Après onze années d’instruction, l’un des plus gros dossiers « antiterroristes » de l’époque Bruguière vient de s’achever par un non-lieu général accordé par le juge Marc Trévidic. C'est un camouflet de plus pour l'ancienne supposée star hexagonale de l'antiterrorisme.
Les juges d’instruction Patricia Simon et Claire Thépaut, en charge de l’affaire Sarkozy-Herzog-Azibert, soupçonnaient Pierre-Olivier Sur d’avoir « fuité ».
Un comptable public, Frank Mordacq, qui a ordonné le paiement de 268 millions d'euros, à la suite de la sentence qui a fait la fortune de Bernard Tapie, pourrait se voir condamné par la Cour des comptes à rembourser cette somme sidérante.
Le parquet de Bordeaux a ouvert une enquête préliminaire pour se pencher sur le meeting de l'association des « Amis de Nicolas Sarkozy » organisé en septembre 2013 à Arcachon, ville d'un proche de l'ex-président. Cette décision fait suite à une plainte déposée contre la municipalité par une élue. Mediapart avait révélé que ce rassemblement avait été en partie pris en charge par la collectivité.
Le parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire après le signalement par Tracfin d’un mouvement bancaire de 35 000 euros, à l'automne 2013, de la Financière Pinault au profit de Cahuzac Conseil, une société créée il y a vingt ans par l’ancien ministre du budget. Dans l'entourage de la famille Pinault, on indique que ce versement correspond à un contrat de conseil sur des investissements dans le milieu médical.
Mis en examen pour « corruption active » et « trafic d’influence » dans l'affaire Azibert, Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog veulent obtenir l’annulation des écoutes pour échapper à la procédure qui les vise. De quoi faciliter le retour de l'ex-président dans l'arène politique. Leurs requêtes ont été déposées ce vendredi 12 septembre à la cour d'appel de Paris.
L’enquête portant sur les conditions d’attribution du marché du Grand Stade de Lille en faveur du groupe de BTP Eiffage pourrait mettre en difficulté Martine Aubry. Les policiers ont en particulier mis la main sur une lettre par laquelle la maire de Lille transmis un rapport qui s'est avéré être un faux.
L'une des associations qui accueillent les proches de détenus à l'entrée des Baumettes risque le dépôt de bilan. Dans la deuxième prison de France, déjà à cran, la nouvelle tombe au plus mal.
Interpellé le 13 juillet après la première manifestation pro-palestinienne organisée à Paris, Mohamed S. a été condamné en appel jeudi à trois mois de prison ferme pour rébellion. Sa peine revue à la baisse par rapport au premier jugement n’estompe pas le sentiment d’une justice à deux vitesses chez les soutiens des manifestants.
A. a été condamné à quatre mois de prison avec sursis après les incidents de la manifestation de soutien à Gaza, interdite le 19 juillet. À 33 ans, cet informaticien, père de trois enfants, et au casier judiciaire vierge, ne comprend toujours pas ce qu'il lui est arrivé.
Lundi et mardi, 11 prévenus comparaissaient pour des violences commises en marge de la manifestation propalestinienne à Paris samedi 19 juillet. Pompier volontaire, ingénieurs, étudiant en droit, la majorité des prévenus présentaient des parcours de vie respectables, vierges de tout casier judiciaire. Des profils plutôt inattendus.
De 1970 à 1999, un vaste réseau de pédophilie impliquant des membres de l’aristocratie et d’influents hommes politiques aurait opéré à Westminster. La révélation vendredi par le gouvernement de la disparition mystérieuse d’un rapport parlementaire à charge relance la thèse d’une protection au sommet de l’État.
Nicolas Sarkozy tente, à la manière de Silvio Berlusconi, de se poser en victime de juges illégitimes, terrorisants, cruels et iniques. La magistrature serait obsédée par la paille dans l'œil du pouvoir politique. La fable est ainsi servie, sur un plateau télé.
Selon le parquet de Marseille, une enquête a été ouverte le 17 mars 2014 à la suite d’un dépôt de plainte pour chantage et subornation de témoin datant d'un an de cela par un témoin clé de l'affaire Sylvie Andrieux.
La députée des Bouches-du-Rhône a minimisé son rôle jusqu'à la caricature lors de son procès en appel pour détournement de fonds publics à Aix-en-Provence. « Jusqu’au dernier moment j’ai espéré que vous viendriez dire que vous avez eu une faiblesse », a regretté vendredi l'avocat général qui a requis trois ans de prison, dont deux avec sursis.
Les avocats de l'association « La justice dans la cité » vont demander au Conseil d'État l'annulation du contrat coûteux qui lie l'État au groupe Bouygues pour construire le futur Palais de justice de Paris.