Le documentariste Raynal Pellicer a reçu l'autorisation exceptionnelle de suivre durant quinze semaines le quotidien de la brigade criminelle de la préfecture de police de Paris. Mediapart publie les planches de son livre consacrées à la section antiterroriste. Elles sont dessinées par Titwane.
S’ouvre ce mercredi, à Marseille, le procès des membres présumés d’un important réseau de vente de stupéfiants de la cité de La Castellane, démantelé en juin 2013. Comment la PJ a-t-elle enquêté dans cette cité « littéralement quadrillée par les guetteurs » ?
Interpellé le 6 mars 2015 un peu après minuit, Amadou Koumé a été déclaré mort au commissariat du Xe arrondissement de Paris deux heures et demie plus tard. Selon un nouveau témoignage, l'homme, qui était sous l'effet de la cocaïne, était en pleine de crise de panique lorsque la police l'a violemment maîtrisé.
Sur le plateau de Millevaches, l'affaire de Tarnac a laissé des traces. Accusé d’avoir cadenassé une gendarmerie, un militant creusois de 35 ans sera jugé le 3 septembre pour «entrave au mouvement de personnel ou de matériel militaire». Au départ ouverte pour «terrorisme», l’enquête révèle une surveillance gendarmesque délirante.
Fiché comme islamiste radical en France, en Belgique et en Espagne, Ayoub El-Khazzani n'était pas pour autant menacé d'une arrestation, et a pu se procurer des armes dont un fusil d'assaut. Explications.
Le 19 août dernier, alors que la police organisait une « opération maïs » devant un foyer de travailleurs immigrés, situé dans le XIXe arrondissement de Paris, plusieurs agents s’en sont pris violemment à un vieux monsieur et son fils. D’autres, emmenés dans un centre de rétention administrative, risquent l’expulsion.
Le patron de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) de Nice, le commissaire divisionnaire Didier Cristini, se trouve lui-même dans le collimateur de la police des polices. Ses méthodes sont si controversées que la hiérarchie des « bœufs-carottes » a diligenté une enquête interne.
Malgré deux cas de blessure dans la nuit du 13 au 14 juillet, le gouvernement rejette toute réflexion sur l'usage des lanceurs de balle de défense, et vient de refuser, ce mercredi 22 juillet, le moratoire sur le Flash-Ball Super-Pro demandé par le Défenseur des droits. Reportage à Argenteuil où Amine, 14 ans, a été grièvement blessé par un tir policier de LBD 40, sa version moderne.
Centre d'entraînement de la gendarmerie, Saint-Astier, en Dordogne, est aussi le meilleur argument de vente des gendarmes mobiles, dont l'action a été fortement remise en cause après la mort de Rémi Fraisse. Reportage.
Alors que deux adolescents ont vraisemblablement été blessés le14 juillet par des tirs de lanceurs de balle de défense, le tribunal administratif de Nice a reconnu pour la première fois le 9 juin 2015 qu’il s’agissait d’une arme « comportant des risques exceptionnels ». C’est la seconde condamnation de l’État français dans une affaire de Flashball.
Yannick, un militant de 42 ans, accusé d'avoir grièvement blessé un gendarme (45 jours d'ITT) en septembre 2014 à Sivens a été relaxé ce mercredi 1er juillet 2015 par la cour d'appel de Toulouse. Une vidéo montre que c'est en fait un autre gendarme qui a donné un coup de ranger dans la main de son collègue...
À l'origine de l'affaire de la BAC nord, l'ex-policier Sébastien Bennardo a accusé ses anciens collègues marseillais d'avoir racketté des dealers et revendu du cannabis. Les vérifications menées depuis « infirment pour la plupart des allégations », a conclu la police des polices. La crédibilité du pilier de l’accusation s’effondre.
Laure de La Raudière, députée LR (Les Républicains) d’Eure-et-Loir, est une élue atypique. Membre du parti de Nicolas Sarkozy, elle souhaite « un homme neuf pour la droite », en l’occurrence Bruno Le Maire. Et, contrairement à son groupe, elle a voté contre la loi sur le renseignement qui « pourrait satisfaire un pouvoir totalitaire ».
Dans une note de service du lundi 1er juin 2015, l'adjoint du patron de la sécurité publique des Pyrénées-Orientales fixe des objectifs de verbalisation pour 2015 à ses policiers, commandant par exemple « 172 » franchissements de feux rouges. Suite à nos questions, cette note de service a été retirée ce mercredi matin.