Alors que des auditions se déroulent au Parlement européen sur le groupe israélien NSO, une société d’espionnage italienne, Tykelab, propose, elle aussi, des technologies controversées.
Pour son activité sur Twitter, la doctorante saoudienne a été condamnée à 34 ans de prison le 9 août, après avoir enduré violences et harcèlement en détention. Pour les associations de droits humains qui appellent à sa libération, la répression s’est renforcée depuis quelques semaines.
« Les Versets sataniques » ont été interdits en Inde, son pays natal, en 1988. Un an avant la fatwa prononcé par l’Iran contre Salman Rushdie, qui allait faire de sa vie un enfer. Son agression aux États-Unis en fin de semaine dernière n’a suscité aucune réaction officielle, dans un pays où les condamnations au nom du respect des croyants hindous se multiplient.
Deux journalistes et deux avocates ont déposé plainte contre l’agence de renseignement américaine et son ancien directeur, Michael Pompeo. Ils font partie des multiples proches du fondateur de WikiLeaks lui ayant rendu visite dans son refuge de l’ambassade équatorienne de Londres alors qu’il était la cible d’une vaste opération d’espionnage.
Alors que Salman Rushdie a été grièvement blessé vendredi 12 août, nous republions l’analyse de Christian Salmon mise en ligne en 2019 à l’occasion des trente ans de l’affaire Rushdie, lorsque l’ayatollah Khomeiny condamna à mort l’écrivain coupable d’avoir écrit un roman qu’il jugeait blasphématoire. Ce fut l’acte inaugural d’une affaire planétaire, sous laquelle le roman a été enseveli.
Airbus, Thales, Atos, Idemia : plusieurs industriels français usent de leur influence auprès de l’Union européenne pour vendre leurs systèmes de sécurité aux frontières. Le nouvel eldorado : les technologies biométriques.
Drones qui survolent des camps d’exilés, scanner d’empreintes digitales, détecteurs de mensonges… En l’absence de cadre légal, les expérimentations menées aux frontières européennes sont de plus en plus intrusives. Ce qui inquiète eurodéputés, avocats et ONG.
Drones, reconnaissance faciale, capteurs de CO2 et de battements cardiaques : face à l’afflux de réfugiés, la frontière franco-britannique est surveillée à grands coups d’intelligence artificielle. Premier volet de notre série sur la cybersurveillance des frontières.
Au cours de débats houleux, les oppositions ont réussi à mettre en minorité le groupe Renaissance sur plusieurs amendements à ce texte destiné à prendre le relais du régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire. L’article 2, qui permettait d’exiger un passe sanitaire à l’entrée du territoire hexagonal, a été rejeté.
Alors que le régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire prend fin le 31 juillet, l’Assemblée nationale examine, à partir de lundi, un projet de loi se limitant à maintenir les fichiers de veille épidémiologique et la possibilité d’exiger un passe à l’entrée du territoire hexagonal. Mais un nouveau texte offrant un « cadre durable » pourrait être déposé dans les trois mois.
Le milliardaire américain Elon Musk a déclaré renoncer à s’offrir Twitter. Fin de partie ou rebondissement d’un feuilleton planétaire, un tel épisode interroge sur la place que prétend s’octroyer la première fortune mondiale.
Priti Patel a signé l’ordre d’extradition du fondateur de WikiLeaks vers les États-Unis où il risque jusqu’à 175 années de prison pour avoir publié des documents détaillant des exactions de l’armée états-unienne en Irak et en Afghanistan. L’organisation a annoncé qu’elle ferait appel.
La dissolution du Groupe antifasciste Lyon et environs (Gale), prononcée par le gouvernement à l’initiative du ministre de l’intérieur, est suspendue. Les trois dernières dissolutions du quinquennat se sont soldées par des revers devant la justice.
Accusé par le gouvernement d’inciter à la violence, le Groupe antifasciste Lyon et environs conteste sa dissolution, prononcée le 31 mars. Lors de l’audience en référé qui s’est tenue mercredi, il a dénoncé le flou et les exagérations du ministère de l’intérieur.
Plutôt que d’admettre l’inefficacité de la vidéosurveillance dans la lutte contre la délinquance, les industriels développent des logiciels d’analyse d’images pour détecter des comportements « suspects ». Malgré leur légalité contestée, ces technologies françaises, israéliennes ou chinoises séduisent des municipalités par dizaines.
Après des incidents en 2015 avec des gens du voyage, cette petite ville de l’Isère s’est d’abord dotée d’une cinquantaine de caméras, puis de puissants algorithmes d’analyse d’images. Une surveillance illégale, selon l’association La Quadrature du Net, aujourd’hui en procès contre la commune.