famille de la mafia new-yorkaise, les amitiés sont de courte durée. Plus on aime, plus on trahit. Au point que l’existence même du clan Colombo apparaît désormais menacée.
Le contrôle des syndicats a fait les beaux jours de la Cosa Nostra new-yorkaise. Menaces, extorsions, pots-de-vin... Chez les Genovese, ce type de racket est devenu une spécialité de la maison, dont le savoir s’est transmis de génération en génération.
Tiraillé entre un centre néolibéral et une gauche qui tente de le rappeler à ses engagements, Joe Biden tente de sauver son plan à 4 000 milliards de dollars, mais sans aucune garantie de succès.
Le sort que la mafia réserve aux « rats », les informateurs du FBI, n’a pas changé : la peine de mort. En 2018, John Pennisi, 51 ans, ancien de la famille Lucchese, a décidé de collaborer. Il raconte son histoire à Mediapart.
Parfois, les parrains présumés parviennent à échapper à la loi américaine RICO, qui a fait tomber les plus grands patrons de Cosa Nostra. Joseph Cammarano, le boss de la famille Bonanno, jugé en 2019 dans une affaire de transport de déchets, est de ceux-là.