Dans un rapport confidentiel remis à François Hollande, que dévoile Mediapart, les patrons de la Cour des comptes et du Conseil d’État chiffrent le coût des anciens présidents de la République à 10,3 millions d’euros par an. Surtout, dans un souci « de maîtrise de la dépense publique », ils préconisent une révision de certains avantages alloués aux « ex ».
Le président de la République a profité d’un discours sur la démocratie face au terrorisme pour poser les jalons de sa candidature à la présidentielle. Sans surprise, il se pose en garant de l’État de droit et du modèle social face à la droite et à l’extrême droite. Son audience et sa crédibilité sont plus faibles que jamais.
La charge menée par la droite depuis les attentats de Nice a pris une nouvelle dimension avec les accusations portées par une policière municipale. Des attaques parfois indignes, mais dont le gouvernement est pour partie responsable.
La directrice de cabinet de Michel Sapin, Claire Waysand, va devenir inspectrice générale des finances. Selon nos informations, elle sera remplacée par Thierry Aulagnon, qui a déjà occupé les mêmes fonctions en 1992, avant de faire toute sa carrière à la Société générale, puis de partir à la retraite.
Face à l’onde de choc provoquée par l’attentat de Nice, notamment à droite, François Hollande et son gouvernement peinent à trouver une réponse pour éviter l’explosion de la société française, bouleversée par le terrorisme. Certains ministres se disent « désemparés ». À l’Élysée, on appelle à la mobilisation de la société.
François Hollande et son gouvernement redoutaient un nouvel attentat. Après Nice, une nouvelle onde de choc parcourt le pays. Au lendemain du 13-Novembre, le pouvoir craignait déjà une crise politique et une fracture du pays.
Le président de la République s’est livré à un exercice d’autosatisfaction, promettant une nouvelle fois de ne rien changer, y compris dans la gestion de son équipe, entre Valls et Macron. Il prépare sa candidature pour 2017.
Le président a lancé un appel au « sursaut ». Il n’est plus question de « réorienter » l'Europe vers davantage de croissance et moins d’austérité, mais de resserrer les priorités sur plus de sécurité et de lutte contre l’immigration.
Après avoir annoncé l’interdiction de la manifestation parisienne contre la loi sur le travail jeudi, François Hollande et son gouvernement ont finalement trouvé un compromis avec FO et la CGT pour un parcours très réduit. L’épisode révèle une nouvelle fois les vives tensions au sein de la majorité.
Jean-Pierre Jouyet embauche Ariane Amson comme conseillère pour la justice à l'Élysée. C'est la compagne de Pierre Heilbronn, un ancien du cabinet de François Fillon, que le même Jean-Pierre Jouyet a installé comme directeur adjoint de cabinet de Michel Sapin. Des promotions révélatrices.
D'après nos informations, l'État a omis pendant deux ans de verser à Nicolas Sarkozy son allocation d'ancien président. L'erreur a été corrigée en 2014. L'association Anticor tente de faire annuler les moyens alloués aux « ex ».
Rester une promesse : c’est le défi de François Hollande s’il veut conserver le pouvoir en 2017. Comme tout homo politicus néolibéral, il doit promettre encore et toujours en sachant très bien qu’il ne peut pas changer grand-chose pour cause de marchés financiers, de mondialisation, de construction européenne. Sa politique ? Une gestion des attentes non satisfaites.
Comme le révèle L’Obs, la formation musicale dirigée par Anne Gravoin, épouse du premier ministre, est financée par un homme d’affaires naviguant entre la France et le Koweït, aux revenus à l’origine mystérieuse. Et l’Alma Chamber Orchestra est également étroitement lié à plusieurs figures de la Françafrique, notamment dans l'entourage du despote Denis Sassou-Nguesso.
Le président de la République a annoncé mercredi l'abandon de la réforme constitutionnelle. Après quatre mois de débats incessants sur la déchéance de nationalité qui ont cristallisé les oppositions à gauche, le Congrès ne sera donc pas convoqué. Le pouvoir tente d'en faire porter la responsabilité à la droite.
Étonné par le succès des manifestations contre la réforme du code du travail, et avant la nouvelle journée d'action du 17 mars, le gouvernement a été contraint de changer de ton. Les organisations de jeunesse seront reçues vendredi à Matignon et plusieurs mesures sont en discussion. C'est la fin du mandat du président de la République qui est en jeu.
Au bureau national du PS lundi, avec les parlementaires réunis en séminaire mardi, les ministres se plient en quatre pour convaincre leur majorité. Manuel Valls s’est dit prêt à des « améliorations ». Seront-elles suffisantes ?